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lieux communs (et autres fadaises)

8 octobre 2005

non-lieu (commun)

(pensée matinale)
...finalement, ne serait-ce pas ce que je ne raconte pas qui est le plus intéressant (l'envers,l'autre côté, les insterstices, les manques, les trous dans la trame...), de la même manière que ce sont les commentaires que vous ne ferez pas qui me tiendront le plus à coeur, ou les questions que vous ne poserez pas auxquelles je pourrai le plus facilement répondre ?
(communication au 36ème degré)

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7 octobre 2005

citations

juste quelques phrases, comme ça, retrouvées en feuilletant un carnet...

"On veut bien faire le bonheur des autres. Mais on n'aime guère -quoi qu'on en dise- que ces mêmes autres se mêlent du votre."
(Georges Perros / Papiers collés)

"Ma biroute matinale et déboussolée pointait à quarante-cinq degrés, réclamant son compte de rêve."
(Jim Harrison / Dalva)

"Ce n'est pas en continuant de faire ce qu'on connaît qu'on pourra faire ce qu'on ne connait pas."
(Jim Harrison, idem)

"Accidents auto-érotiques avec une pelle mécanique"
(titre d'ouvrage scientique relevé dans le supplément sexe de Libé cet été)

"Quand je suis seul, toute mon énergie se retourne contre moi."
(Jacques Livchine / Griffonneries)

"Plus je grossis, plus je m'aigris."
(Philippe Geluck / Le Chat)

6 octobre 2005

inventaire

un bouquin à emballer, un libé frais du jour, un parking, un collègue, des baskets boueuses, un Super U, un mois de novembre de pépin, trois places du CDN, un émincé de boeuf à la forestière, un café trop chaud, une visite à la maternelle, le plaisir de revoir les collègues, des livres épuisés retrouvés sur Priceminister, des R et des M découpés et rangés dans des petits pots de verre, un bouquin à envoyer, une machine à affranchir, un trajet en automobile, un radar automatique oublié mais heureusement pas flashé, un dentiste ami, un  amalgame à changer, un thé au citron, un chèque de hmmm €, un chewing-gum à l'orange, un retour, un vêtement trouvé sur le bord de la route, un vernissage, des anges, des ampoules, des tartines, de la sangria avec des framboises...

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5 octobre 2005

grimm et châtiment ?

LES FRERES GRIMM
de Terry Gilliam

Quelques mots à postériori sur le film vu mardi : Les frères Grimm, de Terry Gilliam, dont je ne savais pas trop quoi penser en sortant. Lu interview du réalisateur où il confie -ce dont j'avais eu le sentiment- que c'est une commande. Sa filmo, en ce qui me concerne, est un peu en montagnes russes : Plus de pics (Fisher king, Brazil, Bandits bandits, Les aventures du Baron de Munchausen) que de gouffres (Las Vegas Parano, L'armée des douze singes) mais là j'étais perplexe.
C'est donc l'histoire imaginaire des deux frères envisagés à la fois comme écrivains mais aussi héros (et victimes) de contes.
Après une introduction plutôt calamiteuse (aussi éprouvante pour les yeux que pour les oreilles, genre "exorcisme au moulin en 3D avé le dolby a donf que ça me saoule"), Gilliam baisse un peu le son, calme le jeu, et déroule le fil d'une narration plus posée, (que je ne vais certainement pas pour dévider ici), dans un jeu de va-et vient moins balourd qu'il n'y paraît entre apparence et réalité, subterfuges et sortilèges, émerveillement et horreur... Il ya du catalogue dans ce film : catalogue de peurs et de phobies diverses (bestioles rampantes, vertige, asphyxie, perte de visage, arbres sournois, lapin écorché...) mais aussi catalogue d'illustrations et de références aux contes dits "de notre enfance" (des vrais chromos, soignés, respecteux,admirables, comme qui dirait du Gustave Doré en couleur...) Le petit chaperon rouge, Hansel et Gretel, Blanche-Neige et consorts, interviennent comme autant de clins d'oeil complices au fil de cette histoire dont la richesse pourrait bien devenir un handicap, à cause de personnages exaspérants (Cavaldi, Le "petit lieutenant" français) ou de situations redondantes... Bref c'est un conte sur les contes avec des vrais morceaux de conte dedans. Bien sûr, souvent, on est soufflé par la force visionnaire, le délire imaginatif qui font l'intérêt de Gilliam ; comme à Guignol, on sursaute, on se cache les yeux, on rit de bon coeur, mais bon , il faudrait être ermite à la diète depuis quelques lustres pour être capable d'apprécier jusqu'à la dernière miette de ce dessert bavaro-américano-français (genre forêt noire fourrée à la quiche et au triple cheese-cake, et Monica Belluci en cerise sur le gâteau n'apporte rien de gastronomiquement remarquable, idem Matt Damon dans le rôle de la tranche de bacon ? mais je m'égare...)
A  la sortie de la salle, oui, on s'interroge, et on ne peut s'empêcher de se sentir un peu barbouillé, au bout du conte...

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4 octobre 2005

marche ou grève ?

par suite d'un avis de grève national(e?) ce blog n'est pas en mesure de vous diffuser ses fadaises habituelles et vous prie de l'en excuser par suite d'un avis de grève national(e,) ce blog n'est pas en mesure de vous diffuser ses fadaises habituelles et vous prie de l'en excuser par suite d'un avis de

Meuh non je plaisantais. C'était effectivement "jour de grève", et pour une fois, je me suis levé pour aller bosser (mais peut-on véritablement appeler ça bosser ?) En montant dans ma voiture, j'ai croisé ma remplaçante qui arrivait : pour la première fois depuis longtemps, mes collègues n'auront hélas donc pas pu suspendre à la porte l'écriteau école en grève... Dommage!
La grève a du bon : programme minimum sur france-mu (accompagné du message en boucle d'excuses correspondant, qui m'a suggéré le message ci-dessus) et donc, quarante minutes de voyage en douceur, haydn  mozart arvo part (peurt ou pèrt ? ), ce dernier idéal pour souffler zen et ne pas perdre patience quand il s'avère que le trajet entrée de la ville/bozarts va se faire pare-chocs contre pare-chocs à zéro et demi à l'heure...
Mais bon on y arrive, on prend le premier des soixante-quatorze cafés-distributeur quotidiens, et ainsi démarre la première "vraie" journée de travail entière de la semaine, et encore une fois le mot "travail" me parait ici déplacé, tant tout celà m'a passionné : rudiments de mise en page et de "design graphique" ce matin, (découpage, collage, ronds noirs et carrés blancs) et calligraphie cet après-midi... (avec un adorable séraphin barbu mais je m'égare...)
Comme d'habitude, il m'aura fallu une semaine pour que je me commence à me sentir véritablement à l'aise (le signal, c'est quand je commence à chanter en travaillant...) , les relations commencent à se mettre en place et se consolider, les bonjour, les sourires, les conversations, les échanges, les questions... Comme disait il y a très longtemps la petite S. en visitant une librairie " Monsieur, tout est beau dans ton magasin!"
Et ce soir, petite avant-première cinéma (Les frères Grimm) avant que de prendre la route demain matin pour aller passer la journée à la fondation Paul Klee...

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2 octobre 2005

cinquante

Fainéant aujourd'hui. Ici , je veux dire.
En vrai j'ai quand même rangeouillé (les bouquins des étagères de la chambre... tiens je vais faire une photo pour vous montrer...) et un peu partout ailleurs. Un peu est le mot qui convient!
Et juste pour dire que ceci est le 50 ème message de ce blogchounet.

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1 octobre 2005

affreux affreux affreux

"Il pleueueut
sur le jardin sur le rivageu
et si j'ai de l'eau dans les yeueueueux
c'est qu'il me pleut sur le visageeu..."
(anne vanderlove)

Ben voui... un samedi d'abomination météorologique. J'allais parler de temps de toussaint mais nous ne sommes hélas que le premier octobre. Une pluie sans discontinuer, rafales, rabasses, marrons qui choient et feuilles qui pendouillent ciel bas grisâtre monochrome lumière maladive comme s'il faisait jour péniblement, douloureusement, presque. (de plus en plus souvent, vous avez du remarquer, je deviens dyslexique à la frappe : mes deux doigts écriveurs s'embrouillent les pinceaux... vieillerie ou précipitation ?) D'autant plus que dans cet appart' il fait froid et je n'ai pas de cheminée pour comme qui dirait (mon ami et dentiste Marcello ce matin) faire une petite flambée, alors je remets des couches (mais non qu'allez-vous donc penser... des couches de vêtements supplémentaires, je veux dire!) , et je commence à me concocter un menu d'automne pour ce soir, style grosse soupe bien chaude avec des trucs dedans...

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30 septembre 2005

grasse mat'

Hmmmm... le plaisir de se réveiller à 6h, comme d'hab, de surfer un peu, comme d'hab, puis de retourner se coucher un peu plus tard, en entendant en bas le portail de l'école qui fait klonk klonk chaque fois que quelqu'un entre, oui être au lit bien au chaud, demis rêves vagues et agréables, et n'en éprouver aucune culpabilité... Rouvert l'oeil à 9h30... J'étais censé me mettre à RANGER furieusement fébrilement et méthodiquement MAIS n'étant pas d'accord avec moi même sur le modus operandi autant que sur la tenue vestimentaire la plus adéquate (pour les spécialistes : plutôt en baskets ou en chaussons ? faudrait mettre cette problématique au programme de l'agreg' de philo...) bref j'ai tergiversé et finalement suis retourné surfer encore un peu (...)
(Quand je mets "(...)" (comme Georges Perec dans La boutique obscure), c'est que j'omets sciemment de vous raconter quelque chose.) C'est comme ça vous n'y pouvez rien -remarquez, je pourrais omettre de vous raconter et ne pas mettre (...) ce que j'ai déjà fait maintes fois, sinon, ce blog deviendrait vite A la recherche du temps perdu, par le volume représenté surtout- mais c'est encore mieux quand je vous le dis je trouve... un peu frustrant, isnt'it?)
Evidemment, depuis ce matin, je me sens samedi, faut que mon calendrier interne s'adapte... Alors que je prenais ma douche, Manu (la remplaçante de ma remplaçante pour deux jours) est passée, m'apporter du courrier déposé à l'école (2 cadeaux ! un livre de mon amie Sol  La ligne de beauté, d'Allan Hollinghurst -je lui ai bien dit qu'elle me gâtait trop mais elle m'a répondu non non- et une grande enveloppe des States avec un Henley (t-shirt à boutons que j'ai cherché vainement tout l'été, parce quand il fait chaud je ne supporte pas les tee-shirts qui me serrent le kiki...) et le cd des photos du Portougalch, qui m'a permis de revivre quelques moments sympathiques (y a même 2 ptits films) merci Mercé et Brendan!) On en a profité pour boire l'apéro, puisque je n'avais pas assez faim pour aller manger...
Et j'ai commencé à ranger après...

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29 septembre 2005

faire le point

En rentrant (sous la pluie jusqu'à mi-chemin, puis sous un soleil grave pétant) j'avais envie de bramer (j'adore chanter à tue-tête des chansons stupides quand je suis tout seul dans ma var'ture... d'habitude, j'ai plutôt un faible pour  "Il me dit que je suis beyyyyyyle...", ou un petit cantique de derrière les missels, mais là non :-le verbe correspondant est placé avant la parenthèse, je vous aide c'est "bramer", et voici venir son c.o.d pour terminer cette phrase sinueuse :)  "J'aurais voulu être un artiiiiiiiiiiiiiiiiiiste..."


Ca me le fait souvent en sortant d'un vernissage, ou d'un spectacle de danse, ou d'une pièce de théâtre, cette pensée diffuse que je suis aussi bon que j'aurais pu le faire,moi aussi si... (syndrome Caliméro again ?) A quasi cinquante balais (on va plus chipoter à quelques mois!) vi vi j'avoue le doute m'effleure : et si j'avais raté ma vie ? ou plutôt si j'étais passé à côté d'elle ? (Vous qui passez sans me voir...) Je n'évoque bien entendu ici que le domaine "créatif". Plus de trente ans que je fais mes petits trucs et autres machins, brimborions, brindilles,(et autres fadaises) : un peu graphiste, un peu écrivain, un peu photographe, un peu plasticien, un peu acteur, un peu poaite,etc... ou ne serait-ce pas plutôt presque graphiste, presque écrivain, presque etc... ? Presque tout, et presque rien, donc !
Bref, je rends surtout service (j'ai du mal à dire non, et puis je crois que les contraintes me stimulent) une affiche par-ci, une invitation par-là, avec de temps en temps (de plus en plus rarement) quelque chose rien que pour moi.
Je ne range pas dans cette catégorie mes lieux communs *(que je ne tarderai pas à mettre on line, promis)  petit tirage aléatoire de vingt exemplaires, pour des "abonnés"  qui en ont fait la demande et d'avance conquis (merci les amis!), un objet simple (une formule ?) une forme mixte (texte/image) un contenu que je polis patiemment... je ne sais plus maintenant depuis combien d'années ça dure (pour ce qui n'était au départ qu'un projet de lettres de vacances pour 8 numéros, il me semble, qu'au quatre-vingt-et quelques, je me suis comme qui dirait pris au jeu) je ne sais pas  jusqu'où tout ça va aller (euh mais pourquoi donc je suis en train de vous raconter ça ???)...
Juste pour dire que là où je suis en ce moment, j'y suis BIEN. Et même plus. Donc restons simple et joyeux pour les six mois à venir... Et attention à notre tendance à l'hyper émotivité (a-t-on idée, à mon âge...)

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28 septembre 2005

monsieur

C'est comme ça que m'appellent les jeunots et jeunottes de 2ème année du groupe B, avec qui j'avais cours ce matin. On démarrait le module "image/temps", prétexte à manipuler des caméscopes et à faire connaissance. (Auparavant j'ai discuté -très tôt- devant la machine à café avec un barbichu mimi piercé... qui vient juste d'avoir son bac, arghhh!) Les ai trouvés plus faciles d'accès que le groupe A, ai discuté avec quelques uns (des plus agés! il y en a un vieux de 27 ans!)
Voilà voilà les choses se mettent en place doucement, et ça me convient plutôt bien. J'ai encore passé (je n'en ai pas parlé hier, un peu chiffonné que j'étais) un grand moment au sous-sol, à l'imprimerie. J'aime énormément cet endroit, je m'y sens... bien! Pierre est vraiment un homme délicieux, passionné, passionnant, je sens que je vais passer pas mal de temps ici, ça me donne envie de réaliser plein de choses (je commencerais bien par une tite carte de pub pour ce blogchounet... (mais chut! c'est une surprise!) En plus il m'a fait cadeau de  plein de choses : cartes postales, petits carnets, etc... ça m'a touché!
Ce qui est drôle, c'est la "désacralisation" du mercredi, qui devient désormais un jour strictement comme les autres, (je me lève, je prends la bagnole, je vais bosser...) c'est désormais le vendredi qui va me sembler particulier...
Un peu fatigué donc (vous vous rendez-compte, un mercredi où j'ai travaillé...) et donc pas le courage ni la force de traîner trop par ici... Bonne nuit!

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