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lieux communs (et autres fadaises)

16 décembre 2023

esprit de noël

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BÂTIMENT 5
de Ladj Ly

Vu immédiatement après PERFECT DAYS (juste le temps de passer aux toilettes, mais pas de boire un café!), ce film en sortie nationale dans le bôô cinéma, deuxième film d'un réalisateur dont on avait adoré le premier (LES MISÉRABLES). On est de retour à Montfermeil (où se déroulait déjà le film précédent). On reconnaît Jeanne Balibar (que j'ai TOUJOURS plaisir à revoir, même si elle n'est pas, comme ici, dans un rôle très sympathique), ("avec la participation de"), on reconnaît Alexis Manenti, flic dans le premier et nouveau maire -pas joli joli- dans celui-ci, et Steve Tientcheu (toujours aussi imposant) qui jouait le maire dans LES MISÉRABLES, et devient ici le premier adjoint. Et on découvre la jeune Anta Diaw qui interprète Haby, une jeune habitante des "quartiers sensibles" fort investie dans le combat social et la lutte pour la défense de l'accès au logement des habitants du quartier. Et qui fait merveille. (J'ai failli écrire "qui casse la baraque, mais ce n'est pas elle hélas qui va gérer cet aspect là de l'opération).
Le film est autobiographique, et évoque une situation vécue par la grand-mère du réalisateur.
Comme dans LES MISÉRABLES, l'ambiance est à la guerre civile, à l'affrontement entre les "politiques" et les habitants. Et du "tous les coups sont permis" entre les deux forces en présence. L'affrontement est, une nouvelle fois, déséquilibré.
Il est surtout question de logement, et le film s'ouvre sur la destruction en grande pompe d'une barre HLM (provoquant d'ailleurs, indirectement, la nomination du nouveau -et jeune- maire, je vous laisse découvrir comment).
Il sera question d'un autre bâtiment, le fameux Bâtiment 5 du titre, dont les habitants vont être pris en otage, de façon vraiment dégueulasse, dans un contexte particulièrement sensible (je vous laisse, là aussi découvrir lequel), ce qui va provoquer une réaction violente d'un des personnages, un peu comme dans LES MISÉRABLES, où l'escalade dans la violence de part et d'autre conduisait à la mise en place d'une riposte particulièrement brutale et anxiogène. (Je me souviens d'avoir été quasiment tétanisé sur mon siège lors de cette dernière -et terrifiante- scène.)
Je peux vous assurer que je n'ai pas fermé l'oeil du tout, tant tout ça est serré, tendu, fiévreux, et que la mise en scène ne faiblit pas une seconde.
D'une belle force.
Comme dit la jeune Haby : "On ne peut pas être que en colère..."

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15 décembre 2023

boucle d'oreille

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LES TROIS MOUSQUETAIRES I (D'ARTAGNAN)

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LES TROIS MOUSQUETAIRES II (MILADY)

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Dans le bôô cinéma, un dimanche après-midi, une double séance spéciale "thématique" : je n'avais pas vu le premier à sa sortie (il n'était pas labellisé ADC, parfois il faut faire des choix...) et le second était présenté à la suite, en avant-première, bonne aubaine dominicale, donc. Quatre heures de cinéma "des familles" aux petits oignons. Pourquoi donc bouder son plaisir ? Des Mousquetaires, j'avais surtout des souvenirs de lectures de jeunesse, dont ne subsistaient finalement que peu de choses :Athos, Porthos et Aramis ( + D'Artagnan), Constance Bonacieux, les ferrets de la reine, et Mylady est une fieffée salope. Toutes et tous étaient bien au rendez-vous (je croyais que l'histoire des ferrets consituerait la deuxième partie, alors que pas du tout, et je n'avais gardé aucun souvenir non plus de cette histoire de siège de La Rochelle. Ni de frère du roi).
Les Mousquetaires ? François Civil en d'Artagnan (jeune et fougueux), Vincent Cassel en Athos (décati et mélancolique), Pio Marmaï en Porthos (rondouillard et truculent) et Romain Duris en Aramis (ironique et classieux). Rien à (re)dire. Tous les quatre assurent, chacun avec son style / cachet personnel... Plaisir ensuite de reconnaître Lyna Khoudry en Constance, (la promo nous ayant déjà largement promu / dévoilé / survendu Eva Green en Mylady (qui ne contredira pas sa réputation, au contraire)), Eric Ruff en Richelieu (une fieffée salope(rie) aussi, mais bon il n'est pas le seul), et deux cerises sur le (gros) gâteau : Louis Garrel en Louis XIII et Vicky Krieps en Anne d'Autriche... Voilà pour l'essentiel (mais on aura le plaisir de reconnaître par la suite d'autres acteurs, notamment chez les conspirateurs protestants, même si on ne peut pas les nommer dans l'instant).
De l'action ? Il y en a, ça s'est sûr, combats à l'épée, finition à la dague, cavalcades effrénées tous azimuths (dont certaines carrément en bord de falaise), complots divers (presque tout le monde en a un sur le feu), trahisons et perfidies, on en a pour son argent (et, bon enfant, on applaudit et on en redemande...) Je me suis retrouvé, gamin, devant ces films de capédépée, àla télé, en noir et blanc, le dimanche après-midi, où on tremble pour le héros intrépide, les méchants qui sont contre lui (tous après lui) avec à leur tête le Méchant Très Méchant en chef (qui périra bien sûr à la fin au terme d'un combat -d'un duel- très cling-clingant (le bruit des épées) avant que le vaillant héros ne réussisse à délivrer sa belle, emprisonnée par le, justement, MTM. (Ils s'embrassaient, souvent à la fin). Et hop! le film était fini.
Il y a un peu de tout ça, dans ces deux LES TROIS MOUSQUETAIRES, un peu trop même presque, sans doute, pour le vieillard cacochyme que je suis devenu (comme un des deux vieux du Muppet, hihi). J'avoue qu'à la fin du premier je me sentais déjà presque rassasié lorsque le fameux A SUIVRE est apparu sur l'écran.
J'aurais quitté la salle à ce moment-là, j'aurais été content.
Même pas le temps d'aller aux toilettes (peur de perdre ma place) ni de m'acheter une glace (ce que j'ai un instant envisagé) et hop cataclop cataclop! c'est reparti!
Avec un résumé des péripéties de la première partie, avant qu'on ne redémarre sur les chapeaux (de mousquetaires) de roue (de carosse, bien sûr). En trombe. Et cling cling (les épées) et cataclop (les galopades) et gnark gnark (le rire sardonique du traitre).
Jusqu'à la résolution (presque) finale (ah lala cette façon qu'on les héros d'arriver pile-poil à la toute dernière seconde!) Un maousse combat au milieu des flammes (impressionnant) entre le héros intrépide qui donne son nom au premier film (d'Artagnan) et l'immonde -et sculpturale- traîtresse qui donne son titre au second film.
Quoiqu'une surprise finale ne laisse supposer qu'il pourrait s'agir plutôt d'un deuxième ?
Le mot A SUIVRE cette fois n'est pas écrit (ni le mot FIN non plus) et l'on pourrait presque envisager LE RETOUR DE LA VENGEANCE DE  MILADY, non ? (je ne me souviens plus comment se termine le bouquin de Dumas...)

Pour la petite histoire, me restera du film une image brève mais tendre : dans un lit, Porthos (Pio Marmaï) dort au milieu, entre une ribaude (anonyme) et... D'Artagnan, la tête posée sur son torse... Ah bon ? Voui voui. (C'est dit dans le film : "Si Porthos te prend sous son aile, c'est qu'il te veut dans son nid"). Charmant.

14 décembre 2023

photographier les arbres

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PERFECT DAYS
de Wim Wenders

(je suis étonné qu'aucun critique n'ait  pensé à intituler son article HIRAYAMA MON AMOUR... c'était bien pourtant, non ? J'avoue que je viens seulement d'y penser...)

Ma rencontre avec Wenders coïncide avec la naissance de ma cinéphilie. Je l'ai aimé d'abord passionnément (AU FIL DU TEMPS, L'AMI AMERICAIN, et, juste un poil derrière, ALICE DANS LES VILLES, figurent toujours au firmament de ma petite cinémathèque intime). A l'époque, je ne connaissais pas Ozu (et n'avait pas forcément envie de le faire, oui, je sais, j'étais con -j'étais jeune, quoi-) et je n'ai donc pas vu TOKYO GA et autres opus (opi ?) japonisants de W.W (je les considérais comme n'étant pas des "vrais" films de Wenders. Wenders pour moi c'était la Germanie, point barre)). Maintenant que ma cinéphilie a grandi, s'est étoffée (a peut-être aussi, comme moi, pris du bide), je connais Ozu, je l'apprécie, je serais capable d'évoquer quelques points qui le caractérisent (ah la caméra à ras de tatami) mais, en voyant PERFECT DAYS, ce n'est pas à lui que j'ai pensé, mais à un autre cinéaste, et plus précisément, un film de cet autre cinéaste : PATERSON, de l'ami américain Jim Jarmusch...
Les deux films ont pour héros un homme, qui a un métier a priori pas très exaltant (nettoyeur de toilettes publiques ici, conducteur de bus là) mais doté d'une vie intérieure plutôt riche, (l'un écrit des poèmes, l'autre photographie les arbres) et productive, et donc doté d'un rapport "particulier" au réel, le tout narré via la chronique répétitive (rassurante ?), retraçant (délicatement) la chronologie quotidienne et la succession des jours. Toutes ces petites choses qui, mises bout à bout, font une journée, et puis le soir vient, on se couche, on s'endort et le matin tout recommence, on se réveille avec le bruit léger du balai de la voisine sur le trottoir...
Une vie au jour le jour, avec une belle rencontre à la fin (dans chacun des cas). Et puis hop! c'est le film qui est fini...
J'ai craint, au début, un excès d'angélisme. C'est vraiment un film doux, d'un bout à l'autre. L'acteur qui interprète le personnage principal (Koji Yakucho, qui a d'ailleurs obtenu le prix d'interprétation à Cannes 2023 pour ce rôle, que je pensais avoir déjà vu dans un Kore-Eda, -perdu c'était chez Kiyoshi Kurosawa, et à plusieurs reprises- et dont allocin*che m'apprend qu'il jouait aussi -déjà- dans mon TAMPOPO chéri, en 1985!) ne sourit-il pas trop pour être honnête ? Non, il kiffe, tout simplement. Hirayama  sourit beaucoup, d'autant plus qu'il parle peu (il n'a pas dû avoir trop de mal à apprendre son texte, hein ?).
Et, autre détail qui le rend encore plus sympathique, hormis le fait qu'il photographie les arbres (ce qui m'a tout de suite évoqué un ami), c'est qu'il écoute dans son véhicule des k7, oui des k7 audio, des k7 d'un "autre âge" dirons-nous, comme celles qu'on pouvait acheter quand on était jeunes -et j'avoue qu'il m'en reste quelques-unes, dans un carton, que je réécoute de temps à autre... peut-être que si je les revendais au Japon je deviendrais richissime ? hihi) et (désolé, la parenthèse précédente a été longue) que sa discothèque me paraît beaucoup ressembler à celle de Wim Wenders, non ? J'avoue que, excepté Patti Smith et Lou Reed, je n'en connaissais pas plus que ça...
Donc, il photographie les arbres, il écoute des K7, et... il rêve!
Et ses rêves sont sublimes. Je me souviens que dans un film de Wenders d'il y a longtemps (JUSTE AU BOUT DU MONDE peut-être ?) il était question d'une machine à enregistrer les rêves, et j'avais été extrêmement déçu par le rendu qu'en avait donné WW (les rêves sont un sujet qui m'a toujours passionné...). Eh bien, à charge de revanche (tardive), ceux-ci sont tout juste parfaits. Et interviennent régulièrement au fil de la narration, texture soyeuse, images tremblantes et floues, ombres, noir et blanc, reprenant avec à-propos des éléments de la journée passé. Ca, j'ai adoré.
Mais tout le reste du film aussi j'ai adoré, je n'ai pas encore évoqué, dans les plaisirs ritualisés de notre homme, les romans qu'il achète (1$ pièce) toujours chez le même bouquiniste, et aussi les bains publics -pour hommes-, qu'il fréquente tout aussi régulièrement, sans oublier tous les personnages ("qui gravitent", c'est l'expression rituelle) autour de ce personnage central : son collègue bavard, la beauté blonde que le collègue drague, sa nièce, qui vient lui rendre visite, la mère de sa nièce (sa soeur à lui donc)qui viendra la récupérer, mais aussi la patronne du bar où il passe rituellement le soir pour boire un verre avec des glaçons et un liquide transparent -dont on ne saura pas exactement de quoi il s'agissait...-, et, last but not least, l'inconnu qu'il rencontre un soir au bord de l'eau et avec lequel il fraternise autour d'une bière ert qui va lui raconter un peu sa vie...
Bref, une pure bulle de bonheur tokyoïte. Avec pour la clore en beauté, pour se séparer en douceur,  une version a minima du Perfect day de Lou Reed au piano, par Patrick Watson (que je ne connaissais pas, mais Emma, si...) parfaitement raccord avec le film.
Top 10, inévitablement

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13 décembre 2023

stranger than p.

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UN HIVER A YANJI
de Anthony Chen

Ce fut le "film chanceux" de l'après-midi... Comme j'avais beaucoup dormi au précédent, je craignais (j'appréhendais) que cela ne se reproduise avec celui-ci... Eh bien pas du tout. Quel bonheur!
Une "histoire à trois" (ou plutôt l'histoire d'une jeune femme entre deux hommes).  Ce qui complique un peu la situation (et la compréhension du film) c'est que le film se passe en Chine, mais dans une région frontalière avec la Corée, et donc il y a des Chinois et des Coréens, et, donc, des dialogues en chinois et d'autres en coréen (ce que les sous-titres précisent à chaque fois).
Mais les trois personnages principaux sont chinois : Haofeng (le jeune homme qui croque des glaçons ), fait la connaissance de Nana, une guide qui commente pour les passagers (touristes) la visite de la ville, dans oublier les galeries où elle les incite à (ne pas oublier d') acheter des produits locaux. Et Nana a un copain, Xiao, qui fait en particulier la cuisine dans le boui-boui où les voyageurs / touristes du bus sont invités à se restaurer...
Et tous les trois vont passer ensemble une première soirée -arrosée, comme il se doit- (pour ce qui est de la picole, le film n'a rien à envier à, par exemple, les films de Hong SangSoo (le voisin coréen).
C'est un film hivernal, on y parle beaucoup de glace (le titre original et la scène d'ouverture), de neige, de froid, et de conditions météorologiques défavorables, comme quand les trois amis décident de partir en excursion au Mont Changbai, et que, plus ils s'en approchent et plus on les prévient qu'ils ne vont rien pouvoir voir du tout (et j'ai instantanément pensé, bien sûr, à STRANGER THAN PARADISE et son irrésistible visite au Lake Erie, perdu dans une épaisse couche de brouillard qui empêche de voir quoi que ce soit.
Un film chinois beaucoup plus "doux" et tendre que la moyenne des films chinois, une chronique en mineur, bref quelque chose de plutôt doux et apaisant (même si parfaitement mélancolique).
Et j'ai juste un tout petit regret : je dis que je n'ai pas dormi du tout, c'est faux : j'ai juste fermé les yeux une fois, pas longtemps, vers la fin, une des dernières scènes d'ailleurs, mais c'était précisément le moment où le film faisait ses adieux à Haofeng... (je ne sais pas ce qu'il advient de lui)...
Un joli film.

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12 décembre 2023

deux films à moitié vus (hélas)

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AUGURE
de Baloji

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C'est Nicolas qui nous en a parlé,( et l'a suggéré pour la "Semaine Belge")
(effectivement, c'est, contrairement aux apparences, un film belge!)
J'ai vu le début, "normalement", et puis j'ai plongé, littéralement, dans le sommeil, -je sentais ma tête tomber- et ne voyais plus que quelques scène éparses ici et là, que j'avais beaucoup de mal à relier entre elles Hansel & Gretel, par exemple)
J'étais encore "vaseux" en sortant, j'ai discuté avec la caissière-projectionniste, qui tentait de faire le point sur tout ce que je n'avais pas vu...

J'ai été marabouté par les puissances infernales du sommeil, c'est sûr...
Mérite incontestablement une deuxième chance, dans le bôô cinéma
(Mais du coup, j'étais bien réveillé pour le film suivant, UN HIVER A YANJI)

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MARX PEUT ATTENDRE
de Marco Bellocchio

C'était le troisième film de la journée, celui de trop, sans doute, mais c'était ma dernière occasion de le voir, j'y suis donc allé... (avant-dernier film de notre Mois du Doc 2023 -je ne pourrai pas voir ITALIA, LE FEU LA CENDRE qu'on avait apparié avec celui-ci.)
Même résultat (ou presque) que pour AUGURE : j'ai bien vu le début du film, la mise en route, l'histoire du frère de Marco Bellocchio qui s'est suicidé en 1968, et ce que les autres membres de la famille (nombreuse) Bellochio, en disaient (ou voulaient bien en dire...)
Et hop! les puissances infernales du sommeil sont ressorties de leur cachette et je n'ai plus capté que des bribes...
J'ai apprécié les extraits des premiers films de Marco B. insérés dans le film, notamment LES POINGS DANS LES POCHES, et compris l'importante part autobiographique qu'ils contenaient...
mais bon voilà je pense qu'il m'en manque une bonne partie (le tiers ? la moitié ?)
(Et je ne sais même pas pourquoi le film s'appelle comme ça, du coup...)

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(J'aime beaucoup la façon dont l'affiche est délicatement (subtilement) de traviole...)

9 décembre 2023

Sátántangó

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8 décembre 2023

eye contact

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VINCENT DOIT MOURIR
de Stéphan Castang

Une sacré bonne surprise. J'y allais quasiment les yeux fermés, sur le seul nom de Karim Leklou (bon, j'aime bien aussi Vimala Pons) et les quelques lignes du pitch (sans oublier la bande-annonce plutôt... contondante). Le film démarre plutôt tranquillement (le générique est magnifique).On rentre assez vite dans le vif du sujet (et la joue du personnage principal, avec un bon coup d'ordinateur assené au Vincent du titre par un jeune stagiaire qui pète soudain les plombs. Et ça n'est que le début... mais pouquoi donc tout le monde s'acharne sur le pauvre Vincent, et ce dès le premier regard échangé ? Le spectateur est aussi étonné que lui, se pose des questions, émet des hypothèses, mais bon ça agresse méchamment, n'importe qui, n'importe quand, de tous les côtés, et par tous les âges...
Et le pauvre Vincent (Karim Leklou est, dans ce rôle, une fois de plus parfait) doit faire face et se méfier de tout un chacun, et finit par deviner ce qu'il doit faire (ou plutôt ne pas faire) pour rester indemne.
Une ambiance très particulière, un peu fantastique, un peu science-fiction, dont on craint perpétuellement qu'elle ne vire à l'épouvante, au gore, et voilà on est tendu pendant toute la projection.
Le récit s'infléchit un peu lorsqu'apparaît le personnage de Margaux (Vimala Pons on l'aime toujours autant, même quand, comme ici, elle sort de sa zone de confort des comédies brindezingues...) et que, oui oui, mais ne serait-il pas question... d'amour? ca permet de respirer un peu (oh, pas énormément, juste de quoi ne pas s'asphyxier sur son siège, hein...) car le propos du film, est globalement, plutôt négatif... Sans que tout ne soit vraiment expliqué méticuleusement, mais on a compris le processus, grosso modo...
Avec une habileté diabolique de la part du réalisateur, qui réussit à faire sortir de la salle chaque spectateur en lui mettant dans la tête une rengaine qu'il n'aura qu'une envie : celle de la chanter à tue-tête (alors qu'on est à des kilomètres de ça hein, quand on sort, justement de la salle...
Très malin. Et redoutablement efficace.

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7 décembre 2023

la belle qui couchait avec le roi de prusse...

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LE TEMPS D'AIMER
de Katel Quillévéré

Une saga, familiale, amoureuse, sociétale, ambitieuse aussi, avec Anaïs Demoustier et Vincent Lacoste. Un début très violent, en images d'archives, en noir et blanc, de femmes tondues à la Libération. Puis une rencontre sur la plage (on a rejoint la fiction et donc la couleur) entre elle, son fils (un très jeune homme très impressionnant) et lui. Un triangle qu'on observera pendant tout le reste du film. On va les suivre pendant une vingtaine d'années (de la France rance de 1945 à celle, tout aussi moisie, du début des années 60).
Elle a un secret, il va s'avérer que lui aussi. Ils se marient ("Ils se mirent en ménage, comme de bien entendu, elle avait du courage, comme de bien entendu..."). Avec entre eux, en plus de leur double secret, la présence de cet enfant au visage sombre... Qui lui aussi court après la résolution de son secret.
On suit leur histoire au fil des années, l'évolution de leur(s) relations(s) (l'affiche est une bonne grosse fausse piste), la "confusion des sentiments", avec, -ça j'adore- de brusques ellipses, et des années qui parfois, hop! passent comme ça d'un coup. Pas besoin de panneau ou d'intertitre genre "sept années plus tard" pour dater l'action. La réalisatrice a l'intelligence de parier sur, justement, l'intelligence du spectateur. Elle allège la narration. Et elle a eu raison. On est, du coup, encore plus attentif(s). D'ailleurs, je ne sais pas si ça vient du film ou de l'horaire de la séance (15h30), mais je suis resté parfaitement (r)éveillé d'un bout à l'autre (pourtant plus de deux heures!). Pas une seule défaillance.
La dernière fois que j'ai vu Anaïs Demoustier au cinéma, elle formait déjà un couple "au long cours" avec un acteur (là, c'était Tom Mercier) engagée dans une relation de couple qui durait, littéralement,  des lustres, c'était dans LA BÊTE DANS LA JUNGLE (de Patric Chiha). Et qui ne finissait pas très bien. (Non non, je n'ai pas écrit "non plus", ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, vous vous rendrez bien compte par vous-mêmes si oui ou non... Je resterai muet comme une tombe.)
C'est une saga, mais c'est aussi un mélo. Revisité, comme il est coutumier en ces temps de revisiter, en cuisine, des plats (des desserts, encore mieux.), en en gardant l'esprit, mais en variant la forme, la présentation, la saveur.  Un mélo revisité, avec moins de sucre sans doute, mais pas vraiment moins de larmes. (un mélo où on se pleurerait pas n'aurait pas de sens.). Et un beau travail sur la reconstitution historique (et les costumes qui vont avec.) Comme dans LA BÊTE DANS LA JUNGLE, Anaïs Demoustier va varier les tenues -et les coiffures qui vont avec-.
J'aime cette façon de montrer qu'à chaque fois il est question de politique : du bon peuple, du bon gouvernement, des bonnes lois, des bons résistants, des bons juges, sur lesquels vient se fracasser à chaque fois, à chaque virage de la narration (comme dans "on t'attend au tournant...") la destinée de chacun des protagonistes. Et des oppressions successives exercées pr le pouvoir en place.
Et le destin poignant de cet enfant (les acteurs qui l'interprètent successivement sont vraiment impressionnants), qui veut absolument connaître la vérité sur ses origines...
Un film tenu jusqu'au bout.
Un film où il n'est, finalement, question que d'amour, d'un bout à l'autre. Et des différentes apparences (incarnations) que celui-ci peut prendre...

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2 décembre 2023

jouer sur les deux tableaux

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ANSELM
de Wim Wenders

Troisième semaine de notre Mois du Doc, et programmation double (deux films à trois séances chacun). Après CORPS la semaine dernière, là il était question d'ART, avec un focus sur deux artistes chacun par un réalisateur. Jeudi après-midi, on a donc commencé par celui-ci (j'étais avec Catherine). Anselm Kiefer vu par son "jumeau" Wim Wenders. J'avais découvert Kiefer au Grand palais Ephémère, en 2021, dans une expo monumentale (dans tous les sens du terme), grâce à Dominique, qui nous y avait emmenés.
(J'ai d'ailleurs retrouvé dans le film des fragments de cet accrochage très très impressionnant, ou qui en tout cas y ressemblaient beaucoup.) d'après ce que j'ai pu en voir.
(Oui oui je dois l'avouer, je n'ai pas été du tout à la hauteur, sur le coup, tellement j'ai été terrassé par le sommeil... Pourtant je luttais. Mais dans ces cas-là, vous savez comme c'est : on n'y peut rien, on ne peut pas lutter.
J'ai aimé tout ce que j'ai vu (ce mec est quand même un sacré bonhomme, et on sent l'admiration que WW lui porte), découvert que la dernière exposition n'était que la partie émergée de l'iceberg d'une oeuvre gigantesque et protéiforme qui évolue et se ramifie depuis les années 70.
Sur l'écran c'était passionnant, mais j'étais juste un peu gêné par la musique. Que j'ai trouvé par moments (surtout au début quand j'étais encore les yeux grands ouverts) pompeuse et envahissante.
A la toute fin, quand les lumières se sont rallumées (bien entendu juste avant le générique de fin) mes yeux aussi avaient fait la même chose, mais je me trouvais un peu... déplacé. Ahuri, ne méritant pas ma place là, ni bien sûr le droit d'émettre la moindre critiuqe ou remarque (j'ai quand même parlé de la musique, mais ça n'avait pas du tout dérangé Catherine, dont les yeux brillants me signifiaient combien elle avait  -beaucoup- aimé le film... Et moi comme un gros benêt, j'en ai manqué plus de la moitié.)

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à bicyclette

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RICARDO ET LA PEINTURE
de Barbet Schroeder

Celui-ci, c'est Hervé qui l'avait -avec une certaine insistance- suggéré, dès le départ, pour faire la paire avec le Wenders, et j'avoue que le projet ne m'enthousiasmait pas plus que ça : un peintre que je ne connaissais pas, filmé par un cinéaste qui ne m'était pas plus proche que ça... "Eh bien allons-y donc voir..." me suis-je dit.
Je n'en attendais rien, et j'en ai donc pris une claque d'autant plus phénoménale, à la hauteur de la dernière phrase prononcée par le réalisateur, Barbet Schroeder, avant qu'il ne disparaisse du champ : "CE SERAIT BIEN DE POUVOIR CONTINUER DANS CE BONHEUR TOUS LES JOURS..."
(Il me semble bien que le film a produit ce même effet euphorisant sur TOUS les spectateurs, d'après les discussions que j'ai pu saisir à la sortie de la salle).
Soit donc un peintre (d'origine argentine), Ricardo Cavallo, qui parle (beaucoup, avec un délicieux accent argentin) de peinture et de peintures  (de la sienne et de celle des autres), qu'on voit peindre, aussi (il réalise des images monumentales qu'il fractionne en centaines de carrés ou de rectangles juxtaposés, avec ou sans solution de continuité -terme qu'il me semble utiliser à contresens mais bon- .) Qu'on voit peindre, qu'on écoute parler, et qu'on regarde vivre aussi. Des choses simples : on marche, on discute, on mange, on se souvient. Les deux hommes (le peintre et le cinéaste) se connaissent depuis longtemps, sont amis de très longue date, et le film, donc, évoque autant le thème de l'amitié que celui de la peinture. (Est passée d'ailleurs fugitivement, dans le champ de ma mémore, l'aile tutélaire et amicale de l'ange bienveillant Alain Cavalier, surtout dans son tout dernier opus, le bien nomme L'AMITIÉ, justement).
On en apprend de belles. Hygiène de vie spartiate de celui qui s'est habitué à manger du riz à tous les repas, à dormir par terre et avec la fenêtre ouverte quelle que soit la saison. Goûts picturaux (notamment une admiration immodérée pour Velasquez, dont plusieurs tableaux seront commentés, notamment le -déjà connu mais néanmoins fascinant- LA FORGE DE VULCAIN.)
Cet homme pour qui la peinture -et l'acte de peindre- constituent la majeure partie de sa vie. Et qu'on ne se lasse pas d'écouter, médusés, émerveillés, enthousiastes (même sans être forcément aussi subjugués par ce qu'il peint). La peinture, entre vocation et religion.
Avec, en plus, vers la fin, une scène touchante, où il nous ouvre les portes de son "école de peinture" (gratuite) où il donne à des gamins la possibilité de peindre ("avec du bon matériel") et de représenter les animaux en plastique qu'ils auront choisis (leurs sujets). La séquence est particulièrement plaisante, d'autant plus qu'elle est montée en parallèle avec Ricardo en train de peindre, dans sa grotte (qu'on verra depuis le début jusqu'à la toute fin du film) mettant à plat, sur le même plan, les coups de pinceaux, les tracés, les à-plats, des tout petits et du grand (du papy). Une sorte d'universalité de la trace colorée qu'on pose et de la force qu'elle génère.
Sans oublier l'autre parallèle, cette fois induit délibérément par le réalisateur, entre le tableau en train de se faire et le film, lui aussi, en train d'être fait. Work in Progress. On voit les techniciens, la perche, le réalisateur qui passe -cavalièrement  hihi- dans le champ. on cherche le meilleur angle de prise de vues, on visionne des séquences, on filme le clap de début de séquence. On fait feu de tout bois, tout fait sens pour que naisse l'image juste "parfaite", celle qu'on a en tête et qu'on aimerait matérialiser de la manière la plus juste possible.
Vous aurez sans doute remarqué qu'il y a deux nombres avant le titre du film, car, eh oui, je l'ai vu deux fois, le lundi à 13h30 et le mardi à 18h. car j'étais frustré de m'être un peu laissé surprendre par le sommeil à la séance de 13h30, et je voulais être bien sûr d'avoir tout vu. J'avais en effet, je m'en suis rendu compte à la deuxième séance, zappé une séquence entière, celle chez le viticulteur / mécène, où il est question d'arbre, de tableau, de racines, et de fûts de chêne, justement. Tout est dans tout.
Oui, "ça serait bien de pouvoir continuer dans ce bonheur tous les jours..."
Top 10, pour le bel effet de surprise, et la totale jubilation.
Et Velasquez.

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le tableau à 360°

1 décembre 2023

novembre 23

mercredi 1er

D. confirme sa venue pour cet aprèm' / je réalise que je n'ai jamais eu l'occasion de fleurir une tombe (celles de mes parents tout du moins) / j'ai encore mal au ventre, je prends deux imodium / D. vient comme annoncé mais je ne suis pas très bien, pas "en forme" et j'ai un peu la tête ailleurs / il repart au bout d'une heure en me disant que "ça ira mieux la prochaine fois" / Je commence à regarder POLAR PARK sur arte (avec mon joli Guillaume Gouix). C'est un peu moumou mais sympathique (y aura-t-il la mythique scène du  calendrier avec les Pompiers de Mouthe???)

jeudi 2

quelques réactions à mon "octobre rose" sur le blog... / je croise Pépin au Super U qui m'apprend que sa voiture (la "jaune et bleue") est morte, emboutie de nuit -en stationnement pourtant- par un chauffard anonyme / du coup on prend rdv pour un café-scrabble lundi matin (c'est lui qui viendra) / (un bienfait n'est jamais perdu) en branchant Y. pour un éventuel café gourmand avec L. la semaine prochaine, je récolte un "et toi aujourd'hui t'es dispo ?", qui débouche sur une visite impromptue dans la demi-heure (...) et après on boit un café / 18h : réunion de mizenplis au local / 20h oh oh qui réapparaît, (mais sur skype, il a désinstallé whats*pp à cause de son épouse soupçonneuse) ce très cher N. bien sûr, qui, normalement, passerait demain en début d'après-midi pour "faire des petits travaux au black" (le prétexte pour que l'épouse soupçonneuse le laisse prendre la voiture) et moi bien sûr je frétille... / je regarde l'épisode 3 de POLAR PARK /

vendredi 3

passé à la poste pour déposer notre envoi : les gens sont de plus en plus énervés (deux ont demandé à voir un responsable en commençant à élever le ton / N. (sur f*cebook...) me précise que "ça se fera plutôt à 18h" (et l'ombre d'un soupçon, déjà, m'effleure...) / je passe donc l'après-midi a peaufiner mes calendriers 2024 (Emma, Dominique, Malou et moi -comme d'hab'- à qui je rajoute, cette année, Cathy...) / (mon soupçon était justifié) : 17h21, N. m'annonce "je n'aurai la voiture que demain"... / sur faceb*ok (plus tard) échange avec N. que je sens assez sur la défensive ("après on peut arrêter de se voir si ça te convient pas..." Oups!) / du coup, tiens je me paye un guignolet pour l'apéritif, avec deux glaçons et une rondelle de citron...(la recette de Malou) / Je regarde les trois derniers épisodes de POLAR PARK (et je fais des copies d'écran...)

samedi 4

j'ai envie de revoir POUPOUDIDOU et voilà que je le retrouve sur un vieux disque dur externe, je le regarde donc (notamment cette scène du "calendrier des pompiers" qui m'avait fort émoustillé à l'époque et ne doit pourtant durer que 5 secondes...) / au marché c'est tristounet : le jeune homme qui vend du pain bio n'a (presque) plus aucun intérêt quand il est tout emmitouflé / silence radio de N. qui semble rester silencieux depuis que je lui ai dit (avec d'autres mots hein) que deux lapins dans la même journée, c'était un peu... "attristant" pour moi (c'est vrai, non ?) / je re-peaufine les 5 calendriers (je pense que je vais m'arrêter là et les commander, c'est le genre de chose qui semble sans fin : chaque fois que je les reprends, je change quelque chose...) / et tiens je vais m'offrir pour le goûter les petits gâteaux que (quel idiot) j'avais achetés pour hier, et je foutrai le restant à la poubelle, voilà /

dimanche 5

au saut du lit (5h) un mess de N. sur sk*pe, avec une photo... éloquente! (le voilà ressuscité) / puis on chatte et ça me met en joie... / ils ont eu un problème de coupure d'électricité hier (j'avoue, honte sur moi! ,  que j'ai quand même été vérfier, juste pour être sûr, et vu que c'était vrai!) / je crois qu'il faut que je m'habitue à l'idée de jouer sans arrêt au yoyo émotionnel avec ce mec... / Je passe beaucoup de temps à préparer un nouveau mix pour écouter dans la voiture (l'actuel, je le connais trop par coeur) / on chatte un peu aussi avec L. via whats*pp / bon j'ai quand même jeté les trois derniers petits gâteaux restants / je me suis douché et habillé à 17h, pour aller au cinéma / 20h30 : UN PRINCE (on est 4 dans la salle) /

lundi 6

9h30 : Pépin passe pour un café-scrabble (3 parties) / ça sonne (tiens!) c'est E. (celui qui vient tjrs sans s'annoncer), sur le pas de la porte je lui dis que je ne suis pas seul, et il repart... / 13h30 : A PAS AVEUGLES / en rentrant petit problème intestinal (je n'ai pas le temps d'arriver jusqu'aux toilettes), et carrément je me chie dessus (oups) / je me douche et je fais une lessive de tout ce qui a été sali / je fais cuire des marrons au micro-ondes (ceux du Super U sont dégueulasses, ceux du marché sont un peu meilleurs) /ça y est  j'ai commandé les calendriers / L. passe après le cinéma  pour "un câlin furtif" que je trouve très agréable (il est un peu sibyllin quand il me dit avant de partir  "qu'il risque d'y prendre goût...") /

mardi 7

8h : un jeune homme barbu en bonnet à pompon qui promène son chien et s'arrête suffisamment longtemps pour que j'aie le temps de le photographier, mais le temps que je retrouve mon appareil il a traversé la rue et disparaît côté cour (et je le regrette) /je bats le rappel : sk*pe, f*cebook, les p*mpeurs, pour essayer d'avoir des nouvelles de N. ("Soeur Anne ma soeur Anne...") en vain / tous les contacts que je croise ensuite (à part L.) m'agacent / 13h30 : au cinéma où je pensais retrouver Manue mais en réalité c'est Catherine qui est là, pour voir UN PRINCE / je prends des photos de ciel (tourmenté) magnifiques / en sortant du ciné, on a l'impression que la température a chuté de 10°, je vais vite rentrer me préparer un chocolat / j'écoute la compilation dédiée à Daniel Darc / tiens  il semblerait que je souffre du syndrome d'abandon (j'en présente certains signes cliniques, mais bon ça se guérit) / Oh oh qui donc est venu me biper, sur les 3 sites où j'avais laissé des balises ? N., bien sûr! On chatte sur sk*pe pendant une heure et demie... il à l'air à bout contre sa bonne femme, il serait question que j'aille le chercher demain en début d'après-midi.... (hmm hmm) il voudrait qu'on se voie avant qu'il parte voir un pote à Nancy une semaine /

mercredi 8

dès l'aurore, je piaffe en attendant la fameuse confirmation, qui, bien entendu, ne va pas venir déjà... / un petit mot de L. qui m'explique être "à marée basse"... / passage de mon aide-ménagère qui s'en va à 10h en laissant mon appart' étincelant / je commande un cadeau de Noël sur Téléramuche / je pense à aller chercher mon vaccin contre la grippe, et du coup je me fais vacciner illico / courses au Super U dont certaines avec des arrière-pensées "licencieuses" (pour tout à l'heure... ) / 11h45 : en principe je pars dans une heure mais hélas toujours rien... / 14h : vous l'aviez deviné, je suis tjrs dvt mon ordi, et N. aux abonnés absents sur tous les fronts, comme de bien entendu... / il fait très beau ("c'est le seul jour de la semaine", m'a dit Anne-Marie) je vais aller un peu baguenauder en ville... / je suis donc sorti pour poster la lettre pour Téléramuche, mais je m'étais vêtu un peu trop légèrement (ça caille...) / (plus tard) comme une vache dans son étable, j'attends patiemment en mâchant un foin imaginaire... il va bien finir par se manifester, hein ? / Je me suis re-préparé un chocolat, meilleur que celui d'hier /

jeudi 9

comme annoncé il pleut / manqué de peu une visite matinale (le mec, avec qui je suis en contact depuis un certain temps, s'annonçait "pour dans un quart d'heure", trop short,et donc le rdv a encore été une fois repoussé) / 10h : ça sonne, c'est E. qui revient à l'attaque (avec son petit parapluie qu'il laisse devant la porte) et qui va jouir très vite (et abondamment) grâce à un accessoire aimablement prêté par la maison, me laissant nourri mais un peu frustré... / Cathy reporte notre rdv du 24 pour cause d'opération / je réserve pour 4 à midi au Globe (les vacances sont finies...) / midi au Globe avec les filles / 13h30 : DE HUMANIS CORPORI FABRICA / X. me répond "qu'en ce moment il est trop occupé" puis me branche un peu quand même.../ 17h45 (et pas 18h comme je croyais, mais je suis arrivé juste comme il faut à la fin des pubs) retrouvé Catherine salle 11 pour THE OLD OAK / il fait de plus en plus frisquet à la sortie / (plus tard) Je commande une doudoune grise à capuche /

vendredi 10

(plutôt pas mal dormi : 8h en trois fois )/ à 5h, un échange plutôt hot avec X. qui est réveillé, qui voudrait bien, mais qui ne peut pas (dsl) / plus tard me viennent des envies de tri et de rangement : la boîte à papier de brouillon sur le bureau, la boîte à courrier dans le salon, et le tiroir de la cuisine (qui sont tous les trois pleins à ras bord)... / à midi, j'en aurai fait deux sur les trois / je cuis des spaghetti "mélangés" (moitié ail & quinoa et tomate & quinoa) / j'aime bien Blaise, le champion actuel de TLMVPSP, qui fête aujourd'hui ses 20 victoires / 15h30 : LE GARCON ET LE HÉRON / découvert que les manteaux d'hiver qui m'intéressaient (et que j'ai essayés) avaient tous de fausses poches! / je passe  à la boulangerie où il se confirme que je m'étais trompé de date en commandant le pain pour l'AG, mais le petit boulanger d'amour ne s'en formalise pas. Je réitère donc la commande pour le 16 / je lui prends 1/2 "Georges graines" et je rentre à la maison en reniflant la bonne odeur du pain / 20h15 : Catherine est en bas avec Eliane pour m'emmener à Scey/Saône (concert de MEANDRE et GLAUQUE, sur invitation de Manue) / Je suis très sensible au "jeu de cheveux" du guitariste du premier groupe /

samedi 11

(sommeil couci-couça) / c'est le 11 novembre, mais je pense à Brassens ("le jour du 14 juillet je reste dans mon lit douillet..." ) / je suis obligé de reprogrammer la livraison des calendriers en point Rel*y / je trouve dans Libé une recette de salade d'endives qui me fait envie / j'achète une "brioche spéciale 11 novembre" chez le boulanger (et je présente mes excuses à la vendeuse pour l'erreur de date dans la commande / en sortant, je reçois un "bonjour!" enthousiaste de la part d'un jeune rebeu barbu aux yeux très clairs (dont je suppute qu'il fut un de mes anciens élèves mais sur qui je n'arrive pas à remettre un prénom) / au marché, je croise Bernard C., nous parlons littérature un moment (juste devant le stand du jeune rebeu qui vend du pain bio), et nous finissons comme d'hab' par parler de Jim Harrison / il n'y a pas encore d'oranges sanguines (pour la recette d'endives de Libé) / devant les Halles la fanfare municipale est en train de se préparer, juste avant de partir vers le monument aux Morts / à midi à TLMVPSP, du jamais vu : une finale à 25/25 (5 "cash" gagnés de part et d'autre!) / je télécharge des photos pour le livre 2023.2, je les mets en page dans ledit bouquin (il y a vraiment beaucoup de messieurs, qu'ils soient réels ou virtuels) mais bon c'est mon kif hein j'assume.../ sur y*utube j'arrive à récupérer, titre par titre, l'album SEPPUKU de Taxigirl, que j'avais en disque noir (et que j'ai d'ailleurs revendu au monsieur de la rue du Breuil), épuisé et introuvable depuis des lustres / le soir je regarde THE KILLER (de David Fincher) sur N*tflix /

dimanche 12

je réussis à dire à D. que je préfèrerais qu'on se voit moins dans l'immédiat (je trouve ce mec adorable, et je le lui dis, mais bon ça ne colle pas...)  et je m'en sens... allégé / je continue avec les photos de l'année dans le livre 2023.2 / je termine LA PETITE ÉCUYERE A CAFTÉ / personne nulle part pour chatter (c'est souvent comme ça le dimanche...) / je ne m'habillerai pas de la journée / j'ai une sensation bizarre à la jambe droite qd je marche, au niveau du mollet, comme un peu d'électricité / discussion avec X. qui tourne un peu à l'aigre (ce mec prend la mouche aussitôt qu'on ne lui répond pas ce qu'il a envie qu'on lui réponde...) et qui, d'après ce que je comprend ("tout ça c'est fini dommage...") met fin à nos échanges... (je pense qu'il est, encore, un peu bourré) /

lundi 13

le sutom du jour (trouvé en 5) était TOURMENT / 4 messages (pour 4 destinataires) sont marqués "non lu" / un mec avec qui je chatte sur c*co s'avère être... un ancien élève (je ne sais quelle suite donner à cette information) / 11h : rdv chez la dentiste (j'en sortirai à 12h45) / je grignote en vitesse à la maison avant d'aller retrouver Dominique (puis Catherine) à 13h30 pour NOTRE CORPS (je suis le seul garçon dans la salle), je me lève et je salue au bout d'une vingtaine de minutes (ça ne m'intéresse pas)/ et dans le hall je réalise que j'ai perdu mes clés de voiture (après avoir consciencieusement fouillé 50 fois dans chacune de mes poches) / je retourne dans la salle, en m'armant de patience (le film fait 3h!) / au bout de 2h, histoire d'en avoir le ceur net, je vais farfouiller sous les siège et je les y trouve, mes jolies petites clés! (et je pars, "juste avant la césarienne") / échange avec V. (un nouveau, que je n'ai encore jamais vu "en vrai"), qui passerait peut-être à 16h30, mais, non, ou dimanche matin à 7h, ou, tiens, peut-être demain à 14h30 en partant au taf ... (à reconfirmer demain) /17h : dring dring tiens! c'est E., sans parapluie, pour une petite visite amicale sans façons... / (le soir) je regarde VOLEUSES sur N*tflix / je me fais un chocolat encore meilleur qu'hier (avec une pincée de cannelle, une de gingembre, et une de cardamome) : ex-quis!

mardi 14

(la nuit c'est toujours pas ça... et je viens de lire sur le ouaibe que la qualité du sommeil influerait sur le diabète -ou le contraire ?-) / V. est en ligne ce matin, on chatte, il pourrait peut-être passer ce soir à 18h (et voilà qu'il m'apprend qu'il conduit un camion!) / Ca y est! les (cinq) calendriers sont arrivés, et je suis allé les chercher (il fait un temps de merde) / je suis en pourparlers avec V. mais visiblement ça va être difficile pour ce soir / je réagis (encore une fois) stupidement lorsque L. m'explique en long et en large comme il roucoule bien avec P. / (c'est plus de l'envie que de la jalousie) / et puis ça s'estompe un peu (je discute avec G., le paysan de la Nièvre avec qui le courant passe bien parce que nous avons pas mal de "centres d'intérêts" en commun, et qui, disons, me "change les idées"...) / je me prépare un petit velouté de châtaignes pour ce soir / V. me dit qu'il passera peut-être demain matin (mais il coupe avant de me préciser à quelle heure) / Je rediscute avec G. / plus, tard, couché, je me dis que je suis trop cérébral, que je prend les choses trop à coeur, et blabla et blabla (je geins un peu et je m'endors)

mercredi 15

(réveillé à 3h, recouché à 4, et donc dormant à 5, ce que ne manque pas de me faire remarquer V. ce matin, sur Les p.) / après plusieurs cafouillages, il est convenu qu'il passera vers 14h, en tenue de travail, et qu'il "ne va pas s'éterniser"  (ça me va...) / L. me recontacte sur wh*tsapp "salut râleur..." / (je suis un peu paumé, j'avoue, et l'escamotage  de N. depuis une semaine n'arrange pas les choses...je ne sais pas quelle contenance adopter) / V. est passé comme annoncé, (même un peu plus tôt que prévu) et il a tenu... toutes ses promesses, (je me suis régalé, même si c'était un peu rapide à mon goût mais, bon, il l'avait annoncé...) / pas de courrier ce jour / sur Les p., on ne peut pas laisser deux messages à la même personne : le nouveau efface automatiquement l'ancien / je vais acheter les gâteaux pour l'A.G dans la même boutique que d'hab', et la vendeuse, trop aimable, m'en offre un quatrième... / à la Boulangerie du Théâtre, j'achète un excellent "pain de Noël" (très brûlé, comme j'aime) à la farine de châtaignes, pommes et noix / Un mess de V. en réponse au mien me disant qu'il a aimé aussi notre séance, et envisagerait qu'on devienne "réguliers" (oh oh ça me fait plaisir je dois dire) /

jeudi 16

(réveillé à 4h, tenu jusqu'à 5 pour -comme je l'avais escompté- croiser V. (qui devrait plutôt s'appeler Y., mais comme j'en ai déjà un je vais en rester à V.) qui renouvelle son approbation pour notre séance d'hier, et se manifestera "très bientôt"...) et du coup je me recouche jusqu'à 8h30 / réglé un problème avec r*kuten (je ne sais pas pourquoi, c'est mon précédent mot de passe qui était mémorisé... il m'a fallu quelques heures pour le comprendre!) / midi au Globe avec les filles (on est tout seuls sous la véranda, visiblement tout le "beau linge" (les valeureux travailleurs) est en haut : pour la semaine prochaine, les filles me suggèrent de réserver à l'étage... bonne idée! / 13h45 : PORTRAITS FANTÔMES / en revenant je récupère dans le garage de ma proprio le paquet pour moi qu'elle a aimablement réceptionné des mains du facteur... / 18h : AG des ADC (très copieuse), avec le pot qui suit (tout aussi copieux) / (je rentre chez moi à 21h30!) / le vent souffle fort / un petit mot de V. qui me fait plaisir / (j'ai entamé la deuxième semaine sans nouvelles de N., mais je ne m'avoue toujours pas vaincu) /

vendredi 17

(assez mal dormi, réveillé une, deux, trois fois...) / personne n'est accessible pour dial... / je passe la matinée en peignoir à ne pas faire grand-chose devant l'ordi / préparé pour midi une salade de pommes de terre avec des crevettes (salade p.de terre / mer hihi) / j'ai envie de chanter "Où sont tous mes amants ?" lol / encore une fois, pas de courrier / je prépare ma liste de voeux pour la réunion de programmation de ce soir / c'est un temps idéal pour : tiens, je décide de commencer à regarder SATANTANGO de Bela Tarr / je prépare un riz au lait au miel "Lacroix", en cocotte (sans couvercle) et au four  (recette trouvée dans "Tu mitonnes" de Libé / 18h : finalement, pour la programmation,  on est 3 :Hervé, Benoît (qui nous a rejoints), et moi / On se partage fraternellement le gâteau qui restait d'hier soir, et je rapporte des jus de fruits / ("il fait froid dans le monde...") / quand j'arrive à la maison, le riz au lait embaume... / Et je me fais une soirée télécanapé devant GARDE A VUE, (pour la 100ème fois, lol) dont tw*tter vient juste de m'apprendre la diffusion ce soir sur France 5 /

samedi 18

en rentrant du marché, sur le site des P., je reçois un message d'un que je ne connais pas, qui me dit qu'il sera à Vesoul dans 20 minutes, et me demande s'il peut passer (je l'appellerai W.) / marché conclu, (il est jeune (38a), se décrit comme "normal", peu habitué aux jeux avec les hommes... / qd il arrive, j'ai devant moi un mec jovial et dodu, souriant, on attaque direct, il n'a pas l'habitude, effectivement, et rit un peu nerveusement, mais dès que je l'entreprends, il s'abandonne volontiers, "à la pacha", se laisse faire, puis bouge comme je le lui suggère, participe, et finit par jouir avec forces soupirs éloquents... / nous échangeons nos 06 (il passe à Vesoul à peu près chaque quinzaine, et me dit que la prochaine fois "il aura plus de temps" / repas sur le pouce / X. se re-manifeste, qui me dit que je me suis mépris (lol) et qu'il est prêt à revenir / il me propose alors un plan à trois  (avec un mec que je connais déjà depuis très lgtps) mais je dis niet / et voilà V. qui me bipe en me disant qu'il va passer (quand ? tout de suite!) "mais pas longtemps : il a une course à faire et sa femme est à la maison" (ah ces mecs mariés...) / il a approuvé mes suggestions, et nous allons donc essayer de mettre mes demandes en pratique... / mais bon ça ne marche pas, et du coup on va dans la chambre comme la dernière fois... c'est toujours aussi intense (et rapide) et hop deuxième dose de vitamines de la journée pour moi, donc / Je regarde le deuxième DVD de SATANTANGO, de Bela Tarr /

dimanche 19

(dormi comme-ci comme ça) / X. de bon matin me dit qu'il essaiera de passer dans la journée (je n'y crois qu'à moitié) / à midi je me sers en apéro un (tout petit) guignolet : le fond de la bouteille / à midi paella "améliorée" réchauffée en cocotte au four / je lis le bouquin de Joseph Bialot C'EST EN HIVER QUE LES JOURS RALLONGENT sur sa détention en camp de concentration / je commande un (éventuel) cadeau de Noël mais le vendeur ne confirme pas (normal, on est dimanche) / je fais un peu de rangement (dessus du canapé dans l'entrée et placard de gauche dans le salon / je commence à regarder le dvd 3 de SATANTANGO / pause : je vais me faire un petit chocolat épicé comme j'aime / L. est en train de préparer une nouvelle recette de sablés de Noël, et j'ai l'idée de commander des moules à sablés en forme de zizi / j'en trouve et je les commande /

lundi 20

échanges matinaux avec X. qui me paraît d'excellente humeur / prise de contact avec O. (un nouveau) qui passerait bien en fin d'après-midi... (à reconfirmer) / je commande des livres (deux de Jacques Drillon) / le (jeune) facteur me distribue 3 Libé d'un coup! (j'en profite pour lui commander un "vrai" calendrier 2024...) / du retard chez la dentiste : entré à midi trente j'en ressors à 15h30 ! (j'en profite pour presque terminer le bouquin de Bialot) / Je regarde la dernière demi-heure de SATANTANGO, puis la présentation -brillante- qu'en fait Damien Marguet ("Entrez dans la danse") dans les supplément du dvd / puis c'est l'heure de mon petit chocolat aux épices... /18h57 : il semblerait bien qu'O. m'a posé un lapin... Hop! Je le radie / Je retombe sur X. (en chat) ça démarre bien, sympathique et tout,  et puis il prend l'apéro et ça part en couilles (cet homme a le vin mauvais lol) : j'en ai assez je lâche l'affaire / (le soir dans mon lit, je récapitule les multiples déceptions causées par les mecs aujourd'hui : ce qui s'appelle une belle série) /

mardi 21

(j'ai rêvé de ma soeur, qui était en train de changer de sexe -elle a un petit bouc qui pousse et une ombre de moustache- et surtout elle refuse de me saluer-, ce qui m'a réveillé, mal à l'aise) / je croise X. sur Les P., je finis par le saluer, on discute un peu (il est au taf) il est à jeun et il a l'air bcp plus calme... /  je termine le bouquin de Bialot / Je mets en circulation le (bonnet-écharpe ? écharpe tube ? je ne sais pas comment ça s'appelle) tricoté par Annette / 9h30 : café-scrabble avec Pépin, qui joue à domicile (et gagne 2/1) / dans la boîte aux lettres, un petit mot du (jeune) facteur me prévenant qu'il passera demain avec le calendrier que je lui ai demandé / après-midi ... oisif / échange wh*tsapp avec L. qui est à Paris en voyage officiel / 20h30, BLIZZARD, au ThéV' /

mercredi 22

(réveillé assez tôt, mais un peu trop tard pour retourner me coucher) / 8h : Anne-Marie (mon aide-ménagère) est là, je lui offre le café rituel / comme je dois sortir, je lui achète une petit cochon en pain d'épices / j'arrive enfin à joindre Philou : on se verra plutôt en fin d'aprem' / le petit facteur qui m'avait laissé un mot hier a tenu sa promesse et m'apporte à midi dring ! un joli calendrier des Postes 2024 (des photos en noir et blanc) en échange de quoi je lui donne, comme promis, un billet pour ses étrennes / (calimero) personne ne discute sur Les P. (j'ai huit messages marqués "non lu", à huit destinataires différents / préparé une salade avocat & agrumes pour ce midi / pris des photos d'hommes à la télé (la fonction "restart" pour les émissions est très pratique) / je commence CADENCE de Jacques Drillon ("essai autobiographique") / 18h chez les Soria pour un apéritif qui s'avèrera dinatoire /

jeudi 23

(réveillé au moins quatre fois dans la nuit, après le dernier rendormissement j'ai ouvert l'oeil à 8h30) / réservé au Globe pour ce mid i "en haut" / toujours pas mal de messages marqués "non lu" / je décide finalement de prendre ma voiture pour aller au restau (je dois aller au cinéma en début d'aprèm') / midi : en haut, au Globe, il fait très cho, mais hélas pas d'ouvriers... / Je ramène ma voiture au parking Serpente et gentille Catherinette m'emmène au cinéma / 13h45 : ANSELM (LE BRUIT DU TEMPS), je suis encore une fois le seul bonhomme dans la salle / Catherine me redépose en ville / je bosse pour la prochaine programmation (qui sera ridiculement réduite, j'en suis consterné) / un contact pris pour peut-être une visite le jour de la Ste Catherine (c'est samedi), à suivre... / le "truc" que m'a tricoté Annette s'appelle un snood (et ça se met plutôt autour du cou) / et tiens, 17h et quelques, il fait presque nuit : et si je me faisais un petit chocolat ? (cela fait pile une quinzaine que je suis sans nouvelles de N., ça se fête) /

vendredi 24

M. confirme pour ce matin, arrivée prévue autour de 11h / Emma est passée boire un café tôt et m'offre un petit cochon avec le sifflet dans les fesses règlementaire / (ça se tentait : deux places libres d'un coup en bas de chez moi : je cours au parking Serpente pour en avoir une, mais quand j'en reviens, les deux sont prises : un coup pour rien! )/ je prépare un "gratin de flemme" (recette dans Libé) / 11h dring! c'est M. comme annoncé : un mec très agréable (ex-routier, ex- rugbyman, ex-fumeur, ex-hétéro), qui repartira à 13h30 (après un café offert par la maison), mais qui habite hélas vraiment très loin... (il reviendra à l'occasion) / je mange la moitié du gratin de flemme : pas mal!  (à refaire sans le cube de bouillon de légumes émietté) / été acheter des huiles essentielles conseillées par ma dentiste dans la pharmacie où Catherine a une carte de fidélité (2 achetées, une gratuite, j'ai donc eu le niaouli pour rien, merci Catherine!) / dans la pharmacie il y avait toute une ribambelle de vieux, et donc ça a duré plus longtemps que prévu (j'avais mal à la jambe) / et comme je le craignais, je n'ai pas manqué de croiser cette Anne-Cécile que je n'aime pas (mais visiblement c'est réciproque) que j'ai pris grand soin de ne pas saluer (et elle pareil) / à la boucherie j'ai aussi fait la queue, j'avais envie d'une côte de boeuf pour demain, mais le boucher -qui n'en avait plus- m'a suggéré de la remplacer par une (excellente) entrecôte (400g, quand même!) /

samedi 25

(sommeil vraiment pas terrible...) / je traîne en haut de pyjama / c'est la Ste Catherine, mais je me sens comme si on était dimanche, donc (presque) tenue de rigueur / pour midi repas "tout au four" : petites patates, grosse entrecôte -je n'en mangerai que la moitié- et pomme au four, arrosé de beaujolais / V. me laisse un message  pour m'expliquer qu'il est très occupé (en plein déménagement) mais qu'il pense toujours à moi et repassera bientôt / j'envoie un sms à M. pour lui dire combien j'ai apprécié notre séance, et il me répond que lui aussi, et que c'est à refaire très vite... / j'entame le cochon que m'a offert Emma hier avec mon café (j'ai mangé la tête) / Je laisse tomber CADENCE, de Jacques Drillon, qui est écrit trop petit et ne m'intéresse pas vraiment... / 17h et quelques... l'heure du petit chocolat d'amour... / j'ai essayé le bain de bouche huile d'olive + huiles essentielles (5') recommandé par ma dentiste,  ça n'est pas déplaisant / je trouve une carte kitsch "prière à Ste Catherine" et je l'envoie aux trois Catherine que je connais /

dimanche 26

(plus je me couche tôt et plus je me réveille tôt : réveillé 1h, 3h, 5h, et rendormi jusqu'à 8h30 !) / me suis lancé dans la confection de pâte sablée (d'après la recette de L.) pour essayer mes nouveaux moules rigolos (en forme de zizis) / je traîne en dessus de pyjama (c'est dimanche...) / les sablés : c'est un peu la cata mais je finis par m'en sortir, pour un résultat "pas mal" /("Il faut du glaçage" suggère L. / je me rase je me douche je m'habille, avec le vague projet d'aller au cinéma, et finalement une fois que je suis prêt je décide de rester à la maison... / Je mange presque tous les zizis en pâte sablée (on y prend goût hihi) /Je me laisse aller à regarder Retour à l'instinct primaire pour faire des photos, en me demandant pourquoi ils mettent des mecs à poil en pleine nature pour les flouter ensuite (et c'est pareil pour les filles) / Je commence APRES LA PLUIE de Thomas Vinau / je m'endors devant la télé entre 20h30 et 21h, et le reste de ma soirée en est tout désorienté (je ne vais quand même pas aller me coucher à 21h !) /

lundi 27

(réveillé à 1h, puis à 3h, puis à 5, rendormi, re-réveillé, recouché à 8 jusqu'à 9 : mon "sommeil" m'afflige) / V. m'informe de l'endroit où il déménage / finalement je n'irai à Besac ni aujourd'hui ni demain ni mercredi... (les aléas de l'emploi du temps) / Hervé a envoyé son édito, et je termine la mise en page de notre rikiki plaquette / avec le reste de pâte sablée, je fais une tartelette aux pommes épicées / 13h30 : RICARDO ET LA PEINTURE de Barbet Schroeder/ après, diverses courses (dans la nuit sous la pluie), à l'issue desquelles, en sortant de chez Chaumartin et m'apprêtant -ouf!- à rentrer chez moi, je réalise que j'ai oublié de porter la prog' à imprimer... et donc j'y repars! (ça fait un grand tour) / en revenant, je me gare devant le porche (toujours sous la pluie) pour descendre mes courses, et je vois arriver E., (avec son petit parapluie) / je manque de lui faire le coup du " Tu montes, chéri?" /je pense qu'il mettra plus de temps à se déshabiller, puis se laver et se rhabiller que je n'en mettrai -j'exagère à peine- pour le faire jouir / Apéro dinatoire : chips, bière aux trois houblons, et autre cochonneries /

mardi 28

(pffff à 1h du mat', c'était déjà la deuxième fois que je me réveillais, et ce ne fut pas la dernière...) /pour sortir, -la température basse s'y prête-,  j'essaye le manteau gris que j'ai acheté par correspondance (qui s'avère assez chaud mais pas très pratique au niveau des poches...) / je vais récupérer un livre acheté par correspondance (le TRAITÉ DE LA PONCTUATION FRANCAISE, de Jacques Drillon) / j'ai très envie de photographier le jeune barbichu noiraud qui fait la queue juste devant moi au bureau de tabac, mais je me retiens / la secrétaire de la dentiste appelle pour m'annoncer... (inquiétude) que mon rendez-vous de 16h15 est avancé à 14h45 (soulagement) / W. contacté sur le site des P. me répond qu'il n'est pas encore sûr de venir le week-end prochain comme annoncé / (les autres contactés ne répondent même pas) / / je rapporte un "parmentier de boeuf" acheté hier (parce qu'il s'est avéré être... sans boeuf!) et me fait donc rembourser mes 3,99€, non mais... / en chemin je m'arrête chez Zeem*n où j'achète deux caleçons et des gants de toilette / 14h45 : dernière séance laser avec la dentiste (les six autres -des parties de plaisir avec lunettes opaques sur les yeux et musique relaxante pendant 12') se feront avec la secrétaire) / 18h : je retourne voir RICARDO ET LA PEINTURE / à la sortie, je discute avec Raoul qui vient de le voir pour la troisième fois et souhaite adhérer aux ADC /

mercredi 29

un premier échange matinal sur c*co (un mec que je ne connais pas) qui débouche sur une visite à venir (en fin d'après-midi en principe) et une autre (un mec au joli pseudo avec qui j'échange depuis un certain temps) sur une visite soit ce matin soit demain matin "s'il est trop à la bourre"... / c'est M. ( j'aurais plutôt parié pour demain mais à 10h dring dring il est là ) / nous passons un très agréable moment... (me laissant rassasié, même si je n'ai pas joui) / et nous nous disons "à bientôt" (visiblement ça lui a plu...) -mais ne disent-ils pas tous ça, hein ?- / 14h40 : rdv à l'hôpital avec le chirurgien (roumain, avec de jolis avant-bras poilus) qui va m'opérer de mon hernie ombilicale, avec ensuite la présence rassurante d'un infirmier complice et rigolard (mais masqué hélas) : tout ça se fera en janvier 24 / je passe après devant le cinéma à 15h20 et je m'enquiers de l'horaire de passage de LE TEMPS D'AIMER de Katel Quillévéré : 15h30! je prends donc mon billet illico / de retour à la maison, j'obtiens la confirmation que le mec du premier rdv de ce matin était un charlot... / ce soir il faut que j'écrive plein de posts sur plein de films... / 22h20 : tiens un message est arrivé sur les p. : oups! qui c'est donc ? mais mais mais... c'est N.! ressuscité d'entre les morts! ressorti des limbes! Pas bavard bavard mais bon : vivant! On va voir un peu ce qu'il raconte... (c'est toujours aussi embrouillé : sa copine l'a foutu dehors, il est hébergé par un pote...) /

jeudi 30

(sommeil un peu en vrac comme d'hab' mais rêves plutôt agréables, benvoyons, avec comme un parfum de N., et quand j'ouvre l'oeil après mon dernier rendormissement, il est 9h30!) / je me prends la tête avec sfr et mon nouveau code d'accès pendant un moment (mais il suffisait que jepense à  déconnecter le VPN pour que tout aille mieux...) / j'échange un peu avec N., mais c'est... pas comme avant : il répond a minima, mais m'assure qu'il va "s'organiser" pour qu'on puisse se revoir -et envisagerait même de passer la nuit (oh oh) là - "bientôt"... / après, en faisant la vaisselle (une très grosse vaisselle lol) je re-pense à N., en me disant qu'il ya quelque chose qui "coince", et en réalisant -pas trop tôt!- que j'ai sans doute fait une connerie en m'amourachant de lui...mais bon, hein, on ne choisit pas hein / je réserve le Globe à midi pour 3 sans préciser où je veux qu'ils nous placent (on verra bien) / il fait un temps spécialement de merde (froid et humide) /au Globe on est à l'étage intermédiaire, où on n'était encore jamais allé... / on met les progs sous enveloppe à 14h30 et à effectif réduit (J-C Hervé et moi) / passage à la Poste (mérite-t-elle encore une majuscule ?) pour la dernière fois de l'année, et Mme S., tout sourire, me souhaite de "bien profiter de ma famille pour les fêtes" / ("J'ai l'esprit ravagé de répliques cinglantes", comme dirait Snoopy, mais je n'en laisse rien paraître) / en sortant, je me retiens au dernier moment de m'acheter un mille-feuilles à la pâtisserie voisine / je fais pas mal de photos de pare-brise avec des gouttes /17h10 : retour du chocolat aux épices (qui réconforte) /20h30 : ROAD MOVIE, de et avec Dominique Boivin, au ThéV', une excellente façon de clore ce mois de novembre / Catherine nous paye un pot, puis me ramène en voiture /

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visiteurs

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cheveux

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tout par deux

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Ste Catherine

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 parmentier de boeuf sans boeuf

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retour à l'instinct primaire

Capture d’écran (1439)

Satantango

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