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lieux communs (et autres fadaises)
29 avril 2013

micro118

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(au magasin de disques, en chuintant, et fort)
"Marie-Claire Alain est décédée, vous avez des cd ?"

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 il semble que mon petit rosier à fleurs blanches ait trépassé pendant l'hiver

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pour maigrir de 900g à la pesée, il suffit d'enlever le t-shirt de nuit et le caleçon

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Comme la vie ne l'avait ne l'avait pas beaucoup épargné,
il n'avait lui non plus pas épargné grand chose...

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dimanche 14 avril, LE SOLEIL
juste envie de rester, comme ça, assis dehors et rien d'autre

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à la livraison, paie-t-on le fuel au taux du jour, ou bien au taux du jour où on l'a commandé ?

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 une belle journée passée à ne rien foutre

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Incomplétude / inachèvement / imperfection

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les Levantins

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partir en prenant bien soin de ne rien oublier

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connards qui klaxonnent (ah ça doit être un mariage)

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combien de photos vais-je conserver sur les 1500 que j'ai prises ?

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28 avril 2013

retour de vacances

Je reviens de Paris, Christine est venue me chercher à la gare, il pleut et il fait froid (dans la maison, il fait 16°, je remets le chauffage...) C'est l'avant-dernier jour des vacs (enfin, technically, quand j'écris ce post c'est le dernier!) tout à l'heure je suis sorti avec mes voisins d'en face manger des frites/merguez à 10m de chez moi dans le froid (c'est le vide-grenier rituellement annuel, et faut bien faire marcher le petit commerce - et encourager la vie associative locale -) j'ai à peine commencé à vider ma valise : le linge sale est toujours dans son sac (faut que je fasse une lessive!) j'ai juste sorti les livres que j'ai achetés à Paris :

(par ordre de taille, tiens, pour changer)
SORRY de Zoran Drvenkar (3€ chez Boulinier) lu
LE CINEMA COMMENT CA VA d'Alain Bergala (2,5€ chez Mona lisait) lu
QUELQUES MOUSQUETAIRES d'Hervé Le Tellier (4€ chez Mona lisait)
COMME UN SEUL HOMME d'Hugues Royer (2€ chez Boulinier) lu
JOURNAL EN RUINES de Noël Herpe (9,80€ chez Gibert) lu (enfin, en train de)
SANS RIVE de Bruno Krebs (1€ chez Gibert)
LA THEORIE DE LA LUMIERE ET DE LA MATIERE d'Andrew Porter (1€ chez Gibert)
DEAD BOYS de Richard Lange (2,5€ chez Boulinier)

et les ai posés sur l'étagère...
Dépouillé le courrier : les Libé (heureusement que je suis abonné!), le calendrier de pépin, le coffret des Lutins du court-métrage 2013, et mes journaux de programmes de télévision...

Pantoufles...

28 avril 2013

trou de rat

FANTÔME
de Jo Nesbø

Enfin! La dernière enquête de Harry Hole a été traduite! J'étais tellement impatient que je l'avais acheté en précommande... Je l'ai reçu le mercredi (ou jeudi ?) je l'ai commencé illico, et l'ai emporté avec moi à Paris, où je viens de le finir ce matin...
Autant le démarrage du bouquin ne m'a pas véritablement emballé, autant la fin est de très haute volée (les deux dernières parties sont fabuleuses!) Le genre de bouquin qu'on referme à regret, qu'on quitte à reculons, sur la pointe des pieds. La construction est un peu inhabituelle puisqu'elle alterne le récit fait par un cadavre et l'enquête faite par notre Harrychounet sur l'assassinat dudit cadavre (les récits se croisant, bien sur, in extremis). Le petit problème étant que c'est Oleg, le fils de Rakel, la chérie d'Harry (voir Le bonhomme de neige) qui est suspecté, et que tout l'accuse...
Oui, c'est vrai, j'ai trouvé le début un peu laborieux (l'exposition des multiples personnages, conjuguée aux hisoires de came, de junkies, et de mafieux russes ne suscitant pas mon enthousiasme). Mais, une fois que la machine est lancée, Mamma mia! La mamie, justement, qui était dans mon compartiment, me regardait du coin de l'oeil, comme avec inquiétude, elle a du avoir peur, à un moment, que je ne me mette à le dévorer, au sens propre, tant j'étais accro! J'ai lu les 300 pages du milieu d'une traite (et dans le train) sans pouvoir décrocher.
Comme d'hab', Nesbø se plaît à égarer à dessein le lecteur (souvent en fin de chapitre) en employant un terme intentionnellement vague, ou en donnant un détail précis, celui qu'attend le lecteur, mais en omettant sciemment la précision utile et/ou nécessaire, et, à plusieurs reprises, on se fait ainsi délicieusement rouler dans la farine, parce que l'auteur l'a voulu ainsi...
Comme d'hab' aussi, on pense à un moment que la boucle est bouclée, et on se demande comment l'auteur va remplir les 100 ou 200 pages restantes, et puis non, pas du tout, on repart pour un tour sur les montagbes russes ou le grand huit de la narration Nesbøienne...
Une nouvelle étoile plutôt brillante, dans la constellation d'Harry Hole (puisqu'on est dans les métaphores cosmogonisues, il serait peut-être mieux venu de parler de trou noir, tant la tonalité d'ensemble est plutôt sombrinette et désespérée...) Reviens, Harry, on t'aime!

Fantôme

 

27 avril 2013

global ment

PROMISED LAND
de Gus Van Sant

Avec Gus, on ne sait jamais... Va-t-on tomber sur de l'hypnotique expérimental sublime ou du mainstream bourrinant claudiquant ? L'incertitude est délicieuse, d'autant plus que Matt (Damon) est associé aux deux extrêmes (Gerry, chéri chéri et Will Hunting, par exemple). Le film est dit "de commande", écrit par Damon qui devait le réaliser mais qui 15 jours avant le début du tournage, a passé la main à son pote Gus, qui n'a pas refusé.

(mine de rien, dix jours ont passé, vacances à paris et tutti quanti...)

Un film agréable, très très joliment mis en image, même si "de commande" (mais tous les films de Van Sant ne sont-ils pas "de commande" ?), même si la fin en est un peu trop angéliquement youp-la-boum (l'industriel sans âme découvrant in extremis que la pollution c'est mal, je caricature à peine) qui vaut surtout (peut-être que je vais citer de mémoire une ou plusiuers des critiques lues depuis ?) par la peinture d'une Amérique bouseuse profonde (les "rednecks") celle des laissés-pour-compte par ces salauds de technocrates, une peinture juste et touchante, et surtout, surtout, par la présence d'une Frances Mc Dormand, elle aussi exceptionnellement juste et touchante (ah, sa scène de karaoké...), qui vient contrepointer agréablement le jeu un peu monolithique de Matt Damon (dont j'aime surtout le postérieur solide de percheron, voilà un argument cinématographiquement i(nco)mparable, n'est-il pas ?).

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20 avril 2013

morilles

(le barbuchounet IV)

écrire tout de suite tant que c'est chaud, avant que ça ne s'évapore...

je ne voulais pas passer ce matin (oui, et puis non, et puis finalement oui) parce que je pars cet aprèm' pour une semaine et que j'avais envie de le voir

quel bonheur de voir un visage ami, et encore plus quand il s'illumine littéralement d'un sourire au moment il vous voit (lorsqu'on se tutoie) entrer (oui ça fait comme on dit "chaud au coeur", d'autant plus que ce matin il faisait très froid)

je en suis pas resté longtemps, j'avais juste envie de parler 5 minutes

(où il a été question d'affiches de films, de morilles, de Champagney et de Paris...)

j'aurais voulu être le verre de café qu'il tenait entre ses mains jointes (hihi)

oh ce sourire ce sourire

(chat du Cheshire)

20 avril 2013

la mailleure façon de marcher

LE TEMPS DE L'AVENTURE
de Jérôme Bonnell

Emmanuelle Devos est magnifique. (Posons ceci en préambule).
Je l'adore, et il y a dans ce film plein d'autres choses que j'adore : une scène de théâtre, un train, un coup de foudre, un répondeur, une journée à Paris, une jolie jolie musique (des fois Mozart et des fois Vivaldi) et deux voix superbes au téléphone (dont on apprend au générique de fin qu'elles sont celles de Françoise Lebrun et de Denis Ménochet...)
J'aime beacoup aussi Jérôme Bonnell (n'aurions-nous pas, d'ailleurs, programmé quasiment tous ses films dans le bôô cinéma ?) avec une tendresse particulière pour J'attends quelqu'un, déjà, d'ailleurs, avec la divine Emmanuelle Devos, mais aussi mon autre divine chérie, Florence Loiret-Caille...) Autant dire que j'y allais quasiment les yeux fermés (ce qui est un peu sot quand on va au cinéma), et qui plus est avec un sourire béat.
Oh le joli film, le doux film... un aller-retour de Calais à Paris qui se transforme en journée entre parenthèses, parce que rien ne va se passer comme prévu, et que notre Alix va se retrouver (sans téléphone et sans carte bleue!) à vivre une passion tout aussi intense qu'inattendue. Coup de foudre ferroviaire. Le petit bémol (juste en ce qui me concerne) c'est que Gabriel Byrne (le coup de foudre en question) n'est pas exactement le genre d'homme qui me ferait craquer moi (mais bon, je ne suis pas Alix, hein, et que, quand on a Denis Ménochet comme boyfriend ... moi je dis ça je dis rien, hein) il est so... british! Mais à part ça, il y a dans ce film des grands moments de petit bonheur (et des petits moments de grand bonheur, hihihi!), tout ça pour les beaux yeux d'Emmanuelle Devos (elle dit qu'elle a pris un coach pour la façon de marcher et pour parler anglais mais comme ça elle est absolument parfaite... comme Bunuel, je deviendrais presque un fétichiste des chaussures de femmes à talons qui font clip clop clip clop) que Jérôme Bonnell filme quasi amoureusement (le rôle a été écrit pour elle).
Ah, l'amour, l'amour! (soupir...)

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18 avril 2013

cerise intense

INCH ALLAH
de Anaïs Barbeau-Lavalette

"Les deux côtés, c'est comme pas de côté du tout." dit à un moment un des personnages. Territoires occupés. Les deux côtés, ce sont, bien sur, les juifs et les arabes. Que côtoie quotidiennement une infirmière canadienne en poste "là-bas", qui tous les jours passe les check-points, à l'aller puis au retour, y croisant sa voisine israélienne militaire qui l'y contrôle, avec qui elle passe ses soirées en civil, en boîte à Tel-Aviv ou bien ailleurs. Un pied dans Ajami et l'autre dans The bubble, pour situer (il me semble d'ailleurs en avoir reconnu un acteur).
La jeune infirmière est confronté à la "réalité du terrain", aussi poignante qu'absurde : la misère des camps de réfugiés, l'omniprésence de l'armée, et de la violence et de la stupidité, d'un côté comme de l'autre, de plus en plus tiraillée entre le côté israélien et le côté palestinien, chacun campant sur ses "bonnes raisons" et sur son "C'est pas de ma faute, c'est de la sienne" ou, variante "C'est pas moi qui ai commencé".
Où s'arrête l'humanitaire et où commence la politique ? Ou plutôt où s'arrête l'indifférence et où commence l'indignation ? "On" lui fait comprendre qu'elle est censée rester neutre, ne pas prendre parti ("Ce n'est pas ta guerre..." lui dit en souriant sa copine bidasse). Juste soigner les femmes, sans états d'âme. Elle a d'ailleurs une amie palestinienne, qui va bientôt accoucher, et qui fait le pendant avec sa copine "de l'autre côté". Jusqu'à ce que la mort d'un enfant (écrasé par un char), puis d'un deuxième, fasse irrémédiablement basculer la situation et qu'il soit alors question de choisir un des deux camps. Entre les deux mon coeur balance...
Le film est un long-flash-back qui vient expliciter la première séquence, mais ne se clôt pas sur elle, heureusement (?). Restera alors  l'image, belle, et autrement émouvante, de ce petit superman crasseux (qui trottine et se tait tout au long du film) en train de taper sur un mur pour tenter d'y faire un trou.

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17 avril 2013

comment tu t'appelles

(le barbuchounet part III)

Je suis venu tard, juste avant la fermeture (oui oui, c'est moi qui décide)

croisé Catherine samedi après-midi tiens tiens qui venait faire un tour par là justement...

et oui, encore, j'ai monté l'escalier avec le coeur rosissant comme une mariée

on s'est serré la main ça va ? ça va (et toujours ce sourire ce sourire qui me chavire oui oui ce sourire là)

ce qui était rigolo c'est que traînaient sur toutes les tables des bouquins dont la couverture parlait d'amour et de machins du genre (rigoler intérieurement en imaginant qu'il avait disposé tout ça à mon intention hinhin)

et juste à la fin comme il me parlait en embrayant soudain (heureusement) le tutoiement j'ai osé lui demander son prénom

en amour faut que ça soit moi qui décide au début (c'est moi qui aime l'autre au départ, jamais le contraire) mais après je me laisse porter par l'autre (paresse, ou comment disait Renoir , "digestivisme" hihi) là il avait donc fait sa part de boulot

en repartant me demandais si le bonheur que j'avais à le voir pouvait équilibrer (compenser) la tristouillerie qui m'envahissait quand je partais et que donc je ne le voyais plus (le jeu en vaut-il la chandelle ?) si je n'y étais pas allé, comme j'en avais au départ l'intention, j'aurais été moins joyeux avant 17h, et sans doute moins tristouille ensuite (étais-je vraiment dans le film que j'ai vu ensuite ? , "Aujourd'hui", justement tiens...)

se dire qu'il n'y a rien à attendre, et donc que qui n'espère rien n'est pas déçu (Snoopy)

les voilà donc mes maîtres spirituels es-espoir : un coup Tchekhov, et un coup Snoopy...

carte-postale-soldat-polu-amoureux

 

16 avril 2013

la belle et la bête

la balle et la batte

la belle et la bête

la bile et la bite

la baule et la botte

la bulle et la butte

(...)

14 avril 2013

la berge

LE FLEUVE
de Jean Renoir

Pourtant la copie était nickel, les images superbes, le technicolor étincelant
Pourtant on avait la chance d'avoir une intervenante qualifiée, passionnante
Et pourtant j'ai dormi, pas l'endormissement "grosse bouse", non, juste l'endormissement "je lutte pour ne pas m'endormir mais je m'endors quand même", le plus horripilant (on veut ne pas perdre le fil, mais on se rend compte qu'on ouvre les yeux, en réalisant donc qu'on les a donc fermés pour quelle durée on ne sait pas)
Ce n'était pas un sommeil hostile, juste le résultat de trop de mauvaises nuits, ou que sais-je
Oui, et au débat, déjà d'habitude j'ai du mal à poser des questions, mais là c'était bien pire, je ne connaissais même pas les prénoms de chacune des héroïnes! Juste me restaient des bribes, comme surnageant (me réveillant souvent, j'avais le sentiment de revoir la même scènes (les jeunes filles et le capitaine), la qualité de peau des Indiens, et un très beau discours (poignant) à l'enterrement d'un enfant...)
Mais ce que j'ai vu m'a tellement plu que je vais de ce pas m'acheter le dvd. Merci Carlotta!

film-le-fleuve9

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