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lieux communs (et autres fadaises)

28 septembre 2005

requêtes 1

Je viens de découvrir que dans les outils du blog, sous le volet statistiques, je peux voir la liste des derniers accès (big je is watching you) et leurs provenances. Quand c'est google.fr, je peux savoir via quelle requête les gens sont arrivés sur ce blog ; j'ai pas pu résister au plaisir d'en recopier la liste :

- chansons comportant 20 ans
- site adresse lieux exhibition 31
- acheter enveloppes à bulles
- Roy et Silo
- Le Soler
- bateau king fisher
- les lieux d'achat la banane
- bras en l'air branleurs
- port du gilet fluo
- repérages "permanent vacation"

- l'étourdissement de joel egloff
- lieuxcommuns
- lecteur dvd sept 2005 Super U
- panneaux chantier interdit au public

(au 28/09)
- jacques drillon
- les lieux de vacance
- tarte figues
- panneaux signalétique port du casque
- popo pingpong
- que faire des lieux communs ?

(au 01/10)
- o superman
- strokes positifs
- hier val kilmer était
- aisselle canalblog
- mec gay nu photo
- les ramages des oiseaux
- lieux de vacance

(au 04/10)
- lou reed et laurie anderson
- photo danse contemporaine
- syndrome calimero

(au 06/10)

27 septembre 2005

mi-teintes

Vous savez, (ou vous ne savez pas) c'est comme ça qu'on appelle les pochettes canson avec des feuilles de couleurs assorties mais pas les couleurs vives,  plutôt  les tons bleuasses verdasses marronnasses siennasses... Pas des couleurs pures, quoi, des pauvres couleurs on va dire... Ben je me sens un peu comm'ça ce soir (tiens tiens, rigole mon Jiminy Cricket assis sur mon épaule, ça faisait longtemps qu'il n'avait pas fait son caliméro...) à l'issue de cette deuxième journée.Bon, c'est une semaine particulière, une semaine de rentrée, de (re)mise en route, c'est normal que les profs aient des réunions, que ça ne soit pas vraiment prévu, qu'on en soit pas vraiment informés... Qu'est-ce qu'on passe comme temps à attendre! Les étudiants ont l'air habitués, ils attendent, et discutent. Moi j'me sentais un peu seulet, en plus j'avais oublié mon bouquin délicieux, alors j'en ai profité pour aller faire un tour en ville (le matin, puisque je n'avais pas cours) et aux Sandales, plus précisément. J'ai vu Anne-Marie (je vous parlerai un jour d'Anne-Marie...) et j'ai acheté un roman furieusement pédé (je vous z'en mettrai un excerpt si vous êtes sages) AU BORD DU GOUFFRE (de David Wojnarowicz) Puis acheté un sandwich, flâné sur le marché, et bavé un peu devant les travaux (y avait des manuels, j'ai pris juste quelques photos à la sauvette...)
Cet après-midi, on a vu en cours  les 3 profs en même temps, qui ont exposé le prochain semestre de travail : un sur le texte (plutôt alphabet et calligraphie), un sur l'illustration, et le troisième sur les deux en même temps... Me voilà un peu fixé! Sorti tôt (15h30 au lieu de 18!) et donc été au ciné voir un petit bonheur : MOI, TOI, ET TOUS LES AUTRES. Chronique plurielle des relations  entre plusieurs personnages qui ont en commun le fait d'être  voisins, et d'avoir une ou plusieurs idées fixes ou soucis (une main brûlée, des vidéos d'art, le popo-pingpong, des chaussures roses, des baskets bleues, un "trousseau de l'espoir", un tableau gribouillé...) dans un joyeux méli-mélo tendre et acidulé. exercice réussi d'équilibre entre le scabreux et le rose bonbon, le genre de film dont je sors avec un sourire un peu bête sur la figure et des petites lumières dans les yeux, en me disant que le monde n'est pas si pourri que ça au fond... (et une toute petite voix qui dit "et pourquoi ça ne m'arrive pas à moi, hein ? "
C'est trop inzuste...

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"Je vois la peau brunie d'hommes en short, torse nu ; je vois les bras et les côtes d'un homme caché dans l'obscurité d'une cabine de tracteur ; je vois le dos courbé d'un homme brandissant une pioche à toute volée ; je vois la peau pâle et blanche des aisselles et la tache brune de poils humides d'un homme perché dans une grue au milieu des lignes téléphoniques et je sens naître une boule dans mon plexus solaire sous mon tee-shirt." (D.Wojnarowicz)

26 septembre 2005

c'était la rentrée!

Ben voilà ça y est!
C'était bien la peine de (m'en) faire un fromage! Rentré! Inscrit! Repertorié! Intronisé!
Ce matin, rentrée des "1ère année" (on était 5 vieux ,"stagiaires" assis au premier rang : Claire, Anne-Marie, Cathy, Narbé et je) au milieu d'un aréopage de lycéens chlorotiques et anémiés (un ampli rempli de Petits Choses et de Petites Choses aussi!) propres sur eux et limite apathiques . Cet après-midi, rebelote avec les "2ème année", nettement plus "grands", plus à l'aise, et que je te pierce, et que je te punke, et que je te baggyse, et que je te grossesbasquettes et que je te dreadloque, et que je te clope et que je te ricane... de la vraie graine d'artiste, ça, non ???
Les vrais cours commenceront demain : j'ai eu le temps cet aprèm' d'aller fouiner à la bibliothèque, qui est une mine prodigieuse, emprunté 3 bouquins déjà... Et l'imprimerie, au sous-sol, ce matin, quand on a visité, semblait me faire signe et m'appeler avec ses petites mains " Viens, viens, c'est là que tu vas être bien!" J'ai le mot "typographie" qui me court dans la tête...
Je sens que ces six mois à venir vont n'être que délices ("parce que je le vaux bien") et que cette espèce de culpabilité ressentie, sans raison,  d'être là, aux frais de la princesse, pendant que mes collègues triment, va rapidos s'atténuer...
Suis donc rentré tôt, et comme je ne voulais pas arriver à l'école à cette heure et me cogner dans les enfants et les les mômans, je me suis arrêté dans un sous-bois accueillant et ensoleillé afin d'y prendre quelques photos qui prouvent, s'il en était besoin, que nos bûcherons sont vraiment des artistes... lookez plutôt :

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(Quand personne ne les regarde, peutêtre qu'ils se poursuivent dans les bosquets avec leurs bombes fluo à la main, en riant comme des zozos ???)

25 septembre 2005

dimanche

Terminé L'étourdissement de Joël Egloff. Mouais. Un peu nauséeux. Surtout quand je lis la quatrième de couv' qui parle d'humour irrésistible et de vraie poésie. Peut-être parce que, comme mon amie Emma, je n'ai pas de second degré. J'ai trouvé ça plutôt complaisant, et surtout trop "léger", trop rapide. Il y avait là de quoi faire un bouquin "énorme", dense, dantesque, là on se contente juste d'aligner quelques thèmes (ça ressemble quasiment à une suite de nouvelles d'ailleurs!) en en rajoutant dans la noirceur et le misérabilisme. Je vais vous faire une confidence, je pense que mon ami Sylvain (à qui je l'ai emprunté) a un faible pour les livres qui donnent envie de vomir... Il m'avait déjà fait le coup avec Les saisons, de Maurice Pons, à quoi ce bouquin fait d'ailleurs parfois penser par moments... C'est vrai que j'ai recopié (dans le E  gloff) quelques phrases qui me plaisaient, mais, "trop c'est trop". Pour me changer les idées (?) je vais attaquer Asile de fous de Régis Jauffret (je ne sais pas pourquoi, mais j'aime bien les bouquins, pourtant bien cintrés, de ce mec,  dont Promenade a pourtant failli me fâcher avec plusieurs de mes amis !)
Oui, je lis, car, depuis ce matin, je tournais en rond, comme une mouche dans une boîte, qu'est-ce qui n'était pas comme d'habitude ? et j'ai soudain réalisé que je n'avais pas besoin, comme d'habitude, de tergiverser avant de préparer mon boulot de classe : pas besoin de procrastiner, horreur! je n'avais rien à faire... Va falloir que je m'y habitue, laissez-moi juste un peu de temps.
Donc, la totale dimanche matin frivole : un peu grasse mat', lessive, gâteaux chez V. (le meilleur pâtissier du dimanche ici) pour ce soir (je vais quasiment tous les dimanche(s) soir manger chez mes amis Christine (oui, celle d'Alias, pour ceux qui suivent...) et Jean-Fran) et tant qu'on y est hop! croissants pur beurre pour le ptit-déj, puis tarot on line, et pendre la lessive dehors (comme dans les pubs pour adoucissant textile fraîcheur d'automne ensoleillé, avec le bruit des draps qui claquent dns le vent) avant de se préparer petite pierrade de célbataire (pas terrible).

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24 septembre 2005

samedi

Derniers rangements ce matin à l'école (voir photo ci-jointe, ça le méritait, non ?) Pour ceux qui suivent ce blog depuis un moment, vous avez bien dû vous rendre compte que c'est une problématique qui revient assez souvent chez moi : ranger le bureau (que ce soit a casa ou en classe!) mon problème, c'est que souvent chez moi, intention vaut action, ce qui ne facilite donc pas le rangement effectif dudit bureau...
Enfin c'est fait, je pars l'âme sereine, après avoir laissé mes ultimes remarques et conseils à ma remplaçante, sur de judicieux post-it.
Puis un peu de choses à faire en ville : photos d'identité (pour les Bozarts), marchand de journaux (Libé et Repérages, avec en dvd le premier film de Jarmusch Permanent Vacation : le titre m'a semblé de bon augure !) un peu de manger au Super U, et en rentrant du courrier plein la boîte (notamment le bouquin de Régis jauffret Asile de fous commandé avant-hier)
Cet après-midi, je vais ranger le bureau  balayer et faire un peu de ménage (ok ok c'est pas très glamour, mais il faut bien s'y mettre de temps en temps, et déjà que mon énergie pour ce genre de choses est plus que réduite, si vous en rajoutez encore une louche, je ne vais plus du tout en avoir le courage !)

(plus tard)


23h50, retour de concert : Pascal Mathieu et Mathieu Boogaerts. Très bien. Très très bien. Pascal, la première fois que je l'ai vu, c'était en 85 à Bourges (ouh la la ... 20 ans déjà?) c'était nettement plus... rock et destroy, mais il avait déjà cette écriture virtuose (il reprend d'ailleurs quelques vieux textes). Mathieu B. je le connaissais un peu par disque ("Ondulé...") mais je savais que c'était quelqu'un que j'avais envie d'aimer. C'est un gentil. Sur scène, ça fonctionne impeccable, cette espièglerie nonchalante (ou nonchalance espiègle ?) fait mouche, il y a quelque chose d'enfantin, de naïf, de bricolé, de minimal rigolard, qui le rend terriblement attachant. Terriblement. Comme ses petites chorégraphies esquissées, lui déhanché, jambes lancées, fesses tortillées, et les yeux levés pour allumer les projos... Délicieux je vous dis!

PS (sans rapport avec ce qui précède, et suite à une discussion devant le chapiteau, après le concert des Mathieu) : Mes amis sont unanimes, je devrais lire Valeurs Mutualistes, plutôt de le jeter illico tout de go aux vieux papiers...

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23 septembre 2005

vendredi

Voilà.
Dernier après-midi de classe. Réunion de parents dans la foulée. J'entends dire des choses gentilles sur notre école et sur ma classe. Petit pot d'adieu avec le personnel de l'école. Pas d'adieu, juste d'au revoir m'a dit Marie en partant. Ca me fait quelque chose pourtant. Mais bon ce n'est que six mois. qu'est-ce que six mois , à peine deux saisons, je les quitte au début de l'automne et je les retrouve au début du printemps...
Pour fêter ça, je me paye un petit cinoche : SHANE BLACK'S KISS KISS BANG BANG. Quand je rentre dans la salle, j'ai un moment d'hésitation : moyenne d'age 12 ans, fous-rires, portables et pop-corn (et coups de pieds dans les sièges) Heureusement ça se calme. Drôle de film, à mi-chemin entre polar années 50 et Tex Avery, avec un Val Kilmer (dans quoi jouait-il déjà j'ai comme un trou) impeccable en détective gay, avec un jeu d'une sobriété étonnante pour composer ce genre de personnage... Deuxième degré (le film, pas Val Kilmer) parfois presque un peu fastidieux, mais ensemble plutôt bien ficelé (mais je ne comprends pas comment on peut envoyer des gosses de douze ans voir ça... Ou peut-être s'y envoient-ils tous seuls ?)
Reste plus qu'à programmer Alias pour Christine, et c'en sera fini de ce dernier vendredi de classe...

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22 septembre 2005

jeudi

un jeudi, "le" jeudi, le dernier jeudi... entre le froid du matin et le froid du soir, il a fait très soleil ciel bleu  chaud comme on aime à ce moment de l'année.(Tiens ! aujourd'hui c'est l'automne.)
Et pourtant... Un peu chiffonné ? Sans doute à cause de ma rencontre d'hier après-midi, j'ai rêvé cette nuit que j'étais très amoureux, que j'avais un amant (oh le misérable lapsus j'avais écris mamant) plutôt jeune d'ailleurs (mais moi aussi n'étais pas également plutôt jeune ?) qui m'aimait et que j'aimais, et dans le rêve, je me rendais compte que le fait d'être amoureux vous faisait véritablement vivre au sein d'un nuage de gaz style ozone, ou gaz hilarant, et je réalisais que ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé... (depuis l'apiculteur* ?)
Je ne peux évidemment pas ranger dans cette catégorie mon copain à la voiture rouge ou le papa de M, dans un cas, il ne s'agit que de sexe, et dans l'autre que de fantasme... Bien que prochainement sénile, j'arrive encore à faire la différence, ouf!

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21 septembre 2005

mercredi

(avant : 8h)
J'aime bien ces mercredis qui commencent comme une liste de commissions : " enveloppes à bulles / cartes photocopie / acheter les timbres /récupérer les programmations à midi / envoyer le cd en recommandé / lait / libé / ..." D'abord on liste, et au fur et à mesure on raye...
Ce matin c'est un peu frisquet (bientôt à nous le "temps de Toussaint") j'ai redormi une heure après la sonnerie du réveil (plaisir pervers) mais le coup de sonnette de l'agent EDF à 7h45 m'a obligé à sortir du lit. Mais comme dit mon ami P. "un froid sec est sain." !
Commencé le bouquin de Joel Egloff L'étourdissement, dont je ne peux pas m'empêcher de vous recopier quelques lignes : " J'ai des souvenirs qui ressemblent à des oiseaux mazoutés, mais ce sont des souvenirs quand même. On s'attache, même aux pires endroits, c'est comme ça. Comme le graillon au fond des poêles."

(pendant 1: midi)
Voilà voilà les choses se biffent au fur et à mesure sur la liste. En plus il fait beau ("après dissipation des brumes matinales") il y a des travaux un peu partout en ville, et donc refleurissent les baudriers fluo (orange et citron) ainsi que les papas qui les habitent (j'ai regardé mais je n'ai pas pris de photo! J'irai peut-être refaire un tour cet après-midi, quand il fera encore un peu plus chaud) petite déception lors de mon promenade matinale (celle que je mets entre parenthèses) : point n'y ai rencontré mon ami à la voiture rouge, comme je l'espérais un peu... Tant pis pour lui, c'était le dernier mercredi matin avant... longtemps! J'en ai profité pour lire Libé les Inrocks, etc... Pas perdu mon temps donc! Pause déjeuner et  retour à la maison (déception, il n'y a dans la boîte que Valeurs Mutualistes, qui passe aussitôt au recyclage) et j'y retourne (finir de rayer les courses de la liste!)

intermède : théorie dite "de la demi-journée"
Fort de mon bientôt demi-siècle de vida, je pourrais affirmer que, de même que personne n'est tout à fait complètement bon ni idem mauvais, chaque jour que nous vivons fonctionne suivant les mêmes principes : ni tout noir ni tout blanc : si une journée commence très bien, il ya de fortes chances qu'elle se termine en eau de boudin, ou , tout du moins , en eau plate. Donc, on a -normalement- droit à au moins une demi-journée bonne chaque jour. Mais mais mais on peut continuer (boîte de vache qui rit et mise en abyme) : si une demi-journée commence bien, il y a des chances pour que... et ainsi de suite : si une demi-demi-journée etc... au secours!

(pendant 2 : 16h) Pratiquement tout a été rayé sur la liste ; il y a eu pas mal d'allers et retours (dont certains eussent pu être évités mais bon...) , et pour me "récompenser" (théorie des strokes positifs, merci l'analyse transactionnelle!) je suis allé un peu aux mûres* (les fidèles comprendront, les autres n'ont qu'à demander et il leur sera répondu) et ma foi j'ai fait une excellente récolte (c'est rare que j'arrive à l'échange de prénoms et que je donne mon numéro de téléphone, mais, là, je ne pouvais pas faire moins, gentiment invité que j'ai été par lui dans la cabine de son truck...)
Précision pour le lecteur une bonne fois pour toutes : oui oui j'ai un faible pour les routiers...

(après :23h)
Un autre jour est passé et ne reviendra plus. Ce fut un mercredi, ce fut un beau mercredi... Ce soir, pour terminer tout ça en beauté, suis allé au bôôô cinéma pour voir CADEAU DU CIEL de Dover Koshashvili (dont j'vais déjà beaucoup aimé le premier film, MARIAGE TARDIF ), c'est plus facile à se rappeler que Apichatpong Weerasethakul , mais c'est pas mal non plus dans le genre), et j'ai BEAUCOUP aimé celui-là z'aussi ; Viril de chez viril pourrait-on dire (ceci explique-t-il celà ? en partie je pense!) Portrait de groupe d'un gang de bagagistes dont on apprend progressivement qu'ils appartiennent à la même famille (sous la férule d'un patriarche gratiné), de leur préparation d'un improbable hold-up, et surtout de leurs relations problématiques, cahotiques,  avec la gent féminine (on a droit je pense à à peu près tous les cas de figure) C'est un peu bordélique, à fleur de peau, ça gueule, ça s'empoigne, ça roucoule, ça se donne des coups de couteau ou ça se pique les petites culottes... ça n'arrête pas! en plus, la collection de chemises fleuries et de polos à ramages des protagonistes mâles du film fait un peu (fashion parlant)  pendant à la collection de robes insensées de Maggie Cheung dans IN THE MOOD FOR LOVE... rien qu'au niveau des costumes, ça justifie le prix du billet je pense! Des cadeaux (du ciel) comme ça, j'en veux, j'en redemande!
Dommage, on n'était que deux dans la salle ! (la programmation nouvelle est partie seulement cet après-midi!)

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20 septembre 2005

mardi

De retour du cinéma.
Plaisir de voir tous ces gens assis dans cette grande salle, pour "notre" ouverture de saison. Plaisir d'en connaître une grande partie. Plaisir (un peu pervers) du gag dit "du tirage de la tombola" (chaque année on fait fort je trouve, n'est-ce pas E ?) Plaisir de discuter après, devant le bôôô cinéma ("Vous êtes ici chez vous" mais bon c'est fermé), un peu dans le froid, avec les visages un peu rouges juste éclairés par l'enseigne  restée derrière seule allumée.
Le film ? Les Ames Grises, d'après le roman de Philippe Claudel. Je l'ai trouvé un peu "amidonné" (certain de mes amis l'a qualifié de "propre sur soi"...) J'avais bien aimé le roman de Claudel, je me souviens même précisément de l'endroit où je l'ai lu!) j'avais été sensible à son style précieux, suffisamment fort pour "faire passer" une histoire somme toute assez fétide et glauque. Le film est, me semble-t-il (si je me réfère aux souvenirs que j'ai du livre) relativement fidèle. Mais avec les mots en moins. Il y avait dans le roman une scène ignoble (celle du soldat), et que j'appréhendais de revoir traitée dans le film. Elle est bien là, heureusement adoucie par le fait qu'elle est raccourcie (heureusement d'ailleurs sinon j'aurais je crois quitté la salle, déjà que je ne l'ai vue que très partiellement entre mes doigts et derrière ma paume). Dommage!

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19 septembre 2005

lundi

Belle journée...
Ca y est j'ai annoncé aux gamins mon départ à Besançon en stage de formation... Réveillé ce matin de bonne humeur dans mon t-shirt cadeau d'hier soir (photo suit) une histoire de rêve idiot que j'ai hélas oublié... Un autre cadeau au courrier ce midi, de mon amie Sol (a web encounter) : AUTANT EN EMPORTE LA FEMME d'Erlend Loe (je lui avais précédemment offert le précédent bouquin du même auteur : NAÏF.SUPER), avec une belle carte postale d'un maître-nageur... sympathique (une statue). Puis ce soir d'autres cadeaux encore , transmis par Pépin : un cadeau de Geneviève, (terre de lumière coucouron), et une affiche et un tract (que j'ai conçus pour La Gitation). Fait un peu peu froid ce soir en rentrant à l'appart' (ils annoncent 6° pour demain matin et je les crois aisément)
J'adore faire des cadeaux, mais j'adore aussi en recevoir (c'est humain), mais je suis surtout sensible à ces cadeaux non "rituels", sans raison, sans date, comme ça, pour le plaisir, pour se sentir un terroriste du bonheur (mafalda) , cadeaux de non-anniversaire, cadeaux de printemps, cadeaux de retour, cadeaux du matin... De ces présents qui te font venir les larmes aux yeux que c'en est que du bonheur pur...

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