Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

lieux communs (et autres fadaises)

9 janvier 2006

intouchable

Vous savez, vous roulez et vous vous faites arrêter par la maréchaussée pour un contrôle. N'importe lequel. Vous avez le sourire. Vous vous en fichez, vous êtes absolument détendu : vous ne rouliez pas trop vite, la ceinture était mise, les papiers sont en règle, les pneus neufs, le contrôle technique ok, l'assurance valide, vous n'avez bu que de l'eau gazeuse, vous ne consommez pas de drogue, n'écoutez pas de la musique sur des cd piratés, et vous ne buviez ,ni ne mangiez , ni encore moins ne téléphoniez  en conduisant. Vous êtes sûr de vous : inattaquable!

Et bien ce matin, c'était un peu mon état d'esprit, mais pour une toute autre raison : la satisfaction d'avoir fait mon travail. Tout ce qu'il y avait à faire. J'ai bossé d'arrache-pied, j'ai quasiment vidé la cartouche de l'imprimante, il a fallu que j'aille emprunter un peu de papier à l'école, mais je l'ai fait.
J'ai réussi à terminer une, deux, trois choses (non pas que je sais d'elle) que j'avais à faire et qui traînaient depuis un certain temps déjà.
Le plaisir du travail accompli. Et pourquoi j'ai réussi ? Parce que j'avais envie de bosser, et pourquoi ce ? Parce que j'avais réussi à libérer un peu de mémoire vive (tsss  j'écrivais mémoire vide) et donc du coup le cluster créativité pouvait à nouveau se mettre en activité. Voilà.
Encore un triomphe de la volonté
(hihi , c'est grave docteur ?)

imgp6907

(C'était noyel, alors ils ont décoré la grue avec des guirluches...)

9 janvier 2006

intimité (2)

(à propos de messieurs tout nus...)

Après avoir évoqué mes débuts (les jeunes années), voici donc la suite de mes émois et aventures iconographiques.
Les revues "originelles" (celles des années 70, les pionnières) avaient progressivement disparu, des magazines américains juste un peu francisés envahissant le marché, érigeant le formatage en règle absolue (jeunes, lisses, épilés, bodybuildés, insipides) les salles de cinéma porno étaient en train de disparaître , asphyxiées par la règlementation sur les films X et l'invasion de la vidéo, les bouquins de photos atteignaient des prix astronomiques, à la télé il fallait être très observateur et très patient pour surprendre une mâle anatomie dans un reportage furtif, le minitel c'était sympa question échauffement, mais c'était sans image...bref,  la disette en quelque sorte, il fallait faire quèq'chose, trouver une issue de secours.
Et l'internet fit son apparition... (tadadam!) Le ouaibe, comme je l'ai déjà dit, a très vite signifié pour moi le libre accès à toute l'imagerie pornographique mondiale. Plutôt toute l'imagerie virilement sexuée. The full frontal male nudity.( Il n'y avait que les américains pour mettre ça en mots ; ça signifie que non seulement c'est un monsieur, qu'il est tout nu, qu'on le voit de face et avec le kiki à l'air )
J'ai une âme de collectionneur, je me suis donc mis en chasse dès que j'ai pu brancher mon ordi... La première fois que je me suis connecté, je n'avais qu'une adresse où aller, un sésame unique : le site de la revue Bear, qui fut donc un peu la Bonne Marraine pour le Cendrillon du ouaibe que j'étais. De site en site, de lien en lien, je me suis rapidement constitué une bonne liste de favoris (mais je pense que bien peu ont survécu au fil des ans...)
La première constation que j'avais faite à l'époque (et qui rejoignait un peu mon émoi originel lorsque, ado, j'avais découvert qu'il existait des journaux de monsieurs tout nus) c'était le nombre absolument faramineux d'appendices males qui étaient dévoilés, dans toute leur(s) diversité(s) tant anatomique que géographique : ce besoin de montrer son kiki (et donc d'être vu) m'apparut comme une caractéristique spécifique et universelle de la gent masculine. Tant mieux pour moi!
J'ai donc affiné mes recherches, affûté mes goûts. Ce qui m'intéressait, je l'ai déjà dit, et je m'en suis rendu compte très vite, ce n'était pas la représentation photographique pornographique (assez vite fastidieuse), mais plutôt de voir des mecs à poil (tout seul ou entre potes), le genre de photos de troisième mi-temps qui figurent au mur de pas mal de club-houses de rugby (et auxquelles hélas on ne pouvait avoir accès jusque là ), ou photos de vacances de jeunes gens (l'arrivée du portable qui prend des photos aura été d'une grande aide, même si on perd ici en qualité d'image ce qu'on gagne en spontanéité), enfin de mecs en train de chahuter. 
Le ouaibe, c'est la démocratisation du kiki! ("à la portée de toutes les bourses..." hihi!)
Il y avait un site que j'aimais beaucoup dans le genre, (à la naissance duquel d'ailleurs j'ai assisté) qui s'appelait Straight Lads Polaroids et qui s'était spécialisé là-dedans. Oui, ce que je préférais, ce n'était pas de voir des homos en train de faire l'amour, mais plutôt des hétéros en train de faire les cons.
J'avais découvert un site nommé Woody's Hangout où le ouaibmestre invitait des jeunes mecs un peu bourrins de base comme j'aime (qui se revendiquaient maçons, couvreurs, mécanos...), à venir faire des petits shows quotidiens devant sa cam, seuls ou à deux (Je me souviens notamment d'un certain Bobby dont je guettais avidement les apparitions...) Ca, c'était la deuxième période, celle des cams. Ca m'émerveillait de penser que, comme ça, en claquant des doigts, on pouvait voir un mec, qui était peut-être à des milliers de kilomètres, vous offrir le spectacle de son intimité.

Les photos qui me touchent le plus, c'est celles où le sujet (de plus en plus je me suis fixé sur les "average guys" ou les "boys next door", autrement dit en français les mecs "moyens", normaux", ceux qui pourraient être votre voisin de palier, mais, euh... ça n'arrive jamais! ) est photographié dans son environnement naturel : Il y en a qui posent sur leur canapé, dans leur salle de bain, dans la cuisine, dans l'atelier, au bureau, ou même dans leur bagnole... Tout est bon, pourvu que ce soit personnel.
On est bien -d'une certaine façon- dans une figuration du réel, bien loin des décors vides et/ou chichiteux  et des photos artistiques de modèles prises (les photos!) en studio. Beurk, ça je ne peux pas. Trop vide.
J'ai besoin de ces marques d'authenticité, tel tableau très moche au mur, tel bureau encombré, tel cendrier plein, tel lit défait, telle salle de bains encombrée, bref, de ces imperfections, de ces détails attendrissants que le sujet a , peut-être involontairement, comme laissés échapper. Une façon de dire "regardez, je n'ai pas triché, me voilà, in situ, tel quel."


Une source prodigieuse de documents s'était constituée grâce aux newsgroups de yahoo. C'était un système très convivial de mise en commun d'images par courrier sur le thème qu'avait déterminé le webmestre. On s'abonnait à un groupe, et on recevait les messages (et les photos) par courrier. C'était parfois très pointu, mais,ainsi, la masse iconographique croissait quasi exponentiellement. Et un jour, yahoo, en père la vertu soudain moraliste (sous la pression des ligues catholiques et bien-pensantes ? ) a commencé à organiser le nettoyage sauvage de tout ça, tel Hercule dans les écuries d'Augias, détruisant des groupes sans préavis, dès que la dénomination pouvait avoir un petit quelque chose d'offensant, et surtout ne donnant plus la possiblité d'organiser le stockage des images. L'un après l'autre, je les ai vus disparaître, impitoyablement éradiqués, asphyxiés... Ah le bon temps était (déjà) fini...
De bon temps il sera à nouveau question à présent, puisque le seul survivant de ces groupes auquel j'ai pu rester abonné continue d'accomplir, il me semble, un travail admirable, et quasi-unique, d'archivage et de stockage de ce qu'ils appellent les "gay historical pictures", au sens large d'ailleurs, puisque il s'agit de conserver le maximum de traces, photographiques, picturales, graphiques d'une activité homoérotique historique. Représentations viriles, et ce dès l'apparition de la photographie, avec des documents aussi rares (parce que que familiaux très souvent) qu'émouvants. C'est là que je vais régulièrement me ravitailler en images noir et blanc ou sépia (comme celles que j'ai utilisées pour mon "calendrier 2006"), images qui sont, je crois, celles qui me sont devenues progressivement les plus chères.
(Plus je vieillis, et, c'est mathématique, plus je deviens nostalgique!)

ghp_44667850536227740952587585109

8 janvier 2006

conseils

(Ce qui suit vient de m'être aimablement communiqué par mon hébergeur, sous le titre "ce que les garçons détestent..." Je vous le livre donc tel quel , sans y changer une virgule... Prenez-en de la graine, les copines -et les copains aussi, bien sûr!-)

"1/ Gare aux poils !!!
Les poils des jambes, attention quand ça repousse !!! Rares sont les mecs, en France tout du moins, qui aiment faire l'amour avec des cactus...

2/ Penser à l'apéro avant de passer à table !!!
Les hommes aussi aiment les préliminaires, rien de mieux donc que de lancer quelques petites attaques préliminaires, avant de prendre le donjon d'assaut !

3/ Lui parler des tes ex.
Les garçons cherchent maladivement à se comparer aux autres garçons : taille de l'engin, durée du rapport... Quoi que tu dises, il l'interprétera comme ça l'arrange !!!

4/ Tétons sensibles, s'abstenir !!!
Les garçons aussi ont des tétons qui sont sensibles ; mais attention, comme pour les filles, il ne s'agit pas du joystick de ta PS2, si tu les tords dans tous les sens il y a des risques que la machine court-circuite !

5/ Le laisser se débrouiller seul avec la capote...
Ce moment délicat où il faut sortir la capote et l'enfiler peut facilement casser l'ambiance, surtout si tu le laisses s'en charger seul ! En prenant les choses en mains, il en sera d'autant plus excité. En plus, si un jour tu tombes sur un blaireau réfractaire au latex, avec ton expérience, tu pourras assurer à sa place !!!

6/ Attention aux décibels !!!
T'as l'habitude d'être plutôt bruyante ? Si ce n'est pas le cas de ton mec il risque de se demander ce qu'il t'arrive, surtout si vous faites ça sous l'auvent de la caravane familiale pendant que ses parents dorment, enfin essayent de dormir !!!

7/ Objet fragile, à manipuler délicatement !
Ses coucougnettes sont des petites choses fragiles qu'il faut manipuler avec précaution ! Attention donc quand tu te frottes avec excitation contre lui, s'il arrête de respirer pendant plus de trois secondes et qu'il devient tout bleu, c'est que t'as tapé dans le mile !

8/ Croquer n'est pas jouer !!!
Les dents servent à croquer, qu'elles cognent un peu lors d'un baiser peut passer, mais gare à la panique de Loulou si tu t'en sers aussi pendant la fellation...

9/ Caresses énervantes !!!
Evite de tripoter popol trop vivement juste après l'éjaculation. A ce moment du câlin, l'engin de ton chéri est trop sensible pour supporter de vives caresses !!!

(...)

imgp3902

8 janvier 2006

micro4

J'ai commencé l'année 2006 en voyant le même film que celui par lequel j'avais terminé l'année 2005.

*

En se penchant, il me montre plus bas que la ceinture de son boxer Dim.

*

Le bonheur pervers d'avoir un portable mais de n'en avoir donné le numéro à personne.

*

A trois heures du matin le premier janvier sur la Place St Pierre.

*

On m'a téléphoné pour me proposer de décontaminer l'adjoint à la culture lors d'un vernissage.

*

The gap.

*

Est-ce censé de respecter quelqu'un qui ne le sait pas ?

*

Fidèle gastro.

*

Pour ses étrennes, le négociant en vins lui a offert du beaujolais nouveau "fabriqué à l'ancienne"

*

imgp6526

8 janvier 2006

quarante-neuf

(ça vient de chez Tiger....)

7 choses que j'aimerais faire avant de mourir
-
ne pas être à découvert
- le tour du monde
- ouvrir une bouquinerie/salon de thé/galerie d'art
- perdre mon bide
- récupérer mon odorat et mon goût, et ce définitivement
- écrire un vrai roman et être publié chez Minuit (nrf à la rigueur)
- ***

7 choses que je fais bien
- le gâteau au chocolat
- ne rien faire
- mettre en page avec Publisher
- piquer un fard pour un oui pour un non
- l'amuseur en société
- aller au cinéma tout seul
- mater

7 choses que je ne peux pas /sais pas faire
- attendre
- manger au restau tout seul
- rester calme quand on me fait une remarque
- draguer un mec potablement
- mécanique/bricolage
- rouler un pét' sans rouleuse!
- réagir à la violence

7 choses qui m'attirent chez le sexe opposé
-
le sourire
- les yeux
- les petits cheveux dans le cou
- le calme et la patience
- les confidences
- la peau
- leur mari (merci catherine lara!)

7 choses qui m'attirent chez le même sexe
-
le cul
- le kiki
- la barbe
- les yeux
- les avant-bras
- les poils
- allez, va, tout, finalement !

7 choses que je dis souvent
- Putain
- La vie est cruelle ,mais c'est la vie
- Va chier connard
- Ouah zyva, eh!
- Quand on veut on peut (et quand on aime on ne compte pas)
- Les regrets sont stériles
- C'est grave docteur ? (en italique, de préférence)

7 béguins pour des célébrités
-
Emir Kusturica
- Laurie Anderson
- Gilbert Melki
- Hélène Fillières
- Christine Angot
- David Morse
- Dani

imgp4269

7 janvier 2006

rewind

imgp6809

2005 ce fut

un congé de formation, un bonnet gris et noir  à rayures, un festival de cinéma à Belfort, une 205 rouge pourrie, un cinéma à Lisbonne, un cimetière à Londres, 3 voyages en avion Paris/Lisbonne, Lisbonne/Londres et Londres/Paris, quelques représentations de La Gitation,à Vesoul, à St Louis, à Coucouron, une nuit très pénible au Formule 1 de St Louis,  une expo Rebeyrolles, Bernadette Lafont et Laslo Zsabo "en vrai", deux affiches pour Pépin (une facile et une difficile), une semaine à St Mamers du Gard, une participation à EuroM*** avec Dominique, la mort de Fred, des photos des ouvriers du chantier de la Place du Marché à Besac, une série de coups de fil avec ma soeur pour une histoire d'héritage en Espagne, des cartes de visite bleues magnifiques, ***, "elle est à l'ouest", "lieux communs (et autres fadaises)", la découverte du monde des blogs, quelques nuits d'été un peu torrides, le bôô cinéma enfin à Vzoul, Narbé, le papa de M., le non au référendum, une expo de marque-pages, Florence Aubenas, Photoshop et autres Illustrator, un bouquin de Lucas Samaras, comment réaliser des photos bleues en modifiant la balance des blancs, un p'tit voyage à Paris pour mon anniversaire, une visite au Père Lachaise, le V & A grâce à Thierry, la Foire aux Livres ( Belfort encore!), le MK2 Beaubourg, une énorme doudoune, des huîtres chaudes, un agenda raté mais c'est pas de ma faute, quelques routiers amicaux, et d'autres moins, le non-retour de mon copain pâtissier, quelques départs en retraite, Be with me, Jonas Gardell, du théâtre en appartement un peu éprouvant pour mon neurone, une soirée cuisses de grenouilles, quelques Lieux Communs, un résultat de 130 à "testez votre Q.I", une belle fête du jardin à Villers-Ch, l'expo de Za sur le dos, le premier Noël "à Champlitte à Paris", les jardins à Arc-et-Senans, ...

7 janvier 2006

attente

Deux bribes qui me sont revenues, l'autre soir. Et qui fonctionnent conjointement.

La première, c'est une image de Snoopy, assis, les yeux fermés, immobile. Passe Lucy, léchant une glace, qui le voit et l'apostrophe en disant (à peu près) "Tu aimerais bien que je t'en donne , hein ?" puis lui rit au nez. Elle part, Snoopy reste seul. Immobile. Et, sur la dernière image, il pense simplement "Qui n'espère rien n'est pas déçu"

La deuxième, c'est dans le film Corps à coeur, de Paul Vecchiali ("que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaîîîîtreeu..."). C'est vers la fin, une scène très courte, où le héros, (Nicolas Silberg) qui vit un gros chagrin d'amour à cause d'une pharmacienne, discute avec son patron (il est garagiste). Là il apprend que le patron en question est amoureux de lui, en silence depuis des lustres, et lui propose alors de passer à l'acte, en disant (à peu près) "Un amour pareil, on n'a pas le droit de le laisser passer...".
Et l'autre refuse.

Je ne sais pas pourquoi, mais elles sont dans mon esprit indéfectiblement liées.

7 janvier 2006

family life

Vous n'avez jamais ressenti ça ?
Des gens, dans un groupe où vous ne vous connaissez pas (mais où vous serez amenés à vous côtoyer pendant un certain temps) et , au milieu de ce groupe, où vous ne connaissez encore personne, il y a des gens dont vous sentez quasi immédiatement qu'ils font partie de votre "famille" (prenons le terme dans son acceptation affective , au sens large).
Question d'affinités, d'accointances, d'atomes crochus, d'attrait réciproque, (d'attraction, d'attirance ? ) Tiens c'est drôle tout ça commence par la même lettre, ce n'est peut-être pas fortuit, ça serait-y pas quasiment ça le b a ba de toutes relations sociales ? (on peut toujours rêver...)
Comme toujours, à (me) poser des questions dis papa c'est quoi cette bouteille de lé ? A chercher la p'tite bête, à vouloir comprendre, expliciter, rationaliser. Démonter.
Pourquoi, avec certaines personnes, ça passe tout de suite (adsl relationnel) et d'autres tout de suite pas (et tout de suite jamais, d'ailleurs !) Inné ou acquis ? (hihi) Selon quels critères ? A cause de quoi ?
So much questions, and so few answers. Même pas d'answer du tout!
Voilà, aux bozarts c'est comme partout ailleurs. Il y en a qui sont de ma famille, définitivement, et il y en a d'autres qui ne le seront jamais, et ce tout aussi définitivement!
Ca tient à quoi au départ ? un détail physique ? une façon de s'habiller ? une couleur d'yeux ou de cheveux ? un mot ? un sourire ? un regard ? une odeur ?
C'est quand même mystérieux tout ça, ça tient de la chimie, de la météorologie, de la physique, mais en général, très vite , on sait.
Peut-être que c'est le fait d'être "un vieil orphelin qui ne veut pas grandir" (dixit jadis, et assez justement d'ailleurs, mon amie Catherine P., exilée dans sa cure de C., et dont j'ai appris qu'elle lisait parfois ces lignes... Hello Catherine!) qui me pousse à envisager les choses sous cet angle.
A vouloir reconstruire de bric et de broc une chimérique famille "relationnelle" ?
Non, non. Juste penser que ces liens-là, même virtuels , existent : une telle pourrait être comme ma soeur jumelle, un tel comme un petit frère à défendre, celle-ci voudrait quasiment être ma mère, et cet autre pourrait être l'oncle qui m'emmènerait en vacances, et ces deux-là encore les petits cousins insupportables, et lui, là-bas, un genre de papa ?  and so on...
Les liens familiaux, on finit par s'y attacher.

imgp6898

6 janvier 2006

montage

allez voir !
(et tapez, par exemple "chorizodoux")
c'est rigolo...

6 janvier 2006

mille-feuilles (les miettes)

J'avais d'abord mis comme titre écrits (et chochotement), que je trouvais pas mal, mais bon, autant terminer cette trilogie dite "du mille-feuilles" (suite et fin donc des gambergeages dans la voiture)

Le premier point, c'était pour expliquer que je me sentais comme mon ordi, quand j'ai lancé Shareaza pour télécharger des choses (je sais, c'est mal, mais j'ai l'habitude de soigner le mal par le mal...) et que je veux, par exemple, bidouiller un machin sur Publisher. Ca rame!
Ben en ce moment, au niveau création personnelle, c'est pareil : ça rame grave de la mort. J'ai des trucs à faire pour les bozarts et je traîne lamentablement. Sec. Pas le bout de la queue d'une idée. En panne, quoi.
Jusqu'à ce que je réalise que bon sang mais c'est bien sûr c'est pas ma faute! Je n'ai plus assez de mémoire vive disponible !  Ce blochounet ici présent me prend  beaucoup de temps et d'énergie (je ne sais pas d'ailleurs si on s'en rend vraiment compte...) et le peu restant est court-circuité par les idées troubles relatives aux messieurs (enfin, comme dit Roland Dubillard in Les Diablogues "la luxure me dévore"...)
Ce qui fait que ma bande passante est réduite au mini. Faudrait que je réussisse à fermer un de mes programmes mentaux en cours (ce programme est actuellement en cours d'utilisation et ne répond pas), que je gagne de la place sur mon disque dur interne, que je me défragmente, voire que je me reformate total.
Y penser.

Car, vous je ne sais pas, mais pour moi, ici, présentement, cette activité bloguesque a commencé à prendre de plus en plus de place et d'importance, (voui voui exactement, l'image de l'engrenage et que tu mets juste le bout du petit doigt et que schlong! il te grignote tout jusqu'à l'omoplate...) à tel point que je me demande parfois si je ne suis pas en train de devenir spectateur de ma propre existence, pour mieux en devenir le narrateur.

Se  regarder vivre au lieu de vivre vraiment.
Oui, finalement.
Bon je vous laisse (hihi) je vais aller vivre un peu. (Pause)

ps : Vient de me revenir in extremis ce truc qui m'avait échappé hier (voir mille-feuilles 1) il s'agissait d' attente. J'y reviens donc un poil plus tard!

imgp6442

Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 384 724