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lieux communs (et autres fadaises)

18 février 2021

poulailler 47

"ON SE LÈVE ET ON SE TASSE C’était hier sur LCI: Roselyne Bachelot annonçait officiellement la mise en place de concerts-test à Marseille et Paris, programmés pour la deuxième quinzaine du mois de mars, sauf "situation sanitaire catastrophique". En fait, plus que de tests, la ministre de la Culture a préféré parler d’"expérimentations". Contrairement à l’essai réalisé en décembre à Barcelone par le festival Primavera (une salle remplie à moitié avec dépistage obligatoire à l’entrée), on envisage différents scénarios – avec et sans distanciation sociale, avec et sans filtrage de spectateurs pour permettre un brassage maîtrisé entre sujets sains et contaminés. L’idée n’est plus de voir si ça fonctionne (le test de Barcelone a été une réussite), mais d’aller au-delà. Vers ce fameux "modèle résilient" vanté par Roselyne Bachelot, celui qui avance et progresse tout en étant conscient qu’il n’a pas le cul sorti des ronces – la vie, en somme. La ministre, qui avait déclaré la semaine dernière que "l’hypothèse d'un été sans festivals" était «exclue», a précisé hier qu’elle était "très optimiste pour les festivals assis". Remarque qui passera comme elle peut dans un pays où le métro, les églises et les supermarchés affichent complet.

Mars 2020 avait démarré avec le "On se lève et on se casse" de Virginie Despentes, mars 2021 commencera donc avec le "On s’assied avec la possibilité de se lever" de Roselyne Bachelot. En un an, ainsi, on est passé de la société qui voulait tout retourner à celle qui, pétrifiée, ne sait plus bien où elle peut aller. De celle qui dézinguait les meubles pour se faire entendre sur des principes élémentaires à celle qui tente de se faire à cet état d’entre-deux, trois, cinq, à la fois actif, inerte, comateux, optimiste, plus ou moins déprimé, vaguement créatif, qui se shoote au monde d’après tout en essayant de trouver un moyen de ne pas se retrouver complètement à la rue, qui ne peut plus penser ses mouvements qu’en terme de pas trop loin, pas trop tard. En un an, quasi jour pour jour, à une semaine et des brouettes près, on est passé de la colère de chambre d’adolescent aux discours d’entrée en maternelle ("Je ne suis pas leur mère", a précisé hier la ministre sur LCI en parlant des artistes). Reste maintenant à savoir quelle sera la prochaine étape, horizon mars 2022. Se coucher? Définitivement?" (Libé Culture)

*
En thérapie, c'est fini...

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Je me suis pris au jeu, jusqu'au bout, avec un intérêt constant, à observer de très près, comme le dit la pub, "1 psy, 5 patients, 7 sept semaines" (il ne faudrait pas oublier non plus "1 épouse et 1 superviseuse", et j'ai été passionné, jusqu'au bout, à écouter tout ce qui s'y dit (ou ne s'y dit pas), tout ce qui s'y construit (et parfois -souvent ? - s'y détruit), à entendre cette petite musique obsédante (Yuksek), à regarder ces actrices (et -teurs) magnifiques, à me sentir accroché à l'histoire (et au devenir) de chacun(e) des protagonistes, à m'être réfréné pour fractionner raisonnablement le visionnage (le rythme "par semaine" adopté par arte semble le plus raisonnable), à m'être demandé si, comme dans la précédente adaptation américaine (In treatment) il y aurait d'autres saisons (je l'espère), à avoir tout particulièrement savouré les cinq derniers épisodes, qui prennent plaisir à malmener les petites habitudes  (certitudes) chronologiques - lundi Ariane, mardi Adel, mercredi Camille, jeudi Léonora & Clément, vendredi Esther- du spectateur, à faire fi du calendrier instauré jusque là, et prennent leur temps pour dire (au revoir ? adieu ? ça dépend) à chacun des personnages...

*

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(il neige en Grèce)

*

 

 

 

17 février 2021

poulailler 46

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le photographe de l'Est Répu s'est posté au bord du Lac de V. au petit matin...

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(les phrases du carnet)

Quand j'allais au cinéma "en vrai", de temps en temps, pendant le film, passait une phrase que j'avais envie de noter, et je sortais alors  à tâtons de mon sac mon carnet pour y noter, un peu à l'aveuglette, la phrase en question. maintenant que je regarde les films sur mon écran d'ordinateur, j'ai continué cette pratique, mais sur un autre carnet, un peu dans tous les sens, et je me suis amusé à recopier chacune des phrases que j'y ai recueillies, depuis quelques (semaines ? mois ?), dans l'ordre où elles apparaissent (qui n'est pas forcément celui où je les ai écrites)

"- Des biscuits bio sans sucre et sans gluten...
- Des biscuits uniquement délivrés sur ordonnance ?"

 

"Les pigeons, on les voit jamais petits, ils sont tout de suite grands..."

 

"Le pire dans l'insomnie, c'est de ne pas rêver."


"Cette douleur me fait l'effet d'un nuage vu par satellite."

"Le gardien du sommeil, affolé, les déguise avec ce qu'il a sous la main..."

"Mais enfin, Bastien, on n'appelle pas son zizi Pompidou!"

"Certains hommes n'ont été ni semés ni labourés."

"Alors, peut-être que ça n'existe pas, mais en tout cas il y a une porte qui y mène."

"Des souvenirs que je crois précis, et je me rends compte qu'ils sont contredits par une photo, un enregistrement..."

"Si la réponse à la demande ne vient pas, alors on rentre dans le manque, la frustration..."

"Et je ne comprends pas comment je peux être encore vivante, alors que tous les gens autour de moi dans la rame sont morts"


"J'ai joui, avec toute ma tristesse."

"Une beauté que ni l'art ni la nature ne peuvent atteindre seuls, mais qui est possible par leur union."

*

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bientôt le retour des beaux jours
(dès la mi-février je me prends à espérer...)

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Wow! j'ai dormi 6h40 d'affilée, ce qui ne m'est pas arrivé depuis des lustres...

*

 

 

 

16 février 2021

poulailler 45

(cuisine)
j'ai -provisoirement ?- mis un terme à mes ambitions de fabriquer un "levain maison", après deux tentatives successives piteusement  avortées (je viens de jeter la seconde)

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(cuisine, re)
trouvé un moyen impeccable (imparable) de cuire ces "tranches fines de poitrine fumée sans couenne et sans cartilage" (de Monop') sans drames sans odeurs et sans éclaboussures, ni brûlures au 3ème degré : simplement au micro-ondes, entre 2 feuilles d'essuie-tout, bien rangées sans se chevaucher -sur une assiette "normale" on en met 4, et comme le paquet en contient 8, hop! pile poil deux fournées- pendant 3'30. C'est top!

*

Et tiens, puisqu'on est en cuisine, pour fêter la St Valentin, voici la photo d'une recette, pour les amoureux :

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(coeur de boeuf sauce ravigote)

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ce qui m'a bien sûr fait penser à ça

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et donc à ça

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(une des rares fois à Bussang où j'ai failli me lever et sortir)

*

Bon appétit!

 

 

 

15 février 2021

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 *

"...que si je me couchais après ving-trois heures, trente, et quelques, la certitude que je dormirais mal, passé minuit rien ne va plus (comme les gremlins ou cendrillon) que ce soit difficultés d'assoupissement, pourtant inhabituelles, à chaque fois à l'instant où j'allais basculer dans le sommeil une soudaine mini-apnée, comme une inspiration, un hoquet sans hoquet, un spasme, voilà, un spasme, m'empêchait de basculer "dans les bras de Morphée", et clic! les yeux ouverts - façon de parler- dans l'obscurité, à nouveau les pieds -figurés- dans l'herbe froide (c'est la nuit) dans l'herbe froide donc du réveil. Resté du mauvais côté de l'assoupissement. A quai. Ou bien, autre hypothèse, endormi cette fois sans souci, bienheureux, et soudain éveillé en fanfare (tambour et trompette) avec la machine à apnée qui souffle dans vos bronches (déjà le larynx et le pharynx, plutôt) comme une forcenée, ce n'est pas l'apnée qui vous a reveillé, c'est juste la machine qui était censée y remédier. Ou encore, rien de tout ce qui précède, endormi sans problème, normalement, et réveillé, tout aussi normalement, deux heures après, règlementaire(s), par l'envie de pisser y aller, puis y on se recouche, d'habitude, à peine la tête posée sur l'oreiller et le masque ajusté sur le pif pour en conforter l'adhérence, et voilà que "ça" ne vient pas (le sommeil je veux dire) et si par mégarde alors on toussotte juste un peu, c'est la soudaine presque panique (on l'a, on est atteint, on est malade, on va mourir et s'asphyxier -ou plutôt le contraire, s'asphyxier et mourir semble bien plus logique-) tandis que dans la tête cavalcadent non pas des moutons qu'on serait d'ordinaire là supposé compter mais tout un tas, un troupeau vague d'informulées vagues angoisses (idées noires dirait Franquin) qui divaguent et se chevauchent, vaguement, sétirent, dérivent puis, si on n'y prête pas trop d'attention, finissent par s'effilocher et disparaître, comme la brume sur les champs au petit matin quand le soleil point."

(trois heures vingt-quatre, texte insomniaque ainsi produit, consécutif à la lecture d'Une petite forme, -les dessins en moins-, dans la même rythmique respiratoire en tout cas, et sa conjonction avec plusieurs épisodes -trop, sans doutes- d'En thérapie.)

*

En thérapie, justement.
Ca faisait un petit moment que ça me trottait dans l'arrière-tête, et soudain le souvenir est revenu très précisément : IN TREATMENT, série HBO, trois saisons (2008, 2009, 2010) que j'avais découverte un peu par hasard, et fait découvrir à mes voisins d'en face à Coulevon, Christine et Jean-Fran. Un psy (Gabriel Byrne) et cinq de ses patients en analyse, plus sa "superviseuse". Bingo!
C'est la même! (toutes deux sont adaptées de la même série israélienne BETIPUL

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la version française

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la version américaine

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... et j'ai découvert qu'il y avait aussi une version italienne!

*

télé, encore

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Tiens, au fait, mercredi c'était le début de la nouvelle saison de TOP CHEF, qui meubla pas mal de mercredis soirs lors du premier concon (finement)...

*

Un premier cas de réinfection grave par le variant sud-africain détecté en France titre twitter avec cette photo :

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(mais bon ce n'est pas le malade que je regarde...)

*

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*

14 février 2021

poulailler 43

"Il fait un froid de loup
Ouh ouh ouh ouh
il fait un froid de loup
les loups sont tout autour de nous
il fait un froid loup
Ouh ouh ouh ouh
il fait un froid de loup
maman prend-moi sur tes genoux..."
(Anne Sylvestre)

*

"Le coût social et psychique du confinement est énorme, nous dit-on. Ces explications pourraient être entendues si le gouvernement et son administration faisaient tout pour éviter d'en arriver là. Mais un an après le démarrage de cette pandémie, nous sommes toujours à la traîne: les tests salivaires ne sont pas autorisés en France, le traçage est réduit à sa plus simple expression, les informations sur l'aérosolisation sont à peine évoquées. Et rien n'est fait dans le secteur scolaire pour sécuriser les établissements: ni autotests ni information claire aux familles ni consignes d'aération cohérente ni protocole adapté. Il a fallu ferrailler pendant des mois pour obtenir de masquer les élèves pour les protéger ainsi que les personnels, mais Jean-Michel Blanquer s'entête à inventer un monde merveilleux dans lequel son protocole sanitaire de Schrödinger, qui empile des mesures floues à mettre en place "dans la mesure du possible", règle le problème. Arc-bouté sur des sociétés savantes de pédiatrie incapables de se dédire, le ministre laisse flamber l'épidémie et feint de croire que ceux qui alertent sont des ayatollahs inhumains inconscients du risque éducatif pour les enfants." (Christian Lehmann / Journal d'épidémie / 31 janvier)

*

babioles (emploi du temps)

je me suis réveillé à 4h (trop tôt)
je me suis donc rendormi jusque à 5h30
j'ai fait des trucs à l'ordi jusqu'à 7h30 environ
je me suis recouché jusqu'à 9h et quelques
j'ai discuté avec Emma au téléphone vers 9h15
j'ai déjeuné vers 9h30
j'ai fait des trucs à l'ordi jusqu'à 11h30
(je ne savais plus si Catherine était dispo ou non pour jouer au scrabble
comme elle n'était pas connectée, j'ai commencé à jouer
quand j'ai vu qu'elle m'avait laissé un message me disant qu'on pourrait en faire une petite avant que les Soria arrivent et que j'y ai répondu, elle m'a répondu qu'il était trop tard
j'ai joué jusqu'à 12h30 (gagner de 2 points face à un 9950 ça ouvre l'appétit)
j'ai regardé la dernière partie de TLMVPSP (le "nouveau champion" a gagné de justesse sa deuxième partie...)
j'ai mangé vers 13h (la,gue de boeuf / purée de chez mon traiteur)
j'ai allumé la cafetière pour réchauffer le café d'hier
je suis retourné sur l'ordi pour m'occuper un peu du blog, faire un tour sur twitter et d'autres trucs
à 14h j'ai mangé mon dessert
à 14h05 je me suis rasé, ensuite je me suis douché, puis habillé (quand j'ai terminé il était 14h44 -j'avais le réveil sous les yeux- et je me suis dit que le café devait être chaud (c'est du déca heureusement) mais avant il fallait que je fasse ça (taper l'emploi du temps)
15h14 je vais boire mon café

*

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Ca y est j'ai craqué, et démarré EN THÉRAPIE... et je suis addict (content de voir  Frédéric Pierrot sous les sunlights des rôles principaux -j'adore cet homme depuis longtemps, depuis LA VIE MODERNE de Laurence Ferreira Barbosa (1999! Je me souviens qu'on l'avais programmé dans le moche vieux cinéma, c'est dire!) -mais allocinoche me signifie que ça a commencé au moins en 1998 dans A VENDRE de Latitia Masson (que je me rappelle avoir beaucoup aimé mais c'est à peu près tout ce qu'il m'en reste), devant la qualité et l'homogénéité des l'interprétation (toutes les actrices et tous les acteurs sont dignes d'éloges). Le format des épisodes est parfait (environ 30') et arte tv pousse à la consomm' en faisant, comme Netflixmuche, s'enchaîner les épisodes... 35 épisodes en perspective, et j'en suis au 7ème, donc, que du bonheur en perspective

*

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et tiens ce soir téléramuche fait de la pub pour la rediffusion sur mycanal de la sublime série RECTIFY (que m'avait fait découvrir Catherine, si mes souvenirs sont bons...)

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13 février 2021

poulailler 42

Tiens, petit retour à (détour par) Clermont (les films primés sont visibles encore quelques jours)
et donc vu :

GRAMERCY
de Jamil McGinnis et Pat Heywood

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Comme c'était le dernier film du dernier programme, j'y avais copieusement dormi, ne m'en reqtaient qu'un beau visage de mec et une tout aussi belle image de station-service la nuit. Un jeune homme mélancolique revient dans son quartier après 6 mois d'absence. et retrouve ses potes.  Comment "faire son deuil". Un film puissant, racé, sensible, qui mérite sans conteste sa récompense (Grand Prix "Labo")
(dans une interview, Pat, un des réalisateurs, déclare "J’ai vu récemment un film chinois qui date de quelques années intitulé An Elephant Sitting Still. C’était génial. Un film très triste, et un test d’endurance sous certains aspects, mais pour ceux qui ne craignent pas le cinéma un peu ardu, ce sont quatre heures qui sont loin d’être perdues. J’ai vu pas mal de films de Apichatpong Weerasethakul, des films taïwanais des années 1980 et 1990. Cette île a donné naissance à quelques géants tels que Hou Hsiao-hsien, Tsai Ming Liang, Edward Yang. Yi Yi est un des plus beaux films de tous les temps. Il est d’une humanité à vous couper le souffle."
Dans mes bras, Pat)

revu :

LETTERS FROM SILVIRI
de Adrian Figueroa

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Revu encore une fois ce plan-séquence tournant panoramique de 1800°. Toujours aussi magistral et bluffant

vu  :

LES ARBRES
de Ramzi Bashour

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Celui-là je ne l'avais pas vu venir avant le palmarès, et je suis extrêmement content, grâce à lui, de l'avoir découvert. Ce Prix spécial du jury nous vient du Liban, et son héros, revient dans son village pour l'enterrement de son père (Comment faire son deuil, aussi) et découvre que les oliviers sont malades. Et s'en émeut. Où pourrait passer l'ombre tutélaire (et bienveillante) d'Elia Suleiman. Excellent.

AFFAIRS OF THE ART
de Joanna Quinn

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Même chose que le précédent (je ne l'avais pas vu venir). un film d'animation so british, aussi féroce que tendre, autour de la famille de la narratrice, dont les membres (son mari, sa soeur, son fils) sont aussi frappés les uns que les autres... Un film plutôt couillu et surprenant, utilisant un trait plutôt "album de jeunesse'" (un clin d'oeil au Bonhomme de neige, avec lénine à la place du bonhomme en question) pour raconter tranquillement des horreurs...

HILUM
de Don Josephus Raphael Eblahan

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Des Philippines, ce Prix Etudiant + Mention spéciale du Jury International, accompagne son héroïne qui veut apprendre à pleurer pour devenir pleureuse professionnelle comme sa mère et va donc voir pour ce (ou plus exactement pour comprendre pourquoi elle n'arrive plus à pleurer depuis l'âge de 6 ans, et, tiens, curieusement, réapparaîtra pour la troisième fois le thème de Comment faire son deuil...)

AL-SIT
de Suzannah Mirghani

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(Prix Canal+et Ciné+)
Mariage arrangé (par ses parents) pour Nafisa (15 ans) mais contrecarré par la grand-mère Al-Sit, marabouteuse et fileuse de coton (il sera beaucoup question de coton dans le film. Et de sucre, aussi). Sympathique et optimiste ("L'amour finit toujours par triompher...")

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Il fait un froid de gueux

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Le Finistère est le premier département à repasser en vert (sous la barre des 50). Breizh!

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grâce à Priceministruche (le site), Ammareal (le vendeur), et la Médiathèque Florian de Rambouillet (l'établissement où cet ouvrage en prêt est tout à coup passé au pilon), j'ai réussi à me procurer pour quasiment trois fois rien cet opuscule sur lequel je lorgnais en vain depuis un certain temps - à  prix décent j'entends- parce qu'il représente l'unique collaboration entre deux écrivains que j'apprécie  beaucoup quand ils sont seuls, Didier da Silva (le chronopathe de Dans la nuit du 4 au 15) et François Matton (le gribouillonneur -ceci n'est absolument pas péjoratif-  exquis de Autant la mer, découvert par hasard il y a quelques années à la Foire aux Livres - à la quoi ???-) et donc, j'étais curieux de voir ce qu'allait être cette collaboration : eh bien 100 et quelques pages avec des textes de l'un et des petits dessins de l'autre, et cett quatrième de couv' intriguante "J'auscultais le coeur de la nuit et son pouls était faible". A déguster très bientôt (dès que j'aurai fini le très déjanté Franck Sinatra dans un mixer).

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12 février 2021

poulailler 41

la neige la neige la neige!

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Comme le savent celles et ceux qui me connaissent, je l'aime surtout vue de derrière ma fenêtre, en buvant un bon chocolat chaud... Vu de là,  quand elle tombe, je trouve toujours autant le spectacle émouvant (comme chantait Anne Sylvestre "Il neige un peu pour les enfants"...), marcher dedans peut aussi s'avérer un grand plaisir pour peu qu'on soit bien camouflé protégé emmitouflé imperméabilisé  (c'est vrai qu'elle transcende le paysage), mais pour le reste non. Non non non. (Je ne parle pas de ski, que je n'envisage même pas, je parle simplement de conduite.) J'ai rangé ma voiture juste sous mes fenêtres il y a deux trois jours et je regarde désormais, vues d'en haut, se superposer les strates nivales  successives  (à chaque jour suffit sa peine, à chaque nuit suffit sa neige) car il est important à mon coeur que la neige s'entasse ("sur la tête des gens qui passent", c'est bien connu, très private joke) et bien sûr je photographie.

Bon tout ça ne va pas arranger notre socialité (socialisation ? socialisme ? socialitude ?), déjà réduite comme peau de chagrin (ou , mieux, peau de balle, pour être encore plus précis) avec tous ces changements consécutifs à vous savez quoi. Chacun dans sa maison derrière sa fenêtre avec son chocolat chaud à regarder tomber la neige ("avec le moelleux d'un voile qui choit" -mais d'où me (re)vient cette expression ? gouglechounet ne la connaît pas, ce n'est donc pas d'un écrivain célèbre...- mais il me semble que j'ai tout de même ma petite idée...)

(par contre, tiens, (re)trouvé ça, chez amaz*n :

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Incroyable, non ?)

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(re- la neige)

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(presque sans rapport avec ce qui précède, mais si quand même)

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(j'ai trouvé sur twitt*r la photo de ce monsieur-là qui me donnerait envie d'aller me promener avec lui sous la neige (mais on pourrait rester au lit à la maison aussi, à boire du chocolat chaud derrière la fenêtre...)

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(Claire Simon tourne, avec Swann Arlaud et Emmanuelle Devos, les deux entretiens que Yann Andréa accorda à Michèle Manceaux, à propos de sa relation avec Marguerite Duras)

"Le sujet, c’est donc la passion et la sujétion, mais aussi "une parole masculine à laquelle on n’est pas habitué et qui résonne fortement aujourd’hu", disent de concert Claire Simon et Swann Arlaud. "Yann Andréa parle de sa faiblesse et de sa soumission. De Marguerite qui l’habille comme elle, avec un col roulé, change son parfum, le transforme en personnage, en fait sa fiction. Elle va même jusqu’à lui répéter que sans elle, il n’existe pas. Elle ne supporte pas son homosexualité. Et il découvre l’amour avec une femme, avec elle", remarque son interprète, heureux que Yann Andréa lui fasse le cadeau "de ne pas occuper le terrain de la figure masculine puissante". Swann Arlaud est en train d’essayer une veste en tweed gris à discrètes épaulettes, rappel du tout début des années 80 et parfaite pour l’autre grand moment d’irréalité de la journée : le vernissage d’une exposition, où Yann Andréa ne cesse de se faire rembarrer par les invités qui ne lui prêtent aucune attention. Claire Simon est au cadre, elle demande inopinément à la cantinière de faire l’artiste, et au directeur du cinéma le Lux d’être l’homme qui aborde Michèle Manceaux et ne la lâche pas. Ciel, on a oublié les cendriers, car on a déjà oublié qu’à l’époque on fumait dans les lieux clos. Les figurants sont trop gentils. Ils ne parviennent pas à masquer leur joie de discuter avec lui tout en buvant des coups.

Une prise, deux prises, trois prises. Claire Simon garde son calme : "Il y a une autre solution, on fait un stage d’une semaine avec la troupe de Pina Bausch, pour chorégraphier les mouvements, et on y arrivera", plaisante-t-elle. Le buffet se vide, les verres de (vrai) vin se vident, et Swann Arlaud invente à chaque fois une autre manière de se frayer un chemin jusqu’à Manceaux. Emmanuelle Devos, elle, doit simplement sourire une seule fois, pas deux. "Il y a des journées comme ça, où on prend le train aux aurores, pour s’échiner à ne surtout rien faire et c’est ce qu’il y a de plus épuisant", remarque l’actrice. Claire Simon tente un autre argument pour convaincre la quarantaine de figurants de ne pas être trop friendly avec Swann Arlaud : "Il a le Covid, à chaque fois qu’il veut entrer dans le cercle de la discussion, vous lui tournez le dos. Ça nous arrive à tous, non, de prendre des râteaux dans une fête ?" Le Covid ? On l’avait (presque) oublié, malgré les masques – qu’il s’agit de cacher en même temps que les portables sont dissimulés. Dernière prise – tout le monde est formidable et accepte enfin d’être odieux –, dernière journée pour Emmanuelle Devos qui remet sa doudoune rouge pour courir prendre le train du retour. Applaudissements. Quels rituels inventer pour la fin d’un tournage pendant l’épidémie ?"
(Libé)

*

Neige et verglas : "Le trajet le plus sûr, c'est celui qu'on va éviter de faire" rappelle la Prévention routière.

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11 février 2021

poulailler 40

César 2021 : l'affiche (x2)

 

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César 2021 : la liste officielle des nominations

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César 2021 : les "principales" catégories :
(avec mes pronostics)

 

César du meilleur film

  • Adieu les cons
  • Adolescentes
  • Antoinette dans les Cévennes
  • Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait
  • Été 85

César de la meilleure réalisation

  • Albert Dupontel, Adieu les cons
  • Maïwenn, ADN
  • Sébastien Lifshitz, Adolescentes
  • Emmanuel Mouret, Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait
  • François Ozon, Été 85

César de la meilleure actrice

  • Laure Calamy, Antoinette dans les Cévennes
  • Martine Chevallier, Deux
  • Virginie Efira, Adieu les cons
  • Camélia Jordana, Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait
  • Barbara Sukowa, Deux

César du meilleur acteur

  • Sami Bouajila, Un fils
  • Jonathan Cohen, Enorme
  • Albert Dupontel, Adieu les cons
  • Niels Schneider, Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait
  • Lambert Wilson, De Gaulle

César de la meilleure actrice dans un second rôle

  • Fanny Ardant, ADN
  • Valéria Bruni Tedeschi, Été 85
  • Emilie Dequenne, Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait
  • Noémie Lvovsky, La bonne épouse
  • Yolande Moreau, La bonne épouse

César du meilleur acteur dans un second rôle

  • Edouard Baer, La bonne épouse
  • Louis Garrel, ADN
  • Benjamin Lavernhe, Antoinette dans les Cévennes
  • Vincent Macaigne, Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait
  • Nicolas Marié, Adieu les Cons

*

Je fais des rêves surpeuplés. Des gens, plein de gens, des gens partout, qui se pressent dans les couloirs de bâtiments démesurés, (avec des couloirs genre école à 15 classes) qui se réunissent, qui se croisent, qui préparent des spectacles, qui entrent et qui sortent, apparaissent et disparaissent, des ami(e)s , des connus et des inconnus,  d'anciens élèves, d'anciennes amours (parfois même mon père), le plus souvent dans une ambiance -surpeuplée- de complicité joyeuse, de brouhaha, d'effervescence, et qui me laissent en général au réveil exténué presque  mais réjoui.

*

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neige de Catherine

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neige de Manue

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ma neige à moi (c'est toi hihihi)

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10 février 2021

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lus en janvier :

L'ANOMALIE
de Hervé Le Tellier

Bien, le Goncourt 2020. j'ai été moins séduit par les divagations philosophicos - scientifiques  au milieu, et par la toute fin que je trouve un peu bâclée...

FLEURS PLANTÉES PAR PHILIPPE
de Dominique A

Bien, et émouvant ce (tout petit) livre écrit par Dominique A. en l'honneur d'un musicien suicidé

LA FOIRE AUX VANITÉS
de Gérard Lefort

Bien, ce livre de souvenirs Cannois où Gérard Lefort n'hésite pas à se lâche (à se déboutonner) et nous en conte les dessous alcoolisés, enfumés, sexués, et festifs...

BROADWAY
de Fabrice Caro

Bien aussi, et très drôle ce bouquin de Fabrice Caro avec plein de petits gimmicks idiots mais irrésistibles, même si j'ai parfois le sentiment qu'il écrit sans se fatiguer ("au kilomètre") avec une intrigue minimaliste mais c'est incontestable, ça fonctionne...

NOS DERNIERS FESTINS
de Chantal Pelletier

Bien ce polar d'anticipation où une fliquesse assez rude sur les bords enquête sur la mort d'un cuisinier (qu'on a fait cuire dans sa gamelle) dans un futur proche où les gens ont un permis à points pour la bouffe...

*

faire l'effort de se lever, de se raser, de se doucher, de se sécher, de s'habiller
juste pour le plaisir de
faire l'effort de se lever, de se raser, de se doucher, de se sécher, de s'habiller
juste pour le plaisir de

(and so on)

*

je ne sais pas comment se

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mais il y a à présent deux jours d'écart entre l'écriture d'un post et sa publication

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2,3

C'était, en pourcentage, la baisse des émissions de gaz à effet de serre en France initialement prévue pour 2019 dans la Stratégie nationale bas carbone (SNBC). Mais l'objectif a été revu à la baisse début 2020, lors de la révision de la SNBC : le gouvernement s'était finalement fixé une baisse de 1,5% des émissions de gaz à effet de serre. Un tour de passe-passe qui aura permis à Emmanuel Macron, hier, de se féliciter. "La France a baissé ses émissions de gaz à effet de serre en 2019 de -1,7%. C’est au-delà de notre objectif !", s'est réjoui le chef de l'Etat, omettant donc de préciser que, sans la modification du plafond en début d'année dernière, l'objectif pour l'année 2019 n'aurait pas été atteint. Avant même ce grand numéro d'auto-satisfaction, Barbara Pompili se réjouissait dans le JDD. "Nous sommes désormais sur la bonne trajectoire et la loi climat est une des briques qui va nous permettre d'accélérer", a indiqué la ministre de la Transition écologique, inventant par la même occasion le concept de brique qui permet d'accélérer."
(Chez Pol / Libé)

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, un générateur d'affiche "présidentielles" (lien aimablemnt fourni par chezpol/libé)

par exemple

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(on s'amuse comme on peut hein...)

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9 février 2021

poulailler 38

Voilà Clermont c'est officiellement terminé, la soirée de clôture  aussi, les prix ont été décernés, rendez-vous a été pris par tout-un(e)-chacun(e) "en vrai dans les salles " pour l'édition 2022, et les heureux possesseurs du pass à 12€ ont encore une semaine pour (re)voir les films (je n'ai pas encore compris si c'était tous les films ou juste les films primés, mais en tout cas je vais en profiter...)
J'aime bien les prix décernés à Clermont, cette volonté d'en remettre le plus possible (on a le prix du jury, le prix spécial du jury, le grand prix du jury, on pourrait avoir aussi, qui sait, le petit grand prix du jury, le grand grand prix, le très grand prix, etc.)

et comme d'hab', je n'avais pas vu les films qui ont été primés (les "grands grands prix"), ni en compétition internationale (SESTRE, de Katarina Rezek, tiens un film de sororité), ni en nationale (MAT ET LES GRAVITANTES, de Pauline Penichout, -tiens un autre film de sororité..., qui a aussi raflé le Prix Etudiant et le Prix du meilleur Documentaire-) ni en Labo (enfin si celui-là je l'ai vu -j'ai vu tous les films en Labo-, mais j'y avais dormi, et même si je m'étais promis d'y revenir je ne l'avais pas fait...), bref (soyons un peu trivial mais disons les choses comme elles sont), il valait mieux ne pas avoir de couilles pour être primé à Clermont cette année, surtout par le Jury national (8 sur 12 des lauréat(e)s sont des femmes), y compris le Prix du Public attibué au délicieux GOD'S DAUGHTER DANCES, avec sa flamboyante héroine transexuelle, mais c'est, finalement, très bien comme ça (sisters de tous les pays unissez-vous), mais par exemple, était-il indispensable de primer deux fois PALMA de et avec Alexe Poukine (comme réalisatrice et comme interprète féminine) alors que, par exemple EVA VOUDRAIT de Lisa Diaz est reparti complètement bredouille ?

Des femmes, oui, mais des gays non, 2021 (à Clermont) fut une année à femmes, et pas à pédés, c'est comme ça (chacun voit midi à sa porte). Les courts avec des gays dedans ont eu juste droit, à chaque fois,  à l'infamante notule en rouge  avertissement : ce film peut contenir des scènes susceptibles de heurter la sensiblité de certains spectateurs (qui était valable aussi pour les films avec de la violence ou du sang)

Les trois films pour lesquels j'avais voté apparaissent néanmoins ça et là, FABIU dans les "mentions spéciales" du Jury International, MALABAR via un prix d'interprétation masculine, et LETTERS FROM SILIVRI avec le prix Etudiants et le Prix Festival-Connections Auvergne-Rhône-Alpes (et LES MAUVAIS GARCONS, que j'avais un moment envisagé, repart avec le Prix Téléramuche).

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Un petit menu de dimanche sympathique :

- Pain de St jacques et épinards (du restaurant La Guillaume, en dépôt-vente chez Quévy)
- Brochet de saône et écrevisses en lasagnes maraîchère (du restaurant La Guillaume, en dépôt-vente chez Quévy)
- Tarte au chocolat (de chez Azouz "champion du monde")

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une expression qui revient quoitidennement dans les bulletins-météo : "l'arrivée d'une nouvelle perturbation"...

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Un-hiver-a-Wuhan

je viens de le lire (ça se lit très vite, il est 16h et je l'avais récupéré en boutique à 11h et quelques (j'ai mangé et j'ai joué au scrabble avec Catherine  aussi, entretemps)

je l'ai acheté chez gibertuche, à prix réduit (30% de réduction), avec trois autres bouquins pour atteindre les 15€ qui génèrent le port gratuit

je l'ai tenu déjà plusieurs fois en main, en librairie, et je l'avais, à chaque fois, inexplicablement reposé

j'avais déjà acheté de la même manière son précédent (et premier) bouquin, Chroniques d'une station-service, qui m'avait en même temps séduit et agacé (séduit parce que constitué de fragments -j'adore les livres en fragments- et agacé parce que ces fragments, contrairement à ce que j'avais cru, ne racontaient qu'une seule et même histoire, donc que la fragmentation en question ne se justifiait pas forcément)

et cet Hiver à Wuhan me met un peu dans le même état duel : séduit et agacé (mais pas pour les mêmes raisons que l'autre livre)

la formule est la même : les fragments, mais, contrairement à ce que je pensais (et que voudrait faire accroire la quatrième de couv')  il ne s'agit pas uniquement d'un séjour à Wuhan au début de l'épidémie de vous savez quoi (ça n'occupe qu'une petite partie du bouquin), on y apprend que l'auteur a séjourné trois fois en Chine, pour des motifs professionnels tellement farfelus a priori qu'ils sembleraient inventés, et de ces trois séjours il a conçu un récit unique (mais pluriel) -contrairement à la Station-service, on a trois récits distincts, (dont celui des trois mois à Wuhan fin 2019 début 2020) avec un fil conducteur unique : Labruffe vs China- (à moins que ce ne soit le contraire)

et c'est d'ailleurs à la toute fin qu'il nous détaillera son modus operandi (pour écrire ce livre)

il parle de la Chine et des chinois, et ce qu'il en raconte est exactement ce qu'on préssentait / ressentait devant un film de disons Jia Zhang-Ké : c'est terrifiant (à tous les niveaux et de toutes les façons) mais tout le monde a l'air de s'y faire

le bouquin est très agréable à lire, l'auteur a le sens de la formule, dose ses effets, et tout ça est assez brillant (un signe, c'est quand j'ai envie de recopier plusieurs fois des paragraphes entiers ), avec entre les lignes juste ce qu'il faut de paranoïa, de sens aigu de l'observation, de science-fiction, de dérision, de délire même parfois, pour en faire une sorte d'objet improbable mais plaisant,

(et ce qui est agaçant, en fin de compte, c'est peut-être juste de constater que l'auteur ait autant de talent -et de facilité pour se faire éditer-)

ce qui est beau aussi, et n'est sans doute pas dû au hasard, c'est que le livre se clôt sur dix pages blanches

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«Je pense que le problème est qu'on n'arrive plus vraiment à distinguer ce qu'est le mal et d'où il vient. Le mal aussi est devenu plus chic, plus attirant, plus charmant»,

(Lee Chang Dong)

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