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lieux communs (et autres fadaises)
12 avril 2013

c'est un mâle!

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11 avril 2013

on nous brouille l'écoute?

LA MAISON DE LA RADIO
de Nicolas Philibert

Je suis un assidu du monsieur. Qui fait du "documentaire" mais avec un "regard" particulier. Humain, tendre, poétique, attentif, vous avez le choix des qualificatifs. Un animal des animaux, La ville-Louvre, La moindre des choses, Le pays des sourds, autant de lieux ou de moments que l'on a découverts (ou re-) avec bonheur, parce que le monsieur justement nous avait pris doucement par la main pour nous y amener. Le propre étant de nous montrer les choses (prise de vue, cadrage, montage) à sa façon, et en laissant à l'image tout son pouvoir explicatif (jamais de commentaire ni de voix off). Des images donc qu'on pourrait candidement qualifier de "brutes" mais dont on sait combien elles ont pris de temps à naître, à être élaborées, et, surtout, à être choisies dans leur arrangement.
Ici, c'est ça. Sur les kilomètres de rushes qu'il a filmés, il a choisi de nous en présenter 1h45. Moi qui n'écoute pas (trop) la radio, je suis donc quasiment en terra incognita (ah si, j'avais juste reconnu les voix de Frédéric Lodéon et de la dame de la météo marine...). Où il est , donc, question de voix, d'information, d'invités, de flashes, de studio, de concert, d'enregistrement, de chanteuse, bref, de tout ce qui fait du bruit (plus ou moins) dans cette drôle de maison ronde (et Nicolas Philibert réussit même à nous montrer des moments de silence -le comble de la grâce quand il est question de radio - et ce à deux reprises, une avec des gens dans des états divers de coititude, et l'autre, presque tout à la fin, au milieu de la nuit, quand presque tous les studios sont désertés...
Comme d'hab' chez Philibert, c'est du document certes, mais c'est du plaisir, et de l'émotion, surtout.

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10 avril 2013

hin hin

(suite des aventures avec le jeune homme barbuchounet)

oui oui ça goes on ça suit son cours...

j'y vais régulièrement, je le vois tout aussi régulièrement, et il me sourit non moins régulièrement

j'arrive même à émettre des sons intelligibles et à lui répondre, voire carrément lui parler en premier

bon, bien sûr, il m'arrive toujours de faire hin hin (on ne se refait pas)

samedi j'ai même réussi à faire en sorte qu'il me serre la main, toujours avec son sourire que j'aime tant, même si j'ai du user d'un stratagème un peu grossier et vraiment trop ostensible (mais bon il le faut parfois pour arriver à ses fins) et je lui ai dit "à bientôt" avant de risquer de tomber dans les escaliers

il y avait un moment, une jolie photo à prendre : il était debout, me faisait face, les mains dans les poches, mais sa tête était justement dissimulée par un drapeau bleu et blanc qui pendait du plafond mais bon je n'avais pas d'appareil et d'autre part jamais je n'aurais osé

autre coïncidence (qui me fait repenser au jeune homme en t-shirt) : j'ai récupéré le goût et l'odorat (irrégulièrement, ça s'en va et ça revient) depuis lundi matin, comme je l'avais fait aux bozarts, en 2005... mauvais augure ?

et ce qui m'embête un peu c'est que c'est moi qui ai les cartes en mains : au(x) jour(s) dit(s), c'est moi qui décide, il ne tient qu'à moi que je le voie ou pas... cet aprèm', par exemple, je n'irai pas

je préfère me rappeler juste de son sourire (oui oui, Tchekhov)

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"prendre le risque de tomber amoureux" (vincent macaigne)

9 avril 2013

semaine latina

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le tiercé de tête : Colombie, Argentine, Pérou

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les gagnants du deuxième rang :très bien aussi, mais pas tout à fait autant :
Brésil, Chili, Uruguay

Je ne pourrai me prononcer sur le film mexicain (Ici et là-bas) que lorsque je l'aurai vu, puisqu'il a souffert d'un aléa de projection...
Cette deuxième semaine du cinéma latino que nous organisions dans le bôô cinéma a connu une fréquentation entre honorable et réjouissante. Chaque film passait deux fois, une à la séance de 18h et une à la séance de 20h30, et il semble qu'en général la deuxième projection était celle qui avait le plus grand nombre de spectateurs peut-être le temps que le bouche-à-oreille (j'allais écrire le bouche-à-bouche, hihihi, c'est plus agréable, mais moins pratique!) fonctionne : j'étais dans la salle pour la deuxième projection d'Enfance clandestine, et je peux vous dire, que, "pour nous", il y avait du monde!
Nous avions le plaisir de présenter trois films en avant-première, dont deux (La Sirga et Enfance clandestine) m'ont absolument enthousiasmé, tandis que le troisième (3, justement) m'a laissé dirons-nous plus sceptique (j'étais resté sur la belle réussite de Whisky, d'un des mêmes réalisateurs,puisque  l'autre ne pourra plus tourner, car il est mort - private joke -).

(mardi soir 9 mars)
Ca y est, la semaine est complète, j'ai réussi à voir hier soir le dernier film, (gentiment reprogrammé par le directeur du bôô cinéma  à la séance de 18h)

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le film représentant le Mexique, tourné au Mexique, mais par un réalisateur español... Un film MAGNIFIQUE, qui vient se ranger en première ligne, et sans doute bousculer le tiercé de tête... (Allez, hop! agrandissons le résultat jusqu'au quarté, et n'en parlons plus!) une histoire de famille, de retour, de mouise, de bonne volonté (en quatre parties titrées en blanc sur noir, comme celles de Stranger than Paradise : Le retour, Ici, L'horizon, et Là-bas) un film, encore un, pas gai-gai (on a encore une fois les yeux humides à la fin) mais incroyablement doux. Encore un grand bonheur cinématographique, un film qui nous parle "simplement" des "pauvres", avec des images d'une beauté ahurissante.

 

 

 

 

9 avril 2013

ne regrette rien

(ce moment qui me fait venir les larmes aux yeux quand Orelsan débarque après Benjamin Biolay, puis reprend, juste à la fin)

[Orelsan]
Interroge l’avenir, sonde les astres
Peu d’options : relations néfastes, nos passions trépassent
Si l’amour est dans l’air j'fais d'l'asthme
Ne regrette pas les spasmes
Les vibrations, l’excitation, les nuits d’action
Le ciel est gris, les anges pleurent
Les nouvelles déceptions feront les vieilles rancœurs
La routine, les sales manies, les mauvaises habitudes prennent de l’ampleur
Ton quotidien cohabite mal avec mes rêves de branleur
Trop d'menaces pour un seul couple de maîtres-chanteurs
Les mêmes disputes et j'discute avec le sampleur
Et j'discute avec le sampleur
Et j'discute avec le sampleur
Et j'discute avec le sampleur
Et j'discute avec le sampleur

8 avril 2013

sch'dy

THE PLACE BEYOND THE PINES
de Derek Cianfrance

Celui-là, j'ai dû vaincre mes quasi-phobies envers les mecs très tatoués pour réussir à y aller. Ca passait en vo dans le bôô cinéma, alors j'ai tout de même fourni l'effort nécessaire pour le voir, à la dernière séance accessible, mais avec l'Almodovar comme rampe de lancement, ça favorise l'élan.
Et puis (comme beaucoup) j'aime bien Ryan Gosling, (bogosse sexy) qui nous refait là le coup du personnage de Drive, mais avec donc beaucoup de tatouages en plus (et des t-shirts à l'envers). Ce que la pub ne disait pas, et ce que je ne devrais peut-être pas dire (si vous avez envie d'aller voir le film sans rien savoir de plus qui gâcherait votre plaisir, arrêtez-vous!) c'est qu'il nous fait le coup de Janeth Leigh dans Psycho et que, donc, à la moitié du film, sans crier gare, il passe le relais à Bradley Cooper (autre bogosse sexy) qui cèdera lui-même la place  dans une troisième partie "quinze ans après" à leurs deux fils respectifs (bogosses aussi, tels pères tels fils). Autant dire que c'est sacrément une histoire de famille(s), doublée d'une histoire de rachat(s). (Gosling qui tente de se racheter en braquant des banques pour subvenir aux besoins de son fils, Cooper qui tente de se racheter de la culpabilité causée par l'homme qu'il a tué, et le fiston essayant de rattraper tout ça, et finissant par le rachat -au sens strict- ultime, celui de la moto de son père .)
Un film juste, ricain, justement ricain sans doute aussi (certains ont jugé que la dernière partie était un peu trop "surlignée") à la construction habile. La première partie centrée sur un cascadeur-braqueur qui se découvre soudain une famille, la seconde sur un jeune flic ambitieux prêt à tout pour faire carrière, tandis que la conclusion fait se rencontrer leurs fils respectifs (même âge mais pas exactement même destin, l'un fils à papa glandeur et l'autre lui servant grosso modo de dealer, jusqu'à ce que le fils de Gosling découvre qui était son père, et qui est le père de l'autre, dans une ultime partie où la boucle de violence est bouclée -lors d'une éprouvante scène qui met en scène l'ado, le papa flic et un gun-.
Un film efficace, par la justesse de ton de sa chronique sociale (l'ambiance de "fête foraine", de zone et de mouise de la première partie est tout aussi bien rendue que celle de commissariat, de flics ripous et d'ambitions électorales de la seconde), par la présence des acteurs principaux (qui, finalement, et curieusement, auraient pu être interchangeables, non ?) et celle des deux jeunots qui leur succèdent.), sans oublier une Eva Mendes (oui, la pin-up maussade de Holy Motors) que -je l'avoue- je n'ai identifiée qu'au générique de fin, tant elle est crédible et juste dans son rôle de serveuse larguée.
Deux heures vingt d'America de cette trempe, et en vo, ça ne se refuse pas.

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(et trois affiches pour le prix d'une!)

7 avril 2013

trois rêves notés sur le carnet de la table de nuit

un

une lettre pliée "en petit bateau" (c'est très facile à faire) par le papa de Mohamed-Adem (ou peut-être son frère ?)

je suis avec gros momo (il est adulte) et nous nous roulons sur un genre de canapé en tournant une scène de porno soft (on se roule une pelle)

la vieille qui me renverse exprès du thé sur le ventre (j'ai volé 10€)

"il est en train de la tuer juste au-dessus de nous!"

la nana (Neve campbell?) dont j'ai la boîte qui résume sa vie (je me souviens que, dans le résumé du film de sa vie, elle vend "le shit de sa vie"

avant, j'ai fumé, dans une bagnole, avec une famille (elle a failli vomir, mais moi je ne sentais rien)

L'appart' de Manu et Claude est à gauche dans la rue en montant

 

deux

Je suis en stage à Strasbourg (ou à Metz ?) j'y retrouve Catherine S.
Elle m'incite à sécher la première matinée, nous allons au restaurant alsacien (devant lequel plein de gens font la queue mais elle les grille, passe devant tout le monde, monte les escaliers, ouvre la porte et rentre dans le restaurant

je la suis mais pas tout de suite

je traverse le restaurant (chinois, "Au dragon d'or") à sa recherche, j'arrive à l'autre bout je pousse la porte et me retrouve sur le parking, à l'extérieur, j'aperçois eric b. dans savoiture qui démarre, mais il s'en va avant que j'ai pu faire un geste pour l'appeler

je ne peux pas revenir en arrière, et si je veux la trouver, je dois refaire tout le tour par l'extérieur (dans la rue)

je n'avais pas réalisé qu'il fallait s'occuper de l'hébergement, pour ce stage, ni qu'il y aurait 30km à faire chaque matin pour se rendre sur les lieux de stage

voilà, Catherine, il faut qu'on échange nos numéros de portables, mais finalement c'est avec une fille que je ne connais pas du tout que je fais cette opération (elle a un numéro qui commence par 05) et j'ai beaucoup de mal à le faire, je n'y arrive d'ailleurs pas

finalement on y est dans ce restaurant, il me semble que je finis les plats de plusieurs personnes, le serveur arrive avec ddes ananas grillés en tranche sur un plat, et il met le plat entre notre table et la table voisine, et chacun des deux tire sur les tranches d'ananas pour les avoir sur sa table (les ananas s'effilochent et se déchirent)

 

trois

Je me dispute avec Dominique (je tiens un livre de poche assez gros que j'essaye d'entourer avec un élastique mais je n'y arrive pas)

elle est en larmes, et me fait comprendre qu'il vaudrait mieux sortir pour se parler dehors

je lui crie (je suis énervé) qu'elle a un comportement insupportable, et que je ne suis pas le seul à le penser, que les autres personnes le pensent aussi

elle me dit "très bien, puisqu'on se dit tout..." je pense qu'elle va me faire des révélations mais elle commence à me parler de pépin

dans sa nouvelle pièce (c'est embrouillé) je finis par proposer de faire "une fausse soupe aux couilles" (je pense que j'y mettrais de l'eau, de la farine, et peut-être des quenelles coupées en tronçons) pépin dit que c'est une excellente idée, que je devrais approfondir ces expériences culinaires (et je me dis que d'apporter une soupe à la troupe au milieu du spectacle, ce serait une bonne façon de rester en contact avec eux)

une répétition où on fait un genre de ballet collectif (on est tous serrés sur le bord d'un terrain de sport en salle, en bois, avec des marques au seul, peut-être qu'on lève les bras, sentiment d'excessive promiscuité)

à table, beaucoup de gens (il ya notamment catherine, la fille d'elizabeth à côté de moi), il est question de fromages joliment découpés, puis de fruits idem

*

 

7 avril 2013

mamada

LES AMANTS PASSAGERS
de Pedro Almodovar

Dès la première fois que j'ai vu la bande-annonce, j'ai eu envie de le voir. Enfin le retour de l'Almodovar que j'aime, celui de Femmes au bord de la crise de nerf disons. Le réalisateur furieusement pédé et glamour qui raconte des histoires drôlement barrées, et plus tu charges la barque, plus c'est efficace, et plus tu te lâches et plus j'en redemande...
Oui, notre Pedrito, enfin sorti de son ibère nation (ou, plus justement, y revenu), nous offre un huis-clos dans un avion español qui tourne en rond au-dessus du pays (et qui risque de se scratcher pour cause de train d'aterrissage bloqué, tout ça à cause d'Antonio Banderas et de Penelope Cruz sur le tarmac, si si!), un avion dont toute l'équipe mâle est, elle-aussi (!) furieusement pédé (ou sur le point de le devenir), et passe son temps à se siffler des téquilas,  gober divers adjuvants psychotropes, lever les yeux au ciel en faisant des mines, mater les braguettes des jeunes mariés, dire des horreurs avec la bouche en coeur, j'en passe et des meilleures.
Les passagers en classe éco ont été drogués et pioncent joyeusement, ils ne savent pas ce qu'ils perdent (sauf un qui va se réveiller quasi en plein orgasme), pour le reste on navigue entre la classe affaire, la guitoune des stewards et la cabine de pilotage, avec tout un catalogue de personnages almodovariens a donf (une vierge médium, une star des médias parano et branchée sm, un tueur à gages gominé et romantique, un don juan menteur, un financier véreux, un couple de jeunes mariés où elle est somnambule et lui a dissimulé de la dope dans son orifice le plus intime, etc.) Dans la cabine ça ne va pas mieux, le pilote sort avec un des stewards mais n'ose pas en parler à se femme, tandis que son co(-pilote) qui se présente dans un premier temps comme infailliblement hétéro avoue lui avoir taillé une petite pipe, pour ne pas mourir idiot, mais parce que, figurez-vous, il était bourré, n'est-ce pas...
Et tandis que l'avion tourne en rond sans pouvoir atterrir, les petites histoires se font et se défont, les personnages se racontent, s'engueulent, téléphonent avec le téléphone de secours (qui, problème de haut-parleur, laisse entendre à tout le monde la voix du correspondant) pour tenter de régler leurs problèmes, tandis que nos trois stewards follasses machos mais pas trop continuent d'assaisonner de leurs vacheries tout ce petit ballet aérien... Dans cet avion-là il ya du cul, certes, mais aussi de l'amour, des mensonges, des regrets, des coups de foudre et des révélations, dans la grande tradition almodovarienne.
Avec un final assez impressionnant dans un véritable aéoroport véritablement vide (un véritable scandale financier espagnol). mais, sous la mousse, la vie reprend ses droits!
Ca se voit avec grand plaisir, ça s'oubliera sans doute assez rapidement, mais il faut reconnaiître qu'on passe un très très agréable moment à s'envoyer en l'air avec ces zoulous-là. Vous reprendrez bien un peu d'agua de valencia, maricones ?

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2 avril 2013

*** bis (?)

(un autre)

... ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé (depuis 2005 quasi, c'est dire!) de "falling in love again" (c'est très juste, finalement, cette idée de chute, autant en français qu'en anglais... J'imagine que Roro Barthes a du gloser là-dessus dans ses Fragments...)

et me reviennent aussi sec deux phrases, de deux amies, la première de Dominique ("tout sauf tomber de nouveau amoureuse...") et l'autre de Malou, plus récemment ("mais est-ce que des fois tu tombes amoureux de quelqu'un de ton âge ?"), je pourrais même en ajouter une troisième, d'une autre amie, il ya beaucoup plus longtemps (Emma : "mais qu'est-ce que tu attends de lui ?") encore une fois parfaitement adaptée à la situation...

le jeune homme en t-shirt de 2005 frisant maintenant la trentaine (et n'ayant plus donné aucun signe de vie depuis 2011 me semble-t-il), je l'avais dans un premier temps remplacé par rien, et c'était très bien comme ça. Ouf!

et, bien que je n'ai rien fait pour, voilà que ce rien est devenu quelque chose, quelqu'un plutôt, et ce, voilà quelques semaines. Je n'en ai parlé à personne (ce n'était pas l'envie qui m'en manquait, mais, à quoi bon, finalement, hein ?) sauf, l'autre soir, sur msn, à Y. (qui passe d'ailleurs ici de temps en temps, me semble-t-il) qui me prêta une oreille attentive (oui, il n'y a guère qu'à lui que je pouvais en parler - et, pourtant, est-ce judicieux de parler d'une vélléité amoureuse à un "ex" qu'on laissa tomber quelques années auparavant ?-) et attendrie.

il me "connait un peu" et me sait midinet, apte aux épanchements lacrymaux autant qu'aux bondissements joyeux, sujet à l'amourachement (tiens, ça rime bien avec arrachement ou détachement) et finalement, (et heureusement) ne m'a donné aucun conseil, ni dans un sens ni dans l'autre, juste me suggérant que je pourrais le prendre en photo avec mon téléphone (mais ceci était surtout je pense pour pouvoir assouvir sa curiosité)

(charybde et scylla) *** était un jeune hétéro de 25 ans, celui-ci est à peu près visiblement le même en couleur, sauf qu'il jouit d'un statut particulier qui laisse penser
1) qu'il a été "cabossé" par la vie
2) qu'il ne restera peut-être pas là très longtemps

je n'ai la possibilité de le voir que deux fois par semaine, mais je ne sais pas si c'est bien (bon) pour moi : si je ne le vois pas, je serai un peu tristoune, mais si je le vois, je sais, qu'après, je serai un peu tristoune aussi...

tout ça parce que la première fois que je l'ai vu, il m'a accueilli d'un bonjour franc avec un vrai sourire, qui, rajouté à son look (la barbe, les boucles, la casquette) m'a fait me demander si je n'étais pas soudain victime d'une quelconque caméra cachée. j'essaie d'être raisonnable et de ne pas y aller à chaque fois, mais c'est plus fort que moi

bien entendu, la première fois, je n'ai pas réussi à balbutier plus que quelques mots (je me faisais penser à un poisson sorti de son bocal) tant je me sentais ravi, les fois suivantes, ce fut à peine un peu mieux.. .J'arrive à émettre d'autres sons que des "hin hin" stupides

et chaque semaine, je suis content quand je grimpe cet escalier (ému et rosissant comme un fiancé, hinhin) , et j'ouvre la porte, et je dis bonjour, et je guette les changements (tiens il est sans casquette, tiens il a coupé un peu la barbe, tiens il a l'air moins joyeux que d'habitude)

c'est à peu près complètement sans issue, je pense, mais, comme dirait Tchekhov "si je ne pose pas la question, au moins il me reste l'espoir...".

et puis, ça m'occupe, hein

les échelons de l'amour

1 avril 2013

micro117

*

dernière image d'un rêve : une Grande Ourse en petit pois sur un carrelage de cusine

*

nuancier du ricoré matinal

*

un jeune maçon poupin visiblement perplexe quant à la façon de manger son éclair au chocolat, et qui finit, avec courage,  par l'attaquer frontalement plutôt que longitudinalement.

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ce même jeune maçon, un autre jour, sommé par ses coreligionnaires de rapporter tous leurs plateaux entassés sur le sien

*

"le gentil lièvre de pâques,
tralala tralala

le gentil lièvre de pâques,
qu'est-ce qu'il nous apportera ? (bis)"

*

et je repense alors à ce roman de s-f intitulé "l'hiver éternel"

*

Une conjonction quasi-miraculeuse qui fait que soudain, tout ce qui semblait aller de traviole, et heurter, et faire mal, soudain s'ordonne, se met en place, se dénoue, pour le bonheur de chacun. Pour cela qu'a-t-il fallu ?

*

(rêve) une façon de plier une enveloppe (contenant du courrier) en petit bateau, d'une simplicité désarmante : pourquoi donc n'y avais-je pas pensé plus tôt ?

*

 Souvenons-nous en bien : le 1er avril, tout à fait extraordinairment, il a fait SOLEIL!

*

 mis un certain temps à me rendre compte qu'on était passé à l'heure d'été

*

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