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lieux communs (et autres fadaises)

8 janvier 2021

poulailler 6

alors ça va, mes poulettes et mes poulets ?

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*

Qu'est-ce que j'ai fait aujourd'hui ? (d'un peu inhabituel je veux dire) Ah oui j'ai passé un certain temps sur le site du Festival de de Gérardmer, ,  (j'avais au départ l'intention de prendre un Pass (50€, quand même...) mais le temps que j'y arrive, (...) ils étaient déjà tous vendus! J'ai donc décidé d'acheter des places à l'unité (5€) et j'ai mis un certain temps pour choisir (un film par jour ça m'a paru... raisonnable.
Il y en a un qui tout de suite m'a semblé incontournable (celui que j'ai réservé en premier) :

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ensuite j'ai choisi

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du fiston Cronenberg,

puis après avoir trèèèèèèèèès longuement hésité :

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(je pense que celui-ci doit être vraiment flippant,
j'ai vu la bande-annonce,
en plus il est hors-compétition, en vidéo HD et sans dialogues...)

et enfin je me suis décidé pour

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Je me suis dit : le festival dure 5 jours (du 27 au 31 janvier) et donc peut-être 5 jours / 5 films ça serait bien (ça me rappelle quelque chose... private joke)... mais bon je me garde pour l'instant le cinquième "sous le coude"...

*

dans la série "nos chers comiques qui commencent par D", entrevu ce matin une photo de ce cher Gérald D., dûment masqué, en train de se recueillir devant... l'ancien local de Charlie-Hebdo, aux côtés de la Maire(sse) de Paris, Anne H., dûment masquée aussi, "en toute discrétion" et j'imaginais toute la bande (Cavanna, Choron, Cabu, Charb et les autres) tous assis au bord de leur nuage à pleurer de rire

et, tiens, continuons de rire :

"AVEU Il n’y a eu pas de changement de doctrine, assure en chœur l’exécutif, mais Olivier Véran a quand même prévu d’amplifier et d’accélérer le mouvement de vaccination face à un démarrage plus que poussif, surtout en comparaison avec le reste du monde. Une lenteur au démarrage fruit d’une erreur stratégique ? Pas du tout, reconnaît le dircab de Jean Castex, révélant ce que beaucoup pensaient mais que la majo n’osait dire. "On n’a pas assez de doses", a confié Nicolas Revel à un élu, selon le Parisien ce matin, ajoutant : "Si on bouge tout de suite, on ira très vite vers la pénurie." Comme avec les masques ? (Chez Pol /Libé)

 

7 janvier 2021

numéro 5 (hihi de cocotte chanel)

Après quelques jours de valse-hésitation (j'adore cette expression) sur le titre et la catégorie de chaque post,  j'ai décidé, prenant comme point de départ -et comme numéro 1- le 2 janvier (date d'activation du "nouveau couvre-feu")  que la nouvelle catégorie de posts (après les différents acronymes, CCCC, DDDD, RCC) sera désormais NC-F (pour nouveau couvre-feu) et "poulailler" pour le titre génrique des messages, et donc qu'aujourd'hui (écrit le 6, publié le 7) nous en sommes au n°5

*
car ça m'a frappé hier matin tandis que je prenais ma douche : j'ai pensé aux poules de Manue, celles qu'elle rentre chaque soir dans leur poulailler et qu'elle enferme jusqu'au lendemain matin ("pour éviter qu'elles se fassent bouffer par le renard"), et j'ai trouvé l'analogie plaisante (et très juste) : oui, nous sommes ni plus ni moins que des poules, oui, qu'on confine dans leur poulailler personnel de 18h à 6h du mat' (douze heures, tout de même, la moitié d'une journée!), et du coup je n'ai pas pu m'empêcher d'en parler à toutes les personnes que j'ai eues au téléphone ce jour : Emma, Philou, Dominique, Marie...

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ça méritait bien un petit gif :

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(ceci est bien une poule ?)

...ou deux

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et même, tiens,  de fil en aiguille, une jolie image de Poucet :

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et donc la page du livre de lecture qui va avec :

Charlot, Géron, Poucet et son ami, méthode lecture mixte_0015

*

"Pourriez-vous, s'il vous plait, avoir la gentillesse
de bien vouloir cesser d'ainsi me harceler ?"
(ce que j'aurais envie de répondre, poliment et en alexandrins (en zappant le e à la fin de "gentillesse"), à la pauvre dame en 0974 qui s'obstine à m'appeler et me rappeler et rappeler encore pour me vendre je ne sais quoi...)

*

je viens de terminer L'Anomalie, d'Hervé Le Tellier (Goncourt 2021), que j'ai trouvé très agréable, intelligent, alerte, bien écrit, oulipien sans doute (le contraire tout de même m'étonnerait bien), malin... et j'apprends au même moment que c'est un vrai succès de librairie, aussi incroyable qu'inattendu (800 000 exemplaires vendus !)

*

pour celles et ceux qui ont (encore) envie d'images & de sons, de films, de cinéma(s), de festivals,voici le MFFF (My French Film Festival), 11ème du nom, du 15 janvier au 15 février, on peut s'inscrire (longs, courts et docs peut-être aussi).... Je vais (enfin!) pouvoir voir, par exemple, LES HEROS NE MEURENT JAMAIS d'Aude-Léa Rapin (avec Adèle Haenel et Jonathan Couzinié)

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6 janvier 2021

rien de grave

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Capture d’écran (1042)

Capture d’écran (1043)

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Rien de grave, de Marguerite Bordat et Pierre Meunier, un lien envoyé par Pépin hier soir, une pièce marquante, à la fois très simple et très forte, visionnée jusqu'au bout, du sourire jusqu'aux larmes, et au sourire encore, et qui m'a ce matin transporté (sérendipitons...) de cette page jusqu'à cette page, qui m'a elle-même emmené jusqu'à celle-là, que je ne pouvais pas ne pas vous reproduire dans son intégralité :

Monologue du virus

"Je suis venu mettre à l’arrêt la machine dont vous ne trouviez pas le frein d’urgence."

 paru dans lundimatin#234, le 21 mars 2020

 Faites taire, chers humains, tous vos ridicules appels à la guerre. Baissez les regards de vengeance que vous portez sur moi. Éteignez le halo de terreur dont vous entourez mon nom. Nous autres, virus, depuis le fond bactériel du monde, sommes le véritable continuum de la vie sur Terre. Sans nous, vous n’auriez jamais vu le jour, non plus que la première cellule.

Nous sommes vos ancêtres, au même titre que les pierres et les algues, et bien plus que les singes. Nous sommes partout où vous êtes et là où vous n’êtes pas aussi. Tant pis pour vous, si vous ne voyez dans l’univers que ce qui est à votre semblance ! Mais surtout, cessez de dire que c’est moi qui vous tue. Vous ne mourez pas de mon action sur vos tissus, mais de l’absence de soin de vos semblables. Si vous n’aviez pas été aussi rapaces entre vous que vous l’avez été avec tout ce qui vit sur cette planète, vous auriez encore assez de lits, d’infirmières et de respirateurs pour survivre aux dégâts que je pratique dans vos poumons. Si vous ne stockiez vos vieux dans des mouroirs et vos valides dans des clapiers de béton armé, vous n’en seriez pas là. Si vous n’aviez pas changé toute l’étendue hier encore luxuriante, chaotique, infiniment peuplée du monde ou plutôt des mondes en un vaste désert pour la monoculture du Même et du Plus, je n’aurais pu m’élancer à la conquête planétaire de vos gorges. Si vous n’étiez presque tous devenus, d’un bout à l’autre du dernier siècle, de redondantes copies d’une seule et intenable forme de vie, vous ne vous prépareriez pas à mourir comme des mouches abandonnées dans l’eau de votre civilisation sucrée. Si vous n’aviez rendu vos milieux si vides, si transparents, si abstraits, croyez bien que je ne me déplacerais pas à la vitesse d’un aéronef. Je ne viens qu’exécuter la sanction que vous avez depuis longtemps prononcée contre vous-mêmes. Pardonnez-moi, mais c’est vous, que je sache, qui avez inventé le nom d’ « Anthropocène ». Vous vous êtes adjugé tout l’honneur du désastre ; maintenant qu’il s’accomplit, il est trop tard pour y renoncer. Les plus honnêtes d’entre vous le savent bien : je n’ai d’autre complice que votre organisation sociale, votre folie de la « grande échelle » et de son économie, votre fanatisme du système. Seuls les systèmes sont « vulnérables ». Le reste vit et meurt. Il n’y a de « vulnérabilité » que pour ce qui vise au contrôle, à son extension et à son perfectionnement. Regardez-moi bien : je ne suis que le revers de la Mort régnante.

Cessez donc de me blâmer, de m’accuser, de me traquer. De vous tétaniser contre moi. Tout cela est infantile. Je vous propose une conversion du regard : il y a une intelligence immanente à la vie. Nul besoin d’être un sujet pour disposer d’une mémoire ou d’une stratégie. Nul besoin d’être souverain pour décider. Bactéries et virus aussi peuvent faire la pluie et le beau temps. Voyez donc en moi votre sauveur plutôt que votre fossoyeur. Libre à vous de ne pas me croire, mais je suis venu mettre à l’arrêt la machine dont vous ne trouviez pas le frein d’urgence. Je suis venu suspendre le fonctionnement dont vous étiez les otages. Je suis venu manifester l’aberration de la « normalité ». « Déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner notre cadre de vie à d’autres était une folie »… « Il n’y a pas de limite budgétaire, la santé n’a pas de prix » : voyez comme je fais fourcher la langue et l’esprit de vos gouvernants ! Voyez comme je vous les ramène à leur rang réel de misérables margoulins, et arrogants avec ça ! Voyez comme ils se dénoncent soudain non seulement comme superflus, mais comme nuisibles ! Vous n’êtes pour eux que les supports de la reproduction de leur système, soit moins encore que des esclaves. Même le plancton est mieux traité que vous.

Gardez-vous bien, cependant, de les accabler de reproches, d’incriminer leurs insuffisances. Les accuser d’incurie, c’est encore leur prêter plus qu’ils ne méritent. Demandez-vous plutôt comment vous avez pu trouver si confortable de vous laisser gouverner. Vanter les mérites de l’option chinoise contre l’option britannique, de la solution impériale-légiste contre la méthode darwiniste-libérale, c’est ne rien comprendre à l’une comme à l’autre, à l’horreur de l’une comme à l’horreur de l’autre. Depuis Quesnay, les « libéraux » ont toujours lorgné avec envie sur l’empire chinois ; et ils continuent. Ceux-là sont frères siamois. Que l’un vous confine dans votre intérêt et l’autre dans celui de « la société », revient toujours à écraser la seule conduite non nihiliste : prendre soin de soi, de ceux que l’on aime et de ce que l’on aime dans ceux que l’on ne connaît pas. Ne laissez pas ceux qui vous ont menés au gouffre prétendre vous en sortir : ils ne feront que vous préparer un enfer plus perfectionné, une tombe plus profonde encore. Le jour où ils le pourront, ils feront patrouiller l’armée dans l’au-delà.

Remerciez-moi plutôt. Sans moi, combien de temps encore aurait-on fait passer pour nécessaires toutes ces choses inquestionnables et dont on décrète soudain la suspension ? La mondialisation, les concours, le trafic aérien, les limites budgétaires, les élections, le spectacle des compétitions sportives, Disneyland, les salles de fitness, la plupart des commerces, l’assemblée nationale, l’encasernement scolaire, les rassemblements de masse, l’essentiel des emplois de bureau, toute cette sociabilité ivre qui n’est que le revers de la solitude angoissée des monades métropolitaines : tout cela était donc sans nécessité, une fois que se manifeste l’état de nécessité. Remerciez-moi de l’épreuve de vérité des semaines prochaines : vous allez enfin habiter votre propre vie, sans les mille échappatoires qui, bon an mal an, font tenir l’intenable. Sans vous en rendre compte, vous n’aviez jamais emménagé dans votre propre existence. Vous étiez parmi les cartons, et vous ne le saviez pas. Vous allez désormais vivre avec vos proches. Vous allez habiter chez vous. Vous allez cesser d’être en transit vers la mort. Vous haïrez peut-être votre mari. Vous gerberez peut-être vos enfants. Peut-être l’envie vous prendra-t-elle de faire sauter le décor de votre vie quotidienne. A dire vrai, vous n’étiez plus au monde, dans ces métropoles de la séparation. Votre monde n’était plus vivable en aucun de ses points qu’à la condition de fuir sans cesse. Il fallait s’étourdir de mouvement et de distractions tant la hideur avait gagné de présence. Et le fantomatique régnait entre les êtres. Tout était devenu tellement efficace que rien n’avait plus de sens. Remerciez-moi pour tout cela, et bienvenue sur terre !

Grâce à moi, pour un temps indéfini, vous ne travaillerez plus, vos enfants n’iront pas à l’école, et pourtant ce sera tout le contraire des vacances. Les vacances sont cet espace qu’il faut meubler à tout prix en attendant le retour prévu du travail. Mais là, ce qui s’ouvre devant vous, grâce à moi, ce n’est pas un espace délimité, c’est une immense béance. Je vous désoeuvre. Rien ne vous dit que le non-monde d’avant reviendra. Toute cette absurdité rentable va peut-être cesser. A force de n’être pas payé, quoi de plus naturel que de ne plus payer son loyer ? Pourquoi verserait-il encore ses traites à la banque, celui qui ne peut de toute façon plus travailler ? N’est-il pas suicidaire, à la fin, de vivre là où l’on ne peut même pas cultiver un jardin ? Qui n’a plus d’argent ne va pas s’arrêter de manger pour autant, et qui a le fer a le pain. Remerciez-moi : je vous place au pied de la bifurcation qui structurait tacitement vos existences : l’économie ou la vie. C’est à vous de jouer. L’enjeu est historique. Soit les gouvernants vous imposent leur état d’exception, soit vous inventez le vôtre. Soit vous vous attachez aux vérités qui se font jour, soit vous mettez la tête sur le billot. Soit vous employez le temps que je vous donne maintenant pour figurer le monde d’après à partir des leçons de l’effondrement en cours, soit celui-ci achèvera de se radicaliser. Le désastre cesse quand cesse l’économie. L’économie est le ravage. C’était une thèse avant le mois dernier. C’est maintenant un fait. Nul ne peut ignorer ce qu’il faudra de police, de surveillance, de propagande, de logistique et de télétravail pour le refouler.

Face à moi, ne cédez ni à la panique ni au déni. Ne cédez pas aux hystéries biopolitiques. Les semaines qui viennent vont être terribles, accablantes, cruelles. Les portes de la Mort seront grand’ouvertes. Je suis la plus ravageuse production du ravage de la production. Je viens rendre au néant les nihilistes. Jamais l’injustice de ce monde ne sera plus criante. C’est une civilisation, et non vous, que je viens enterrer. Ceux qui veulent vivre devront se faire des habitudes nouvelles, et qui leur seront propres. M’éviter sera l’occasion de cette réinvention, de ce nouvel art des distances. L’art de se saluer, en quoi certains étaient assez bigleux pour voir la forme même de l’institution, n’obéira bientôt plus à aucune étiquette. Il signera les êtres. Ne faites pas cela « pour les autres », pour « la population » ou pour « la société », faites cela pour les vôtres. Prenez soin de vos amis et de vos amours. Repensez avec eux, souverainement, une forme juste de la vie. Faites des clusters de vie bonne, étendez-les, et je ne pourrai rien contre vous. Ceci est un appel non au retour massif de la discipline, mais de l’attention. Non à la fin de toute insouciance, mais de toute négligence. Quelle autre façon me restait-il pour vous rappeler que le salut est dans chaque geste  ? Que tout est dans l’infime.

J’ai dû me rendre à l’évidence : l’humanité ne se pose que les questions qu’elle ne peut plus ne pas se poser."

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dans la série "nos chers grands comiques -qui commencent par B-" (quand c'est pas Blanquer, c'est Buzyn)

"ET SINON Nouveau job pour une nouvelle vie pour Agnès Buzyn en 2021. Comme le révèle l’Opinion ce matin, l’ex-ministre de la Santé défaite aux municipales à Paris déménage pour Genève et va intégrer le cabinet du directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, pour s’occuper des «affaires multilatérales». Au passage, Buzyn va devoir démissionner de son mandat de conseillère du XVIIe arrondissement de Paris (sans avoir jamais siégé)."(Chez Pol / libé)

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(pas mal aussi pour des voeux, non ?)

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5 janvier 2021

c'est rien

"- J'ai une devinette dit Louis.
-Je t'écoute, sourit la psychologue.
- Les pauvres en ont, les riches en ont besoin, et si on en mange, on meurt.
La psychologue donne sa langue au chat.
- C'est rien.
- C'est rien ?
- Rien. Les pauvres ils  ont rien, les riches ont besoin de rien, et si on mange rien, on meurt.
- Elle est très bien. il faut que je la retienne."
(L'anomalie, Hervé Le Tellier)

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"La situation sanitaire est "préoccupante" avant même l’impact des fêtes, dixit le directeur général de la santé Jérôme Salomon. Et une bonne partie de l’Europe - voire du monde - garde les écoles fermées, d'autant plus avec le nouveau variant anglais du Covid-19. Mais, prévient ce matin Brigitte Bourguignon, la ministre déléguée chargée de l’Autonomie sur France Info : "Nous ne mettrons jamais en danger les enfants sciemment." Encore heureux. Jean-Michel Blanquer a donc passé ses vacances à peaufiner le protocole sanitaire de la rentrée ? Pas totalement, nous apprend Paris Match. Le ministre de l’Education nationale a surtout profité de la trêve des confiseurs pour préparer sa candidature aux régionales en Ile-de-France." (Chez Pol/Libé)

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 j'ai pris le temps d'échanger quelques mots avec la caissière du Monop' (on commence à se connaître de vue), et du coup je n'ai pas pensé à présenter ma carte Monop', et du coup la guirlande mini-leds à 9,99€ qui était soldée à 60% est passée à 9,99€, mais je n'y ai pensé qu'en arrivant chez moi, et donc je suis reparti à Monop' en pressant le pas, puisque je ne savais pas à quelle heure ça fermait because le NCF (nouveau couvre-feu), j'y suis arrivé hors d'haleine, j'ai expliqué mon cas et on m'a remboursé 5,99€ ("par carte, puisque j'avais payé par carte") ce qui n'était tout de même pas négligeable...

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j'ai failli jouer à l'hyper-rebelle et à rester dehors jusqu'à -au moins- 17h59, mais à quoi bon (et pour quoi faire) ?

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une dernière pour la route...

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4 janvier 2021

à feu doux

dimanche 3 : un vendredi férié, suivi par un samedi, suivi par un dimanche, c'est grosso-modo comme si j'avais vécu trois dimanches consécutifs

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neige :
il a neigeouillé ce matin ("quelques flocons" avait annoncé la dame de la météo), j'ai rpis quelques photos des toits des voitures, puis la neige s'est arrêtée et tout a fondu

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couvre-feu
ça rime avec

boute-feu
cessez-le-feu
coupe-feu
pare-feu
pot-au-feu

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voeux (1)

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je me suis dit que ça ne serait pas mal, ça, pour la carte de voeux pour la nouvelle année, non ?

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humour

(rions un peu, on n'en pas si souvent l'occasion) :

"Les enfants iront à l'école demain comme prévu. Les pays qui ont reporté connaissent une vague épidémique particulière, notamment l'Angleterre dont on sait qu'elle traverse une période particulièrement difficile", a indiqué Jean-Michel Blanquer sur le plateau de BFMTV.
Le ministre de l'Education nationale s'est voulu rassurant. Il a rappelé qu'avant les vacances, le taux de contamination dans les établissements scolaires ne s'élevait qu'à à 0,3%. Il a également assuré que la rentrée verra la mise en place d'un "protocole sanitaire renforcé". "Ce protocole va continuer à fonctionner et nous allons déployer encore plus fortement les tests, notamment dans les lycées qui maintiennent en majorité un système hybride comme c'est le cas depuis le début du mois de novembre", a-t-il ajouté." (actu.orange.fr)

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scrabble
au dernier coup je pose TURLUTAI, (sur triple,et  je gagne), mais il n'y a que moi que ça fait rire...

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téléphone
Malou me dit que D. ce midi avait préparé des coquelets, nous digressons sur la volaille en question, sur les spécificités de laquelle je m'interroge, et elle finit par me glisser "C'est comme manger des adolescents..." , ce que je note illico...

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voeux (2)

(transmis par Dominique sur whatsappmuche)

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tarot
* j'aime bien quand, tandis que je suis en train de compter les atouts, en est joué un qui porte le même numéro que celui que j'étais en train de lui attribuer dans ma tête
* ça m'énerve quand un joueur présente une poignée (10 atouts) et qu'aussitôt après il coupe avec le petit

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3 janvier 2021

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finalement j'aurai vu huit films sur les dix :

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que j'ai classés par ordre de préférence...

2 janvier 2021

new year, used year

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donc une année nouvelle
(faire comme si)
le fait de passer de 0 à 1 c'est déjà un changement, une avancée, un progrès, une amélioration, une modification, une rupture, (un espoir ? hihihi)
(soyons fous)

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(nouvelle bonne année)

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(garantie?)

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(pas mieux)

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(déjà utilisée, de deuxième main)

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avant le "nouveau" couvre-feu (NCF) profitons-en...

"voir du monde"

* hier après-midi aux Bâties, avec René, Christiane, Dominique, Emma, Régis pour le goûter (gâteau à l'orange, gâteau au chocolat, meringues, chocolat de champion du monde, arrosé d'une goutte de champagne pour la plupart (et de champomy pour certaine(e)), puis de café à gogo (parfum chocolate truffle en ce qui me concerne), bref, un moment délicieux, "comme avant" pourrait-on dire, même si au début j'ai eu un peu de mal à ôter mon masque (j'étais bien le seul) pensez : six vieilles et vieux, autour d'une table, espace confiné, fenêtres fermées, à manger des gâteaux, à boire, à parler, à plaisanter, à rigoler, à échanger des petits cadeaux, mais surtout à être là, tous ensemble, en présenciel, "en vrai" (ni étreintes ni bises, mais le coeur y était, et j'étais de surcroit enchanté d'avoir de nouveaux modèles à photographier...) bref deux heures exquises, tout comme avant, et ça m'a reboosté...

* et ce matin, Christine passe me prendre à 8h30 comme elle me l'avait proposé hier au téléphone, pour aller faire un tour de lac avec Elisabeth (on l'y retrouvera là-bas, après avoir fait un tour au marché -Christine doit acheter du pain et des poivrons...- qui est quasiment désert : la plupart des stands sont fermés, et les allées du coup sont vides...) pas plus de monde au lac, d'ailleurs (il est tôt, il fait frais et humide (c'est revigorant), Elisabeth arrive, elle a un très joli bonnet orange (en alpaga ?) et on fait le tour habituel ça fait un sacré bail que je ne l'avais pas fait) en discutant comme il est de rigueur (et ô joie on croise très peu de monde...) et ça aussi c'est "comme avant" (enfin, presque, puisqu'on garde tous les trois le masque sur le museau pendant tout le tour, sauf à deux ou trois reprises où il fait bon l'ôter quelques instants pour aspier l'air délicieusement frais à grandes goulées...

 

 

2 janvier 2021

le dernier rêve de 2020

je dois rentrer à Vesoul...

j'ai le choix entre plusieurs itinéraires

(souvenir d'itinéraires différents, utilisés auparavant dans d'autres rêves,le premier avec un virage à angle droit pour démarrer, avec un panneau indicateur qui indique plusieurs directions, et l'autre qui part sur la gauche "par derrière" et emprunte des petites routes (et passe par des petits villages), j'arriverai par "l'autre côté", par la route de Vaivre)

j'ai rétrouvé le vélo que je vais utiliser (prêté par Pépin), appuyé contre l'arbre où je l'avais laissé plus tôt (le rêve a commencé bien avant, mais j'ai oublié) je l'enfourche et je roule un peu mais il me semble que la roue avant (dont la chambre à air me semble plutôt large) n'est vraiment pas très gonflée, il faut absolument que je la regonfle avant de partir, pour être sûr d'arriver

je suis dans une école  il faut que je (re)trouve ma pompe à vélo (passe dans l'entrebaillement de la porte Jean-Luc G.)
(salle des maîtres, beaucoup de gens, ça discute, ça rigole)

sur  le bureau de la directrice, je viens de récupérer deux courriers qui m'étaient destinés, alors qu'il n'y avait personne, à présent elle est assise à son bureau, elle me demande mon nom, et est en train d'ouvrir le tiroir, qui était fermé à clé, en disant qu'elle doit regarder, qu'il se peut qu'elle ait encore quelque chose d'autre pour moi...

un gamin me salue, en m'expliquant qu'il me connaît, qu'il m'a déjà vu, je lui dis que ça devait être pendant un précédent remplacement, j'en ai fait beaucoup, je lui demande son prénom, en lui expliquant que j'ai une mémoire quasi-infaillible des prénoms des enfants que j'ai eus en classe... il y a d'ailleurs aussi sa mère qui est là et m'aborde avec un grand sourire... il me dit son prénom, et ajoute qu'il a dû me laisser de mauvais souvenirs parce qu'il avait été affreux et qu'il avait dû m'en faire voir... mais sur le coup son prénom ne me dit rien

je lui dis en riant qu'en général les anciens élèves m'abordent en disant qu'ils se rappellent que je leur ai donné des fessées, mais là, pas du tout, le gamin me remercie

je me souviens alors qu'il était sourd et appareillé et la dame n'est pas sa mère mais l'AVS qui s'occupait de lui dans la classe

s'ensuit une discussion (oubliée) que je conclus en rigolant, avec Laurence H. qui passe, en disant "voilà bien la preuve que les RASED ne servent à rien" mais c'est de l'humour, et on éclate de rire

(pendant tout le rêve je pense que je dois m'occuper de regonfler la roue avant de ce fameux vélo (de Pépin ?) si je veux pouvoir repartir avant la nuit)

un épisode dans les toilettes où nous sommes trois (je suis avec un collègue, je pense qu'il a fini et je m'installe pour pisser mais je réalise qu'il est en train de commencer de le faire, alors je me recule pour lui laisser la place (la pièce est vraiment étroite, il n'y a pas assez de place pour deux personnes côte à côte) et il y a encore un autre collègue derrière qui attend son tour, on continue de discuter (ça ça vient du bouquin de Lefort dont j'ai lu quelques pages avant de m'endormir)

avant de partir je mets mon manteau (il est bleu, c'est comme un grand manteau de cow-boy, mais en doudoune, bleu vif, je le trouve très beau mais ne suis pas tout à fait sur qu'il est à moi, je fouille dans les poches pour vérifier, à ce moment sort une collègue qui me dit (en riant) que le manteau est à elle (c'est bien ce qu'il me semblait, qu'il n'était pas à moi) et je l'enlève pour le lui rendre

(flou, avant : j'étais accroupi entre des rangées de sièges (pour faire mes besoins ? je me souviens que j'ai les fesses à l'air) et à ce moment là sont entrés dans la pièce deux ministres, barbus tous les deux (Castaner et Philippe ?) et je me suis renculotté vite fait (mais mal, j'ai remonté mon pantalon mais pas mon slip) mais je raconte tout ça à quelqu'un, plus tard dans le rêve

la directrice (une petite blonde à cheveux courts et au visage rond (que je ne connais pas dans la réalité)) me dit qu'elle a oublié de me dire qu'elle avait gagné au loto, il y a quelques mois, une assez jolie somme (je n'ose pas lui demander combien) et je lui dis qu'elle a vraiment de la chance (précédemment dans le rêve elle a dû me dire qu'elle avait déjà gagné quelque chose)

bon il faut que je m'occupe de regonfler cette roue, hein, voilà le vélo, voilà la pompe (mais elle est toute petite à présent me semble-t-il, que ce n'est plus la même qu'avant (à cause de la sécurité pour les enfants ?), je réalise que ça fait des années que je n'ai pas fait ça, regonfler une roue, mais je je dévisse le capuchon (je me souviens qu'il ne faut pas le perdre) j'appuie sur le bitonio par lequel un peu d'air s'échappe, j'ajuste l'embout du cordon (tiens il me semble que l'extrémité est carrée et jaune et pourtant elle se revisse très bien), assis dans l'herbe, sous l'oeil de deux gamins qui suivent l'opération de très près

il y a aussi Pépin qui tient avec (?) une discussion technique à propos du vélo, justement, et précise que le sien a dû être  adapté au fait qu'il doit subir des efforts violents quand il en fait  -dans les grandes montées ?- (je pense qu'il se la pète un peu)

bien entendu j'ai oublié mon sac à dos, je retourne le chercher dans la pièce d'où je viens de sortir, qui est comme une salle d'attente où plusieur papys sont assis sur ce qui a l'air d'être un banc en demi-cercle  (tiens, mon sac, il n'est pas bleu, il est crème)

1 janvier 2021

en guise de voeux

Réveillon clandestin: «Quand on est ensemble, c’est là que je me sens humain»

Une cinquantaine d'amis d'enfance ont bravé les interdits pour se retrouver sous une tente dans un champ et oublier, le temps d'une soirée, le virus, la crise et la distanciation sociale.

La bâche blanche a été consciencieusement accrochée au toit du barnum, de sorte que la pièce soit étanche au froid et à la pluie. Trois élastiques manquants permettent de se glisser dans cette grande tente. Et tout de suite, l’ambiance est plus chaude. C’est que trois chauffages à gaz ont été allumés. Autour, cinquante personnes s’agitent, les pieds dans la terre mêlée à un tapis de feuilles de chêne et d’olivier, la tête dans les baffles et les guirlandes lumineuses. Au fond, la daube mijote et l’eau des gnocchis déborde. Dans un champ en surplomb de Nice, une joyeuse troupe s’apprête à dire adieu à 2020, sans masque ni distanciation. Une fête clandestine entre copains d’enfance, au bon goût d’avant, pour accueillir 2021.

S’il avait réveillonné en petit comité, Antoine se serait payé un homard. Mais ce chauffeur-livreur ne pouvait se contenter de cinq copains. Antoine vient d’arriver à pied, il repartira "toujours à pied et bourré". Il est bloqué ici jusqu’au petit matin, couvre-feu oblige. Alors il dispose de 10 heures devant lui pour discuter, manger, boire, chanter, danser. Et fêter la nouvelle année. "On est dans une période de privation des libertés. Les nouvelles règles empêchent les relations sociales, estime-t-il. Il n’y a plus aucun lien social : le tabac est fermé, les sports collectifs sont interdits. Le reste, c’est le travail et la Playstation. Et encore, la console, c’est uniquement parce qu’il y a les copains au bout du micro. Quand on est ensemble, c’est là que je me sens humain." Se regrouper pour faire la fête, c’est s’exposer à une amende pour tapage, voire une condamnation pour organisation d’une manifestation avec probable mise en danger de la vie d’autrui. Mais ici, personne ne se soucie vraiment des policiers. Ils sont déjà venus pour le bruit par le passé et le PV avait été partagé. Cette fois, pour seul rempart, un panneau "propriété privée" a été accroché au bout d’une cordelette.

Les derniers invités arrivent. On ne se fait pas la bise : ce sera la seule distanciation respectée. Le gel est absent, le masque dans la poche, prêt à sortir si un policier passe la tête sous la bâche. «Avec le masque, c’est plus difficile pour communiquer, déjà qu’avec le son c’est compliqué, pointe Théo. Comment tu fais pour boire ? Et pour fumer ?» Pourtant cet été, ce responsable-marketing de 25 ans, col roulé et veste grise élégante, avait participé à une soirée masquée à Cannes. Et ça ne l’avait pas dérangé. "Aujourd’hui, on se permet de transgresser car on n’a qu’une vie. J’aime mes potes, je ne peux me restreindre à ne pas les voir. Tout en étant conscient que ces moments sont vecteurs du virus. Je vis en coloc, je fais des soirées : si je passe un soir sans personne, je pars en déprime." C’est ce que vit Liza. Cette buraliste de 24 ans a vu ses interactions sociales se réduire comme peau de chagrin. La partie bar de son commerce est fermée, elle ne voit pas plus de quatre copains simultanément et elle s’est fait tester avant de rejoindre sa mère à Noël. "Je suis en train de péter un câble psychologiquement. On est tous en dépression. Alors moi, là, j’ai l’impression d’être à la première soirée de ma vie, rigole-t-elle. Ça fait du bien de faire la fête comme avant." Le bar est ouvert, la musique fait boum boum, les chouquettes "à l’herbe" sont sorties. Deux chiens se chamaillent. Le seul enfant de la soirée, 2 ans, a enfilé son casque anti-bruit. Le réveillon débute doucement.

Le groupe de copains n’avait pas organisé une telle fête depuis l’apparition du virus. Les rouages de l’organisation sont restés bien huilés. Yohan est allé chercher les fûts, le père de Vincent a façonné les gnocchis, Matthias a cuisiné la daube. Ils étaient douze dans l’après-midi pour installer l’immense tente accolée au hangar à bois. Ils sont cinquante attablés ce soir. «C’est dans la continuité de ce que l’on vit au quotidien, raconte Camille. C’est un groupe particulier, fait d’amis d’enfance, qui maintient ses relations. Pour un anniversaire ou pour fêter un départ en voyage, les gens passent et les fêtes s’organisent.» Il n’y a plus de gnocchi alors on pousse les tables sur le côté. Théo tente une blague : "On se voit en 2021 ?" Des filles réclament la musique. "On ne transgresse pas pour transgresser. On ne prend pas du plaisir à enfreindre la loi, insiste Rémi. On n’organise pas la soirée parce que c’est interdit, mais parce que ça fait vingt-cinq ans qu’on fait le nouvel an ensemble."

Les «bonne année» ont fusé avant le décompte : le DJ n’était pas bien calé avec l’horloge. Qu’importe, la tente et ses invités sont entrés en 2021. Le champagne est sabré, les amoureux s’embrassent, les plus sérieux miment l’accolade. L’alcool aidant, les distances se réduisent. Quelques bises sont distribuées. Les câlins ne sont pas bien loin : Livia tombe dans les bras de ses copines. «Il faut reconsidérer ce qui est illégal, affirme cette chargée de projet dans une ONG. C’est comme quand on était scouts et qu’on volait un Mont-Blanc dans la tente d’à-côté. On brave un truc ridicule. Pour moi, l’argument de l’illégalité n’est pas convaincant.» Margaux aussi a distribué quelques accolades. En début de soirée, elle s’était fixée pour limites de "boire uniquement dans (s)a bière" et de "ne pas rouler de galoche à n’importe qui". Sur la bâche blanche, de fausses fenêtres sont dessinées. A travers, on peut apercevoir le fumigène qui a été craqué. Plus loin, les feux d’artifice des voisins illuminent le ciel.

Les platines sont posées sur une vieille porte en bois, elle-même posée sur des tréteaux. Dub, techno et funk font danser une partie des cinquante convives. "Ecouter la musique fort, c’est retrouver cette liesse collective, dit Antoine. C’est pouvoir danser avec des filles et des garçons, s’exprimer, séduire, faire des pogos. Il y a un an, interdire cet art semblait impensable."

Yohan et Rémi s’amusent à imaginer une fête très sérieuse avec masques, digressant sur les contrôles des videurs à l’entrée et les distances impossibles à respecter. Ils se marrent et Stéphanie ressort ses cours de droit. Selon elle, si l’entrée n’est pas payante et si le nombre de participants est inférieur à celui requis pour une inscription en préfecture, les organisateurs ne risquent rien. Le petit matin approche et les policiers n’ont toujours pas joué les trouble-fêtes.

La nuit du réveillon, c’est aussi le temps des résolutions. Antoine voudrait «faire plus de fêtes et travailler moins». Rémi espère «la démission d’Erdogan» et «retrouver un quotidien normal» : "J’en ai marre que la première chose à faire, quand on sort de chez soi, c’est de penser : est-ce que j’ai le masque ? Est-ce que j’ai le droit de sortir ?" Livia, elle, envisage d’apprendre la "tempérance". Elle s’inspire de sa prof de yoga : "C’est accepter que les choses soient comme elles sont, ne pas être excessive, développe-t-elle. L’homme est voué à s’adapter. C’est une année de transition et ça va devenir la normalité." Un toutou traverse la tente. Margaux constate : "On caresse tous le chien, c’est hyper Covid." Puis elle retourne danser." (Libération)

allez savoir pourquoi ce texte m'a illico fait venir les larmes aux yeux...
ça me semble très bien en guise de "voeux" pour 2021, non ?

 

1 janvier 2021

top ciné 2020

Ohlala nous voilà déjà le ving-neuf douze et je ne l'ai pas encore fait, mon habituel top quelque chose cinéma, il faut dire que l'année ne s'y est pas a priori vraiment prêtée... alors voilà (coucou Michel Piccoli) j'ai ouvert dans les archives de ce blog la catégorie "pluricul/multimed" et je l'ai parcourue, -redescendue- du 25 octobre (date du dernier film vu en salle et chroniqué) au 1er janvier 2020, et j'ai noté au fur et à mesure les titres qui m'étaient chers...
Voici donc un classement chronologique (à rebours) :

ADIEU LES CONS! (Albert Dupontel)
LA FEMME QUI S'EST ENFUIE (Hong Sang Soe)
JOSEP (Aurel)
IL MIO CORPO (Michele Pennetta) (Settima Settimana Italiana)
LES CHOSES QU'ON DIT, LES CHOSES QU'ON FAIT (Emmanuel Mouret)
CELLES QUI CHANTENT (Loznitza/Moussaoui/Deliquet/Panahi)
UN JOUR SI BLANC (Hlynur Palmason)
GHOST TROPIC (Bas Devos)
ECHO (Runar Runarson)
GREVE OU CREVE (Jonathan Rescigno) (Champs-Elysées Film Festival)
LOS CONTACTOS (Camilo Restrepo) (Champs-Elysées Film Festival)
A L'ABORDAGE (Guillaume Brac) (Champs-Elysées Film Festival)
TAEKWONDO (Marco Berger) (en dvd)
ROMA (Alfonso Cuaron) (mon premier film Netflix)
NUS MASCULINS (François Reichenbach) (Henri, la plate-forme de la Cinémathèque)
A DARK DARK MAN (Adilkhan Yerzanov) (Fica / Journée Exploitants)
HOTEL BY THE RIVER (Hong Sang soe) (Fica / Journée Exploitants)
AN ELEPHANT SITTING STILL (Hu Bo) (Festival Téléramuche)
TEMPORADA (André Novais Oliveira)
ET PUIS NOUS DANSERONS (Levan Akin)

(et -finalement !- c'est très bien de finir avec un titre pareil, plein d'avenir de promesses et d'espoir)

(le lendemain)
... auquel je me sens obligé d'ajouter in extremis CAT IN THE WALL (Vezela Kazakova & Mina Mileva) (Arte Kino Festival) pour faire 21 (ce qui fait un "compte rond" : 2021. Et hop!)

(le surlendemain)
mais aussi, tiens, MOTHERLAND de Tomas Vengris, du même Arte Kino Festival et du coup on passe à 22 (ce qui permettrait comme qui dirait de "passer le cap"...)

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