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lieux communs (et autres fadaises)

8 avril 2024

141 images

j'ai passé un certain temps ce matin à visionner les 16517 images que j'ai trouvées, rangées dans le dossier "album système" (qui recense TOUTES les images utilisées ici), dont pas mal sont, je ne sais pas trop pourquoi, disponibles en plusieurs exemplaires (et parfois il y en a vraiment beaucoup...), des images qui m'évoquent toutes (ou presque) quelque chose de précis, et composent donc ainsi un genre d'autoportrait fragmenté... j'en ai choisi un certain nombre que j'avais envie de vous (re)présenter, certaines qui vous "parleront", et d'autre, sans doute, moins (je suis le seul, en fin de compte, à avoir toutes les clés...)
Dans la colonne de droite, dans la catégorie "albums-photos", se trouve un unique album, "images du blog",que vous pouvez visionner en cliquant dessus, sous forme de diaporama...
141 images, de ci de là (cahin-caha, bien sûr), de gens et de choses qui me sont chers...

7 avril 2024

sans drillon (4)

(je continue mon butinage chez Jacques Drillon...)

*

Liz Taylor, qui avait demandé dans son testament à arriver un quart d’heure en retard à son propre enterrement, pour faire comme d’habitude.

 

*

ALERTE CORONAVIRUS

Un message diffusé le soir, dans des villages chinois, par haut-parleurs :
« Que chacun prenne garde à respecter l’isolement durant la nuit ! Mari et femme ne sont pas autorisés à s’enlacer, ni à s’embrasser, et encore moins à s’adonner à certaines activités. Que les hommes maîtrisent leurs ardeurs et les femmes fassent preuve de retenue.  »

 

*

Le jour où l’on dépasse l’âge auquel son père est mort.

 

*

Poubelle
Ponge, qui disait que de papier à panier, il n’y avait que l’espace d’une consonne.

 

*

Les didascalies dans le théâtre de Beckett. Entre En attendant Godot (1952) et Oh les beaux jours (1963), elles passent du simple au double en longueur, et du simple au triple en nombre. « Impatience des doigts de Willie. Dernier regard prolongé. Elle dépose la loupe, prend l’extrême bord de la carte entre pouce et index de la main droite, écarte le bras à droite, détourne la tête à gauche, se pince le nez entre pouce et index de la main gauche. »

 

*

(Suite)
L’indication "Silence" : 108 fois dans En attendant Godot. L’indication "Un temps" : 532 fois dans Oh les beaux jours.

 

*

(Fin)
La dernière didascalie d’En attendant Godot : "Ils ne bougent pas."

 

*

Alberto Manguel, auteur d’Une histoire de la lecture, lisant des livres à Jorge Luis Borges, devenu aveugle.

 

*

Ceux qui confondent le futur et le conditionnel, et vous écrivent : Je viendrais à coup sûr demain. L’origine de cette confusion est certainement à chercher dans leur prononciation fautive, et l’inversion qu’ils font de [é] et de [è] : Je bois du froid, J’attends sur le qué de la gare, J’è froid ; ils croient que ai s’écrit ais, et écrivent donc logiquement je viendrai comme je viendrais.

 

*

(Dernière minute)
Le 3 avril 2020, le préfet de Seine-et-Marne, Dieu l’ait en sa sainte garde, prenait un arrêté de 28 pages « portant réquisition de certains chasseurs et garde-chasses » pour dénoncer à la force publique les personnes courant dans les forêts aux heures et aux endroits interdits. Ce décret a été abrogé quelques jours plus tard. Entre-temps, ce même préfet de Seine-et-Marne, prions pour lui, a conseillé aux maires et aux forces de l’ordre de se méfier des individus qui, aux heures interdites pour le sport, courent manifestement, et se mettent brusquement à marcher quand ils aperçoivent des représentants de l’ordre public (car la promenade, elle, est permise à ces heures), et de verbaliser aussitôt.
En foi de quoi, nous écrivons, pour servir et valoir ce que de droit, cette

Lettre ouverte au préfet de Seine-et-Marne

Monsieur le Préfet,
Votre arrêté chasseurs a beaucoup fait rire, quand il n’a pas inquiété.
Votre recommandation aux maires et à la police de punir les coureurs qui feraient semblant de marcher était, elle aussi, tordante et inquiétante.
S’il vous plaît, n’intervenez plus, ne prenez aucune décision, aucune initiative, ne dites rien, ne faites rien. Restez assis, buvez de l’orangeade et lavez-vous les mains régulièrement.
Veuillez agréer, Monsieur le Préfet, mes respectueuses salutations.

 

*

Personne ne sait
Combien de pommes de terre il faut éplucher pour le dîner. « Allez, encore une. »

 

*

L’éphémère, qui ne se nourrit pas. N’en a pas le temps : il meurt aussitôt après la reproduction ; il n’a d’ailleurs pas de tube digestif. Les larves, qui ont de puissantes mâchoires broyeuses, et qui vivent des années, les perdent en devenant adultes.

 

*

La passion de Sarkozy pour le billet de 500 €. Sa frustration quand on a décidé de le supprimer.
Ce billet, on l’appelait le "Ben Laden" : mise au goût du jour de l’Arlésienne, dont on parle beaucoup mais qu’on ne voit jamais.

 

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Paulhan et Ponge fouillant dans les poubelles de Valéry pour y trouver quelque brouillon à revendre aux marchands d’autographes.

 

*

Les barbus qui ne cessent de tripoter leur barbe, en lisant, en conduisant, en parlant.

 

*

L’amphibraque : une syllabe longue entre deux brèves ; l’amphimacre : une brève entre deux longues. Il est permis de les confondre, mais pas de les ignorer.

 

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Depardieu, ivre, s’endormant en scène pendant la longue tirade d’un autre personnage – neuf minutes, dit-il. La tirade finie, le silence qui s’installe le réveille. Il ouvre les yeux, voit ses partenaires nerveux, sent le public qui attend. Il se dit : "Je vais les faire attendre encore un peu, sinon ils vont comprendre que je me suis endormi." Et il continue de se taire.

 

*

Les obsolètes : Les trois heures qu’il fallait attendre après le repas pour se baigner.

 

*

 

 

6 avril 2024

double séance enthousiasmante

041
SHIKUN
d'Amos Gitaï

D'abord, l'immense plaisir de revoir Irène Jacob. (Elle est magnifique).
Le plaisir aussi (vous noterez la subtile gradation) de retrouver le cinéma d'Amos GitaÏ, cinéaste très prolifique (qu'on aime d'autant plus qu'on se souvient de  l'avoir vu, il y aura bientôt 30 ans, dans le salon de Zabetta -oui oui- l'année du fameux -mais toujours invisible- GUERRE ET PAIX A VESOUL (1997) en partenariat avec Elia Suleiman, qu'on aime tout autant depuis la même date). On programme ses films chaque fois qu'on peut,  (il tourne beaucoup, et on a des fois du mal à suivre.
Il s'agit ici de l'adaptation (lointaine) de RHINOCEROS d'Eugène Ionesco, en Israël, au sein d'une "architecture brutaliste" . D'abord en hauteur, le couloir en plein air d'un immeuble, desservant un certain nombre de portes. Et d'un certain nombre de gens qui s'y croisent (un peu comme le couloir d'ALPHAVILLE utilisé dans le générique de CINEMA CINEMAS). Puis en sous-sol, avec toujours différents personnages qui s'y croisent, ou pas.
Mais moi je n'ai d'yeux que pour Irène Jacob ou presque, avec son pull-over vert qui nous fait la reconnaître de loin.
Un décor fort, des acteurs impliqués, et une musique double : Louis Sclavis et son saxophone (en live), et Alexei Kochetkov à l'électronique.
A la fin je ne suis pas très sûr de savoir ce que je viens de voir, mais je sais que ça m'a (vraiment) beaucoup plu.

042
LA SALLE DES PROFS
de Ilker Çatak

On passe d'Israël à l'Allemagne (...) pour un thriller centré sur une enseignante et un point de départ archi-banal : dans l'établissement où elle travaille, quelqu'un commet des vols, même (et surtout) en salle des profs. Elle va donc "tendre un piège" en mettant de l'argent dans la poche de son manteau, face à la caméra de son ordinateur qui, espère-t-elle, va lui permettre de prendre l'indélicat(e) sur le fait. Cela va fonctionner, mais pas exactement de la façon qu'elle aurait espéré...
("L'enfant au centre du système éducatif", hihi, les vieux remugles de (vieux) titres de (vieux) projets d'école... - toute ma jeunesse, si si ! -mais on est tout à fait dans ce jus là : l'enseignant, les élèves, les collègues, les parents... et tous les coups sont permis!)
J'ai pensé à LA RANÇON DU CHIEN, un roman de Patricia Highsmith, pour la façon dont un fait a priori simple (banal) va s'avérer être le point de départ d'un engrenage impitoyable pour la personne qui en est à l'origine. La tension ne va pas cesser de monter pour la demoiselle (et pour le spectateur par la même occasion.) Impitoyable pourrait parfaitement résumer le film. (Inexorable tout autant)

 

deux films qui se répondent tout à fait...
deux films qui se répondent tout à fait...

deux films qui se répondent tout à fait...

5 avril 2024

sans drillon (3)

(je ne les comprends pas tous, mais il y en a que je trouve très drôles, vraiment...)

"(Ajout)
On demande au signataire de ces lignes de republier la liste qu’il avait dressée des maladies « à attraper de toute urgence, en hommage au « néo fongueux du rectum » dont Céline redoutait de mourir », et qui figurait naguère dans les Papiers découpés. La voici :

L’aplasie du gras du bras, l’épaulite de la hanche, la diarrhée exquise, la pituite flegmatique, l’enflure dystoïque de Musso, la cirrhite de l’œil chez le prématuré tardif, la dystopie marxienne, la fracture ouverte de l’utérus rétroversé, la polycarie du membre médian, le verjus nasal, l’angstrǿm d’Yȹʔʞɮ, la macronite du cadre supérieur, le chancre mou du genou, l’insuppormixion, le sein polycarpe, l’agitation chronique du bocal, l’hyperbole des chevilles, le pied d’acier bleu, la mammite huileuse, la congrégation du foie, l’ombilic des limbes, le syndrome du canalplus, le cancer du colonel, le schpounz de Bourvil, la parésie épique, le déplacement proustique de la vertèbre frontale, le ballonnement de l’ostensoir (ou hypertrophie du tabernacle), le culpa du méat, la maladie d’Argan, la ménopause des jeunets, le jérome du petit cheval antérieur, l’aquoibonisme d’Oblomov, le page-turning de Loupias, le renversement du contrepoint, le glouic du mollet, le mobilome malin, la musicorrhée, l’épitrochleuasme, la fièvre touitte, la dermatose involontaire, l’hépatite A+B=C, l’insuffisance de Croissandeau, l’antékyste, la viscose anale, la bicose vaginale, la bilenera de Barda, la racinite du garçon de café, la flatulence de Hamburger (ou œdème de Quick), l’intromission ecclésiastique, la tubérose des vents, l’asthme d’Haussmann (ou santose bépine), la douleur fantôme de Cendrars, la constipation du flic âgé, l’islamchiite, le métacarpe farci, la dégénérescence sinistre (ou mitoyenne), les fèces dans le ventilateur, l’anse Monaco (ou pied bot de stade 2), la colite inspirée, la vermiculite adsorbante, le topinambour tuberculeux, la crampe nabienne, la nécrose intégrale, le be-well de Bestseller, le clitorisque zéro (ou envie du pénis nain), l’invagination du périnée acoustique, la pestilence mandibulaire, la diathèse du troisième cycle, le théorème du gland, la tumeur bénigne de Bossuet, la libidimie du cha-ba-da, l’hyperscopie d’Arthur, le paulinisme (ou oncle incarné), le kaloskagathos permanent, la sniffomie de Bénichou, le botulisme de Lancelin & Badiou, l’éventaillose des doigts de pied (ou pilosisme de la main), le chpok cérébelleux de Suzuki & Yamaha, la lithiase protocolaire, le varus closus positif, la scorpionite de la collégienne, l’occlusion inopinée, la délation mitouïde, le reflux du couloir vestibulaire dominical, le pseudopode de Médina…"

 

*

4 avril 2024

en voiture angela!

040
N'ATTENDEZ PAS TROP DE LA FIN DU MONDE
de Radu Jude

Enfin on l'a eu! On a réussi à l'avoir! C'est avec des ruses de sioux qu'on a dû manœuvrer, et qu'on l'a inclus dans le programme du festival DIVERSITÉ, pour contourner - tout en douceur- le refus que nous avait opposé, à plusieurs reprises, un certain programmateur...
Une séance unique, c'est mieux que pas de séance du tout... Et il y avait finalement un peu de monde dans cette salle 1 pour prendre place devant ces 2h40, assurément pas de tout repos.
(Nous, on adore, le cinéma roumain, et, dès qu'on peut, on programme... Celui-ci, on l'attendait - on l'espérait- depuis septembre 2023, c'est dire!).
L'essentiel tourne autour d'Angela, une blonde amatrice de chewing-gums qui font des bulles (comment dit-on malabar en roumain ? malabarescu ?) qu'on va voir arpenter en voiture la ville (Bucarest, on suppose) dans tous les sens, toute la journée, dans un beau noir et blanc rugueux, au milieu des insultes injures vociférations (et autres doigts d'honneur) des autres conducteurs -c'est un sacré sport de conduire à Bucarest, on l'avait déjà vu à maintes reprises lors de films précédents...- Donc Angela sillonne la ville, pour aller interviewer des victimes d'accident du travail, avant que ses "employeurs" n'en choisissent un pour le tournage d'un spot sur le respect des consignes de sécurité sur le lieu de travail.
Ça c'est la première couche. La deuxième, en couleur, est un film de propagande, sur une chauffeuse de taxi, qui -coïncidence- se prénomme aussi Angela - un film réalisé sous Ceaucescu, (ANGELA MERGE MAI DEPARTE, 1981) où tout n'est que luxe calme et volupté (calme apparent, surtout : le message c'est "sous l'ère socialiste, on est vraiment TROP bien !").
La troisième couche est elle-aussi en couleurs, en vidéo (HD), a pour héros un drôle d'énergumène chauve à gros sourcils proférant à la pelle des horreurs, surtout de préférence à caractère sexuel, et dont il faudra un certain temps pour comprendre qui il est.
Ces trois fils sont suivis "en parallèle" (tressés) pendant un certain temps, jusqu'au bouquet final : le tournage, en plan-séquence, du fameux clip en faveur du respect des règles de sécurité sur le lieu de travail. (Comme BAD LUCK BANGING OR LOONY PORN, le précédent long-métrage de Radu Jude se terminait par un morceau de bravoure -bien zinzin - en plan-séquence.)
Y a pas, c'est vraiment du cinéma roumain comme on aime (et comme certains détestent) où le réalisateur a eu l'idée de pousser encore un peu plus loin les curseurs du supportable. Histoire de voir. Et on est effectivement content quand ça s'arrête (une bienfaisante séquence sur un catalogue de croix au bord de la route, matérialisant les lieux des accidents, sur fond de silence complet, nous permettra ainsi, un instant , de reprendre pied, avant l'estocade finale).

en voiture angela!
en voiture angela!
en voiture angela!
3 avril 2024

téléphone maison

040
L'EMPIRE
de Bruno Dumont

J'étais très... circonspect. Dumont, avec moi, ça passe ou ça casse, de façon assez équilibrée. Et bien là (je saute déjà à la conclusion), ça passe, et haut la main!
Les critiques disaient vrai à propos de la composition du film : grosso-modo, 50 % LA VIE DE JÉSUS et 50% LA GUERRE DES ZÉTOILES (avec un petit peu plus du premier que du deuxième).  Un patelin du nord comme on en a déjà vu pas mal chez Dumont, avec des gens du nord (vous pouvez chanter si vous voulez) comme on en a déjà vu aussi pas mal chez le même Dumont . (On retrouve même, à plusieurs occasions, les deux insupportables -pour moi- personnages de flics à tic de PTIT QUINQUIN -c'est même à eux qu’échoit l'honneur de clore quasiment cette céleste histoire-.)
Donc un patelin, avec des gens, comme vous et moi quasiment, sauf qu'on va comprendre assez vite qu'ils se répartissent en deux clans ennemis (= qui se foutent sur la gueule), dont on comprendra, Dumont oblige, qu'il ne s'agit de rien de moins que le bien et le mal (ah flûte j'ai oublié les majuscules : Bien et Mal donc, mais pas le bien et le mal riquiqui à ras des pâquerettes, de vous, de moi, non, le bien et le mal COSMIQUE. Intergalactique. (Vous pouvez chanter la musique de la guerre des zétoiles, c'est ce qui va avec ça...) Ils viennent dans des vaisseaux de l'espace qui ressemblent à des cathédrales (quand on est dedans, on a vraiment l'impression d'être dans une cathédrale, d'ailleurs c'est là que ça a été tourné...), à la différence que les vaisseaux  des méchants sont plutôt en hauteur, alors que ceux des gentil(le)s sont plutôt en longueur. Et ils prennent une apparence humaine. (Bon, on est chez Dumont, et il sera question de tronches, d'abord pour les acteurs non-professionnels, mais les "confirmés" ne seront pas en reste... voyez par exemple la barboteuse galactique de Lucchini, où la façon dont les demoiselles sont affublées... Ça m'a un peu dérangé de les voir ainsi légères et court vêtues (surtout Lyna Khoudri, surcatégorisée en cagole nordique, mais Anamaria Vartolomei n'est pas mieux lotie question accoutrement) Adèle Haenel a quitté le film parce que "derrière cette façade amusante, c’était un monde sombre, sexiste et raciste qui était défendu. Le scénario était truffé de blagues sur la cancel culture et les violences sexuelles.").
Ils se sont retrouvés là pour se disputer le futur antéchrist, qui ressemble pour l'instant à ce qu'il est : un bébé blond joufflu et souriant. C'est le Margat, que tous révèrent (et convoitent), un genou en terre. Du côté du mal, on a Fabrice Luchini quasiment en surchauffe (au générique il est crédité du rôle de Belzébuth), et ses sbires (un mélange d'acteurs non-professionnels et d'actrices confirmées), et en face, l'Impératrice du Bien c'est Camille Cottin, (plus digne et moins batifolante que Belzé Lucchini) avec, elle aussi, son armée de preux chevaliers qui la défendent. Qu'on a dotés de sabres-lasers qu'il doivent apprendre à maîtriser d'ailleurs (mais qui sont très efficaces pour couper les têtes comme on trancherait dans le beurre frais...). Il y a aussi des percherons, cataclop cataclop, mais je ne me souviens plus de quel côté ils sont...
Il sera beaucoup (et surtout) question d'affrontement(s) entre les deux clans, ce qui pourrait presque passer pour des querelles de voisinage. Avec, au milieu, une tentative d'hybridation entre les deux, puisque Jony (des méchants) va fort terrestrement s'accoupler avec Jane (du camp opposé) et que ça va bien leur plaire à tous les deux, cette interaction -très humaine-  entre le + et le -.
Et va -finalement- se livrer "le" super combat intergalactique, mais dans l'espace, très loin, (là où personne ne vous entend crier), un choc cosmique, joliment mis en image, qui se traduira sur terre sous la forme d'un violent orage, capable d'envoyer en l'air une bagnole de flics, et de foutre le bazar partout.
Eh bien moi, à ma grande surprise, j'ai adoré ça (même si j'étais tout seul dans la salle pour cette séance de 13h30). Oui, oui, tout arrive : Bruno Dumont m'a ravi. Même si je ne suis toujours pas sûr qu'il les aime, ses personnages...

 

téléphone maison
téléphone maison
téléphone maison
téléphone maison
2 avril 2024

photos de mars

un joli avocat

un joli avocat

from Frenzy, (Hitchcock, 1972)

from Frenzy, (Hitchcock, 1972)

un (joli) fumeur

un (joli) fumeur

des poules dans un film latino, j'ai pensé à Manue...

des poules dans un film latino, j'ai pensé à Manue...

au M*cDo

au M*cDo

à gauche, le genou du jeune homme impossible à photographier

à gauche, le genou du jeune homme impossible à photographier

anthurium : 4 fleurs

anthurium : 4 fleurs

le couvreur

le couvreur

toile cirée à Gy

toile cirée à Gy

en attendant le 201 de 19h10

en attendant le 201 de 19h10

s'il a rajouté ça sur la boîte c'est qu'il a quelque chose à se faire pardonner, non ?...

s'il a rajouté ça sur la boîte c'est qu'il a quelque chose à se faire pardonner, non ?...

aux Abattoirs

aux Abattoirs

reflet

reflet

un rendez-vous galant, si si

 

(Pâques oblige...)

(Pâques oblige...)

les petites fleurs de Manue

les petites fleurs de Manue

Coffee Song

Coffee Song

à vendre...

à vendre...

1 avril 2024

mars 2024

vendredi 1er

l'envie me vient de très bonne heure de faire une tarte aux myrtilles (j'ai tout ce qu'il faut au frigo) / comme je n'ai pas de poudre d'amandes, je passe au mixer un sachet de noix nobles (noix noisettes amandes noix de pécan) qui feront très bien l'affaire... / je suis allé jusque chez Bill*tte voir s'il y avait des faïencines : il y en aura à partir du 14, je me suis donc rabattu sur Azouz, comme d'hab'/ (deux gendarmes en tenue, plutôt agréables à l’œil,  sont entrés à ce moment là dans la boutique, qui voulaient un renseignement sur (je n'en ai pas su davantage, puisque je sortais) tandis que le troisième, barbu, les attendait sur le trottoir) / 12h30 chez Zabetta, avec Jean-Fran, et Jacques est là, aussi (mais c'est comme si il n'était déjà plus tout à fait avec nous...) / je passe l'après-midi à jouer au scrabble, j'alterne les parties gagnées et les perdues, comme si le logiciel ne voulait pas me laisser dépasser les 9860 (j'y parviendrai pourtant : 9863 ouf!) / sur wh*tsapp avec Manue (rdv au Breuil demain matin), Isa (à propos du film Jeunesse), et... N. qui me souhaite bon appétit, (pour amorcer une conversation plus... intime, qui durera jusqu'à 23h...)

samedi 2

un rêve assez épique ("les diapos") dont je m'éveille à bout de souffle / j'ai commencé MENTEURS AMOUREUX de Richard Yates (cette fois, ce sont des nouvelles) / rdv avec Manue à 9h30, je passe avant chez le boulanger, puis au marché rapidos, et comme je suis très en avance, finalement je rapporte les courses chez moi et je reviens les mains vides, c'est plus simple / la rue du Breuil est toute en chantier donc pas de terrasse / j'entre et je commande un grand crème (les meilleurs grands crèmes de Vesoul) et j'y suis rejoint assez vite par Manue / on papote... (les rdv du samedi matin qui recommencent, ça veut dire que le printemps revient...) / reçu les deux premiers volumes de la collection Perec 53 (ce projet éditorial un peu fou de publier 53 livres de 53 pages en demandant à des artistes d'évoquer "leur" Perec, découvert grâce au blog "bonheur portatif" qui me donne de ses nouvelles -hebdomadaires désormais- tous les dimanches  / envisagé d'aller au cinéma, mais finalement non / regardé la dernière partie de ce programme "grand public" avec ce présentateur agaçant, mais pas réussi à répondre à la question à 1% /

dimanche 3

(un sommeil plus confortable, même si entrecoupé toutes les deux heures environ) / des velléités de rangement qui ne se concrétiseront pas vraiment / feuilleté les deux premiers volumes de la collection Perec 53 / mangé à midi du gigot avec des haricots (mais, étrangement, pas des flageolets, plutôt des haricots genre cassoulet), de chez l'autre boucher, puisque le mien était en vacances / joué au scrabble jusqu'à ce que je finisse par gagner une partie (ce qui m'a pris un certain temps, et coûté quelques dizaines de points...) / échange whats*pp avec Frédérique qui me confirme sa venue quelques jours ici / pas envie de cuisiner alors je grignote un peu n'importe quoi (en buvant la moitié d'une Délirium (8°5) / le soir je revois LE SENS DE LA FÊTE (025 ?) avec ce cher Bacri /

lundi 4

réveillé d'abord sur un cauchemar à la Dario Argento (têtes coupées qui roulent...), puis rendormi sur la confection -minutieuse et complexe- d'une soupe chinoise / scrabble : je bats l'ordinateur (youpi!) puis un "vrai" joueur, et donc, j'arrête là / j'appelle aux Abattoirs (le restau) pour réserver, mais le patron ne prend même pas mon nom parce que "il y aura de la place..." / E2 me contacte sur c*co, il aurait envie de passer en fin d'après-midi / 12h : au Restaurant des Abattoirs, je retrouve Dominique / J'aime bien l'endroit, le menu, et le patron aussi, je vais le proposer aux copines du jeudi... / 13h30 LA BÊTE (026?) (on est une dizaine dans la salle) / je ramène Dominique au "Pôle Multimodal" / à 16h45, E2 est là comme annoncé, c'est plaisant mais je m'ennuie un peu au bout d'un moment (il n'aime que se laisser faire, c'est un peu frustrant) / je tombe sur COUP DE FOUDRE (027 ?) de Diane Kuris, et suis toujours aussi épaté par le quatuor Miou-Miou / Huppert / Marchand / et encore ce très cher Bacri / et je chatte avec N. sur wh*tsapp en même temps / je désinstalle Scrabble pro une nouvelle fois (parce que trop addictif)/

mardi 5

(le sommeil et trois réveils, comme d'hab' ou presque) / je vais prendre mon rdv pour ce scanner du rachis, je passerai du centre d'imagerie médicale à la clinique voisine, au sous-sol de laquelle je trouverai le secrétariat de cette "unité indépendante" : ce sera le 12 avril à 8h (j'ai choisi l'heure), et, bien sûr, il est tout de suite question d'un éventuel "dépassement d'honoraires" tss... / je passe a Esprit Paysan, puis à Super U / à la maison, j'inspecte ma cicatrice (ça tirait un peu...) et je m'aperçois que la "grosse croûte" est partie (mais qu'il en reste une autre, plus petite, au fond du nombril / repas spécial "trucs en solde"  :saumon fumé (4 tranches) sur pain aux céréales grillé, salade de cervelas (ça ça n'était pas soldé), gnocchi bio à poêler, et yaourt fermier aux mûres) / je propose aux copines d'aller manger jeudi aux Abattoirs, et elles acquiescent toutes trois/ sur les P., V. me demandent si je suis dispo ce soir, et, de son côté, L. me demande si je connaîs V. hmm hmm/ embouteillage de conversations entre Les P. et wh*tsapp avec L. (sur les deux), V. sur le premier, N. sur le second, et J. un nouveau venu du Doubs qui me bassine pour me rendre visite, un peu complexe à mener de front / finalement V. me recontacte in extremis en me demandant si je veux passer chez lui (sa femme est absente) et bien sûr j'y vais... / j'ai pris le temps au préalable de mettre au four un riz au lait "Lacroix" en cocotte dont j'ai eu la recette dans Libé, (et qui se révèlera cuit à la perfection à mon retour) / en sortant je me sens un peu... honteux ? (je ne trouve pas le terme exact, je dirais plutôt "coupable")

mercredi 6

(plutôt pas mal dormi, avec les deux réveils règlementaires) / N. est réveillé de très bonne heure, et nous chattons un peu avant de retourner à nos sommeils respectifs / je vais -enfin- chercher cette ceinture lombaire à la pharmacie / je suis branché par N. à propos de ma soirée d'hier : il est tombé sur V. avec qui il a chatté, et lui a raconté notre soirée d'hier (mais il n'est pas du tout agressif, il évoquerait même l'éventualité d'un plan à 3...) / du coup, j'en ai assez de ces histoires de coucheries de dragues et de mensonges, et sur mon pseudo j'écris juste "je fais une pause..." / je commence à préparer un "gratin de céleri-boule et céleri rave aux pommes et au morbier" qui sera prêt pour ce soir / re whats*pp N. que je sens très "en demande" et qui a envie de jouir (je fais ce que je peux, et l'aide à parvenir à ses fins) / Hervé au téléphone, à propos de la Semaine latino 12 (il m'apprend le décès de la maman de Dominique) / j'appelle Frédérique pour convenir d'un rdv "tour de lac et café" : ce sera demain matin à 9h45 / je pensais que j'allais m'affaler dans mon canapé devant K*h Lanta, et je réalise que c'était hier / je chatte un moment avec N. de façon assez plaisante (galamment? de façon  paisible en tout cas) et je vais me coucher le cœur en paix /

jeudi 7

je voulais goûter le super muesli, mais quand j'ai versé le lait il était caillé (beurk) et donc j'ai tout jeté / 9h45 : je récupère Frédérique comme prévu et nous allons au Lac / Un tiers de tour et retour, hein, ça suffira (j'ai mal à la jambe) / je l'amène boire un crème à la boulangerie à côté de T*utoccase / je la ramène chez Bernadette, et je repars aux Abattoirs / Dans la voiture, r*kuten m'informe que mon "souhait est exaucé" à propos de LA LOTERIE de Shirley Jackson, que j'espérais depuis un certain temps, et donc je le commande... / Nous ne serons que 3 ce midi aux Abattoirs (Marie a pris rdv chez son médecin pour une problème de soudaine hypertension) / Couscous (délicieux) + tarte maison + un verre de rouge + un café (la totale, quoi) / 13h40 : WALK OVER (028?) (où je suis rejoint par Emma, qui me paye ensuite un crème au Bureau avant sa séance suivante) / 20h30 LA TENDRESSE au ThéV' l'avant-dernier spectacle de l'année (j'achète le texte) / Catherine me ramène gentiment à la maison (j'ai mal à la jambe) / N. fait une apparition sur wh*tsapp et on se souhaite nonne nuit

vendredi 8

de bonne heure je passe au local pour dégotter une carte des ADC pour Frédérique / 9h30 rue Miroudot pour un café-scrabble avec Pépin : 3 parties, comme d'hab', et je repars joyeux (comme un poisson rouge) parce que j'ai gagné la dernière / 13h30 : MAY DECEMBER, (029 ?) et, ce qui n'était pas vraiment prévu, à 15h30 j'enchaîne sur BOLÉRO (030?) / au courrier, une belle "vraie" lettre de Philou, à propos du bouquin de Robert Bober que je lui ai offert pour son anniversaire (ça c'est de l’assonance...) /19h45 je passe chercher Frédérique et 20h : IL RESTE ENCORE DEMAIN (031?) (catastrophe le film -en partenariat avec les Italiens- est en VF!)

samedi 9

de très bonne heure (4h) je commence à visionner LOS DELINCUENTES (lien aimablement fourni par le distributeur), dont je regarde les deux premières heures...) / petit tour boulanger / marché du samedi matin / 13h50 : le bus pour Besac (je suis allé à la gare en voiture, pour cause de douleur de jambe) / à la sortie, le chauffeur interrogé me confirme ce que je craignais : le samedi, pas de 201 à 18h10 (il faut attendre le suivant, à 19h10) / d'abord un tour chez ma copine bouquiniste (je bouscule mon emploi du temps!) d'où je ressors -exceptionnellement) sans RIEN avoir acheté / comme je suis un peu en avance, je m'arrête au salon de thé où je m'offre un grand crème (double expresso) accompagné d'un opéra (que je trouve décevant) / 16h : LA VIE DE MA MERE, (032) au Victor Hugo / en sortant je vérifie, au cas où, les horaires du 202 : bingo! il y en a un qui part à 18h20 (soient 50 minutes d'économisées), et j'y vais donc... / deux jeunes et jolis barbus avec des gros sacs en plastique à l'arrêt du 202 (ils descendront -dans la nuit- à Voray) / je suis content d'avoir pris ma voiture / le programmateur a envoyé les séances pour la semaine latino, mais je ne comprends pas tout à fait son codage (M pour Mardi et pour Mercredi...) / je regarde le jeu avec l'animateur énervant sur la 2, je trouve 3 des a questions à 5% mais pas celle à 1% (le candidat, si!) / je ne finis pas tout à fait LOS DELINCUENTES, (je commence à piquer du nez) je le "finirai complètement" demain matin...

dimanche 10

comme prévu je termine LOS DELINCUENTES (033) / pour changer, tiens, je vais petit-déjeuner avec  Spicy chai et du "chocolate bread" de mon boulanger d'amour / je vais chercher LA LOTERIE au point dépôt, je l'ouvre en arrivant chez moi, et je suis surpris (écœuré) par l'état dégueulasse du bouquin (je mets *  -sur ***** = "je suis très déçu"- au vendeur, Ammareal, chez qui je me promets que je  n'achèterai jamais plus rien) / à midi les "pommes de terre à la suédoise" ne sont pas concluantes, mais la petite salade de mâche et les (premières) fraises chantilly sont tout à fait à la hauteur / je lis la première nouvelles du recueil "La Loterie" qui est, en effet, impressionnante / pour le goûter je me fais du popcorn au micro-ondes / je fais un peu de rangement / Je m'installe devant INSOMNIA, de Christopher Nolan, mais, contrairement à Al Pacino, malgré mon intérêt pour le film, hop! je m'endors assez vite (sur le canapé)

lundi 11

dormi 8h30 en 3 épisodes, j'étais content de me réveiller du dernier, puisque j'y avais cassé mon téléphone en le laissant tomber... / j'envoie un mél au programmateur (à propos des horaires des séances de la semaine latino), qui me répond assez vite que "je me suis trompé" : M à gauche = mardi, et M + à droite = mercredi! (Ben voyons!) / je discute un peu sur c*co avec M, qui me dit qu'il passera peut-être jeudi matin (il va chez le médecin) / Aucune nouvelle de personne (j'ai une théorie : N. est un "bipolaire du cul", je prends donc mon mal en patience) / j'envoie un sms à Pépin pour un café-scrabble vendredi, et il me répond tellement vite que j'en suis surpris / je continue de lire des nouvelles de LA LOTERIE (j'ai rarement vu un bouquin dans un état aussi répugnant...) / je passe à l'imprimerie pour commander les papiers pour le prochain envoi : lilas pour la semaine latino et vert pour la prog "normale" / je vais racheter une cartouche pour faire de l'eau gazeuse (les beaux jours approchent) / je fais du coup quelques courses (notamment du lubrifiant, puisque V. a mis le mien à la poubelle) / une petite soupe de légumes verts pour le soir (mais j'ai envie de cochonneries à manger)

mardi 12

(plutôt bien mal dormi (hihi) : juste deux réveils) / à 10h30 chez la coiffeuse pour un "rafraîchissement" printanier / un repas un peu à la va-comme-je-te-pousse / je vais à la poste pour envoyer un cadeau (d'anniversaire, m'a-t-on appris) à Riri La Gâchette (un coffret Jean-Patrick Manchette) / j'ai décidé de faire un genre de "sèches" avec le rouleau de pâte feuilletée que j'ai dans mon frigo / je mangerai ça pour le goûter (pas mal du tout) / je commence l'énorme O (1000 pages!) de Miki Liukkonen (suicidé depuis) / le soir je me suis installé devant K*h Lanta mais ça n'est pas très passionnant (mon préféré s'appelle Ricky et il a mal au genou) / d'autant plus que je reçois -tiens!- une photo sur wh*tsapp beaucoup plus intéressante : c'est N., bien sûr, sorti des limbes (il confirme qu'on devrait se voir le 19...)

mercredi 13

(dormi en 4 fois, petit-déjeuné à 8h, et recouché à nouveau) / à 10h dring! c'est E qui entre (je viens juste de me réveiller) / moment intense (mais rapide) / à midi et quelques, me prend l'envie d'aller manger aux Abattoirs (une petite table dans la première salle, boudin aux deux pommes, un verre de vin, tarte aux pommes et un café, et zou!) / 13h30 : LES ROIS DE LA PISTE (034), de Thierry Klifa (le film n'est pas labellisé ADC, mais le caissier-propriétaire me demande pourtant 6€ -gentil de sa part- tandis que sur le billet est imprimé le tarif "famille", à 5€ -tout le monde y gagne, tout le monde est content!- ) / 18h30 : réunion de programmation en tout petit comité (Benoît Hervé et moi) : trop de films pour peu de places disponibles!

jeudi 14

à midi retour au Globe avec les copines (paleron de porc et petits légumes / j'ai dû tourner longtemps avant de trouver une place (je suis garé presque devant les Abattoirs!) / je prends ma place pour GWENDOLINE à la Rodia, au mois d'octobre (d'après un tuyau d'Emma) et je préviens Manue (qui va prévenir J-H) / le soir, repas léger : patates à l'eau + brousson de brebis (boîte au four) : exquis! / le soir je re-regarde CONSTANCE AUX ENFERS (avec Miou-Miou et Salim Kechiouche) tout en chattant avec N. (la rencontre du 19 se confirme...) / il aurait eu un créneau demain, mais hélas c'est le seul jour de la semaine où je ne suis dispo ni le matin ni l'après-midi... "C'est dommage" / j'ai fini par couper les deux grandes feuilles de l'amaryllis qui n'en pouvaient plus de pousser désespérément dans le vide comme ça

vendredi 15

(réveillé vraiment beaucoup de fois, recouché à 6h et quelques, et réveillé à 7h et quelques...) / 9h30 : Pépin me sms qu'il sera "un peu en retard" / café-scrabble, je gagne la première et lui les deux autres / en discutant avant qu'il s'en aille  on s'aperçoit qu'on vient de commander le même livre en ligne : DAIMLER S'EN VA de Frédéric Berthet / (pour midi je réchauffe le reste de fromage et les patates d'hier soir) / 13h40 : JEUNESSE (PRINTEMPS) (035) de Wang Bing (3h35 et on est 4 dans la salle!) / pour le soir, une mini-raclette au micro-ondes (avec une demi patate!) / je me couche assez tôt

samedi 16

de bonne heure je me décide à aller en bus à Besac cet aprèm' et j'en informe Dominique, qui me répond qu'elle y sera aussi / je vais chercher ma dernière commande de livres (dont DAIMLER S'EN VA, que je commencerai à lire dans le bus) / 13h50 : dans le bus (qui est plein ou presque) / je passe faire un tour chez ma bouquiniste, je trouve juste un petit album jeunesse joli / 15h15 : rdv au café des Beaux-Arts avec Dominique (et Michel C.)  pour un café / verre d'eau en terrasse / 15h40 : CHRONIQUES DE TEHERAN (036) dans la salle 3 (beaucoup de monde) / 17h40 : DANS LA PEAU DE BLANCHE HOUELLEBECQ (037) / ( je partirai 1/4 d'heure avant la fin pour pouvoir aller tranquillement prendre le bus de 19h10 ;  (je retournerai le voir en entier dans le bôô cinéma dans quinze jours) / en rentrant je me fais un chocolat chaud avec des tartines / le soir un doc sur Jane Birkin, suivi d'un autre sur Brigitte Fontaine (que je ne verrai hélas pas jusqu'au bout)

dimanche 17

dormi 8h30 en quatre fois, réveil à 8h30 (avec pourtant une pause ordi sur le coup de 6h...) / Emma téléphone en fin de matinée pour m'inviter à Gy cet aprèm' pour le goûter (on mangera des gaufres) / je fais cuire des patates à l'eau pour encore un repas de simili-raclette au micro-ondes / pour le dessert une des pommes jaunes vendues par la dame du Val d'Ajol (qui ne s'avèrera pas aussi bonne qu'espérée : trop farineuse) / 16h à Gy comme annoncé, Thérèse et René sont déjà là, je me gare à 20cm devant leur bagnole... / on mange des gaufres avec plein de bonnes choses : chocolat, chantilly, lemon curd, confiture de cynorrhodon, etc. / moment très agréable que ce goûter saupoudré de souvenirs réciproques /18h : je reprends la route / je reviens à la maison en portant une gaufre enveloppée dans une serviette en papier et une pile de sous-bocks de 1992 / Hervé à envoyé nos souhaits au programmateur pour la prochaine prog, et je me risque à des pronostics... (en prenant les films dans l'ordre) / je termine DAIMLER S'EN VA, de Frédéric Berthet /

lundi 18

(je dors plutôt bien, bien que par tranches de deux heures...) / dans le bouquin de Nicolas Comment  CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSE je découvre un duo que je ne connaissais pas entre Yves Simon et Françoise Hardy, Aux fenêtres de ma vie / aucune nouvelle de N. depuis plusieurs jours, et je commence à me poser sérieusement des questions à propos de demain... / sur la nouvelle programmation du bôô cinéma, à partir de mercredi prochain, je coche neuf films à voir, jusqu'au 24 mars... / étrange : j'ai systématiquement des problèmes pour appeler Hervé sur son portable / à midi je mange des moules marinière (sous vide) à consommer jusqu'au 16.03 (2 jours de dépassement, vais-je mourir ?) / sur c*co, E2. me confirme qu'il ne pourra pas passer aujourd'hui comme annoncé / toujours aucune nouvelle de N. (je suis dans l'expectative) / j'ai commencé LA PROCHAINE FOIS QUE TU MORDRAS LA POUSSIERE, de Panayotis Pascot / j'ai survécu à mes moules de midi... / je prépare une soupe "de restes" (reste de sauce marinière (sans moules), reste de crevettes thaï (sans crevettes), une patate solitaire, et quelques galets d'épinards surgelés ; je chauffe, je mixe, je rajoute de la crème et c'est très bon /

mardi 19

j'envoie trois messages (calmes et courtois) à N. sur wh*tsapp, pour lui faire remarquer qu'il me plante encore une fois et que je n'en comprends pas la raison... / j'échange avec E2. sur c*co, qui me gratifie d'un mini-show privé / je passe à Repr*system pour imprimer, dans un premier temps, la brochure Semaine Latino 12 (sur papier lilas), et les affiches qui vont avec / je profite que j'ai un peu de temps pour passer à la clinique pour "faire" mon admission pour les opérations de la cataracte (en juin) (mon dieu quelle montagne de paperasse!!!) / j'ai reçu un bref message de N. me précisant la raison de l'ajournement de notre rdv / (décidément, on n'a vraiment pas de chance, chaque fois qu'on planifie un truc survient une catastrophe...) / du coup, tiens, je vais manger aux Abattoirs (un plat / une tarte / un verre de Côtes / un café) / l'après-midi je me retrouve un peu... désemparé (normal j'avais prévu "autre chose"...) / je finis ma soupe verte d'hier (et je trouve toujours ça aussi bon / je regarde un peu de K*h Lanta mais bof bof bof  je prends à peine deux trois photos (j'irai me coucher avant même de savoir qui est éliminé) / je ne comprends pas pourquoi des trucs que j'avais écrits hier ici et que je pensais avoir enregistrés ont pourtant disparu... je réécris donc

mercredi 20

mais mais mais ... "C'est la fin de l'hiver", oui,  réminiscence d'un rituel et d'une époque où j'étais bien bien plus jeune... / je préviens de bonne heure Dominique que je viendrai à Besançon cet après-midi mais elle me répond qu'elle mange avec Catherine P. / j'arrive très tôt pour le bus, et, aubaine, j'en profite pour prendre copieusement en photo le couvreur qui m'avait tapé dans l’œil hier / dans le bus de 11h25 je retrouve Geneviève C. qui part à Besançon, nous piapiaterons agréablement pendant tout le trajet - qui passe du coup encore plus vite - / midi trente à l'Iguane, premier repas en terrasse de l'année! / 13h20 : UNE FAMILLE (038) de Christine Angot / (en allant  chez la bouquiniste -où je ne trouverai rien mais je croiserai Alex avec un copain, je croise François et Isa / 15h40 : BIS REPETITA (039) d'Emilie / 17h35 : je monte dans un 201 presque vide dont je ne soupçonnais pas (ou j'avais oublié)  l'existence à cette heure / j'échange avec N. qui m'envoie une agréable photographie ; il aimerait "se changer les idées"... / je propose de passer demain après-midi... il me préviendra quand son ex sera partie, le programme m'enchante / le soir je regarde T*p Chef mais bof bof... je coupe avant la fin

jeudi 21

réveillé de bonne heure / je passe récupérer un bouquin commandé (INÉDITS de Edouard Levé) et j'en profite pour passer à la boulangerie acheter des petits gâteaux pour cet après-midi (malgré l'épée de Damoclès de "la malédiction des gâteaux" ) / je réserve au Globe pour 3 (Isa est "positive à la grippe") sous la véranda... / à midi, repas avec Marie et Catherine (dans l'ordre d'arrivée), nous mangeons trois choses différentes / à la table à côté vient s'asseoir d'abord un monsieur qui me salue par mon prénom mais que je ne reconnais pas (Catherine m'éclaire : il s'agit de Jean-Claude B.) bientôt rejoint par un très mimi jeune homme barbu en short (que je n'arriverai pas à photographier), puis un second jeune barbu mimi (que, lui, j'immortaliserai) / je reçois un msg de N. : c'est annulé pour cet après-midi... / 13h30 : L'EMPIRE (040), au cinéma, comme j'avais envisagé de le faire dans un premier temps / je réalise que "la malédiction des petits gâteaux" à encore frappé... / en allant à Esprit P*ysan, j'essaye d'entrapercevoir mes couvreurs, en face de la gare, mais le toit est vide (et le soleil cogne fort) / je suis presque saisi par une crise d'aquoibonisme, mais je résiste / je me souviens des gâteaux au frigo : je mange un des éclairs au café (et je me filme pour envoyer la vidéo à N. plus tard) et je jette les autres gâteaux à la poubelle / je vérifie, dans ma bibliothèque, ce qui me tournicotait dans la tête depuis deux jours : oui, j'ai DÉJA les Inédits d'Edouard Levé... / je papote avec N. sur wh*tsapp, qui m'envoie des photos sympathiques et souhaiterait que je vienne le chercher pour l'emmener faire un tour...

vendredi 22

(à 3h du mat' je me réveille déjà pour la deuxième fois...) / je suis branché de bonne heure par M. qui me dit "Viens" mais je lui dis que ce matin je ne peux pas, on en reparlera demain... / je passe chez Qu*vy pour acheter des trucs au chocolat pour le café-scrabble qui va suivre  / résultat des courses : je gagne les deux premières, et je me prends une déculottée pour la troisième (Pépin commence par deux scrabbles, ça "met en confiance...") /13h40 : SHIKUN (041) d'Amos Gitaï / je vais au McD* boire un café latte (j'adore), où je suis rejoint par Emma, avant d'aller à 16h voir LA SALLE DES PROFS (042)/ à la sortie je discute un peu avec le grand A. qui m'annonce qu'il a une tumeur à la gorge / repas : carottes râpées / avocat / salade de cervelas / une pomme (un peu plus tard je fais cuire du popcorn au micro-ondes, et, bonne surprise, j'en perçois l'odeur! )(oui, bon signe) / rien de rien à la tévé / pas de nouvelles de N. / mais par contre E2 serait partant pour demain après-midi, tandis que M. plutôt pour le matin... oh oh on fera le point...

samedi 23

un rêve de troisième partie de nuit qui me marque tellement que je suis obligé de l'écrire (le discours) / je suis branché de très bonne heure sur c*co par M. qui finit par me dire "viens" et je réponds j'arrive, en lui demandant de me préparer un café (un long) / après le café (un long) on va dans la chambre gentiment s'ébattre / après il me propose un autre café (un court, je demande) et nous parlons un moment, principalement de médecins et de rendez-vous) / 9h : je suis chez moi... (j'écris mon résumé de ce  matin) / circuit habituel du samedi matin : boulanger / marché (je fais la queue partout) / je rentre avec du pain au chocolat, du saucisson aux girolles (tranché), des acras de morue, des olives de kalamata (dénoyautées), du brie truffé... / je m'arrange pour ne pas être devant l'ordi à 14h30 (et ne pas être tenté face à E2)., deux mecs le même jour, ça serait trop) et donc, je fais la vaisselle / je termine LA PROCHAINE FOIS QUE TU MORDRAS LA POUSSIERE, j'en recopie même un passage / un peu par hasard, je commence à regarder LE PROBLEME A TROIS CORPS, sur N*tflix, les deux premiers épisodes / Emma m'apprend qu'elle a, je ne sais comment, réussi à obtenir une place pour le concert d'Eddy de Pretto à la Rodia , je suis content pour elle /

dimanche 24

(je me suis, encore une fois, beaucoup réveillé, avec des périodes de sommeil de moins de deux heures...) / je discute avec M. sur c*co qui, visiblement, ne serait pas contre le fait que je repasse chez lui ce matin, mais je dis "la semaine prochaine..." / j'ai dans la tête le titre d'un roman de John Dickson Carr, CLÉS D'ARGENT ET FIGURES DE CIRE, mais je ne l'ai pas dans ma bibliothèque, alors je commence à (re)lire CELUI QUI MURMURE, du même / je cuisine un peu pour le repas (laver et équeuter  des radis, cuire des patates pour une salade de cervelas améliorée, éplucher à cru une orange pour une salade de carottes améliorée, et, sans rien à faire d'autre, mettre à réchauffer au four une douzaine d'escargots en croûte croustillante de Frasne le Château (un délice) / je lis les 30 dernières pages du Dickson Carr et je trouve ça très (trop) emberlificoté / au moment du café, je remets la suite de la série commencée hier soir (épisodes 3 et 4), une pause (j'en profite pour écrire ceci) / puis 5 et 6, et encore une pause / et le soir le 7 et le 8 et hop c'est fini! (je me suis endormi un peu sur la fin et j'ai dû re-regarder le dernier quart d'heure) /

lundi 25

(je suis sorti du tout dernier rêve, celui après le recouchage à 4h30, d'excellente humeur : j'y discutais musique -live ou studio- avec Jean-Pierre Bacri, qui lui aussi avait l'air plutôt de bonne humeur ) / reçu l'édito d'Hervé et donc finalisé la nouvelle programmation -après relecture particulièrement attentive- / porté la prog à Repr*system et dans la foulée, tiens, je m'offre un repas aux Abattoirs (tartiflette / salade, et la tarte, bien sûr, -dont le patron me fait encore une fois l'éloge... -) / Printemps du Cinéma : 13h30 je retourne voir LES ROIS DE LA PISTE (043) / un moyen café latte au Mc Do / 16h HEUREUX GAGNANTS (044)/ devant le cinéma je croise le grand S. qui m'annonce, de but en blanc que, dans 15 ans, il sera mort (à cause de l'amiante dans son école...) / 18h NE VOUS FIEZ PAS TROP A LA FIN DU MONDE (045) / 21h : je grignote à la maison (un peu n'importe quoi)

mardi 26

de très bonne heure j'écoute L'Impermanence, le dernier album d'Alain Chamfort / je vais faire des grosses courses au Super u (70€!) / en rentrant je discute un peu avec ma proprio, qui me complimente sur mes baskets ("C'est le Bleu Klein...") / toujours le silence radio de N. (il n'a pas lu mes messages depuis jeudi soir) / tiens je vais faire un peu de ménage ça va me faire du bien... / E2. me branche sur c*co, il aimerait passer en fin d'aprèm , du coup je fais un peu de ménage ds la cuisine / il est là comme annoncé une demi-heure plus tard, mais finalement on n'utilisera que la salle de bains / en repartant, il croisera dans l'escalier la voisine du dessus, qui arrive, avec qui je l'entendrai échanger quelques mots... / je mets un peu d'ordre sur le blog (enfin, j'essaie...) / je pensais m'avachir devant K*h lanta mais y a du foot... alors je me rabats sur N*tflix, et je regarde le PRESQUE de Panayotis Pascot (que j'avais, en fait, déjà regardé -j'aime bien quand sa maman, qu'il fait très bien, l'appelle Panayou...-) /

mercredi 27

(quatrième réveil à 8h30, pas mal...) / à 10h dring! tiens... C'est E. avec son parapluie (ça tombe bien j'étais encore en pyjama), pour une séance intense mais, encore une fois, un peu courte à mon goût (mais bon) / pour midi je prépare les quenelles de brochet (achetées au poissonnier) au four, (elles ne gonfleront pas assez mais c'était bon quand même) / je tombe sur le BLOW UP sur l'année 1989 () qui me met presque la larme à l’œil (et me donne envie de voir ZANZIBAR de Christine Pascal) / à part ça, alors que je serais plutôt plus enrhumé que la semaine dernière, il semblerait que mon odorat revienne un peu, de-ci, de-là (cahin-caha, bien sûr...) ce qui est plutôt une bonne nouvelle /  18h30  réunion de mizenplis assez joyeuse (on est 6, Hervé a déclaré forfait à cause d'une cruralgie)

jeudi 28

("nuit en rondelles, la journée sera belle" : proverbe du jour) / à midi repas "spécial Pâques " à LPC, avec Isa, Marie, et Catherine : beaucoup de monde (c'est complet) mais on réussit à manger "dans les temps" / 13h30 : DANS LA PEAU DE BLANCHE HOUELLEBECQ (046) dont je n'avais pas vu la fin la première fois / Hervé souffrant toujours, nous devons adopter un nouveau fonctionnement pour la soirée de demain (autour de PIERRE FEUILLE PISTOLET) c'est moi qui suis chargé d'aller réceptionner la cinéaste ACID venue pour présenter le film, de la prendre en charge jusqu' à l'heure de la séance (ça ne me ravit pas et j'appelle J-C au secours, qui répond présent, fidèle à son habitude...) / divers appels et sms pour mettre tout ça sur pied / je finalise aussi deux planches de magnets photos à 50% (c'est ph*tobox qui me rappelle que mes crédits seront bientôt épuisés) et je progresse dans mon livre-photo 2024.1 (janvier à avril)

vendredi 29

(à mon deuxième -ou troisième- réveil de la nuit, je tombe sur N, me disant que c'est le seul moment de la journée où il peut se mettre "un peu à l'aise..." et j'en profite pour le faire un peu avec lui) / 9h30 : Pépin arrive pour notre café-scrabble habituel (il en gagne une et moi les deux autres) / échanges au tel avec Hervé, puis Jean-Claude, au sujet de la soirée de ce soir / 17h10 je récupère la réalisatrice à la gare et je la conduis à son hôtel / 18h45 je passe la récupérer à l'hôtel (nous mangerons ensemble avant le film, Jean-Claude nous y rejoindra, et donc nous pourrons ainsi voir le film / dans le parking du cinéma, elle me complimente sur mes baskets... (décidément, ce bleu plaît aux dames hihi)  repas bof au Bureau /20h15 PIERRE FEUILLE PISTOLET (047) / (le film est bien en VO mais ces benêts ont oublié de mettre les sous-titres! Récriminations immédiates de notre part, et le film redémarre,dûment sous-titré cette fois) / J'ai lâchement abandonné à J-C la présentation au micro de la soirée (et il s'en sort très bien) / beau moment d'émotion après le film avec le témoignage d'une jeune ukrainienne qui nous explique comment elle a vécu sa fuite du pays / on boit un dernier verre au bureau avec J-C et la réalisatrice (tiens c'est moi qui régale) / et je la ramène à son hôtel...

samedi 30

j'ai vraiment du mal à me lever pour aller au rdv avec Manue à Coffee Song... (je descend du lit à 9h03) / je fais la queue très longtemps chez le boulanger d'amour (de 9h15 à 9h40 grosso-modo! ("comme pendant la guerre" hihi) et, tiens, Pâques oblige, en plus du demi-Georges graines, j'achète un pannetone gianduja / 9h45 à Coffee Song donc, je commande mon grand-crème et le patron m'apprend qu'il ferme définitivement samedi prochain... mais, conclut-il, "la vie continue..." / Manue m'a apporté des œufs de ses poules (Pâques oblige...) et des petites fleurs / elle m'annonce que ses deux filles ont un amoureux chacune (pas le même lol) / la rue du Breuil est un véritable champ de bataille... / au marché j'achète une tranche de foie de veau et (Pâques oblige) une tranchinette de foie gras (que je paierai un prix exorbitant) / au courrier, une belle "vraie lettre" de Philou que j'ouvrirai demain avec le cérémonial requis (Pâques oblige hihi) / N. se manifeste brièvement en fin de journée disant "qu'il me recontactera plus tard" / comme il n'y a rien à la tévé je butine sur MUBI et je re-regarde une grande partie de SILS MARIA qui quitte leur site demain (je suis toujours aussi fasciné par le duo Binoche / Stewart) / je vais me pieuter en disant à N. "peut-être à cette nuit" /

dimanche 31

nuit du changement d'heure, pas de nouvelles de N (tant pis pour lui hihi) / un coup de fil pascal (et dominical) de, justement Dominique / pour le repas de midi, je prépare des petites tuiles au morbier au four pour l'apéro, après j'ai ma tranchinette de foie gras, et mon foie de veau que je poêlerai (avec une petit purée en accompagnement / pour accompagner ça, je retrouve une demi-bouteille de Côtes de Bergerac moelleux 2001, dont g*ogle m'apprend qu'il s'agit d'un cru exceptionnel (mais je ne sais plus d'où il me vient : Jacques ? les étudiants de Bozarts en 2005? Toujours est-il que je remercie le(s) donateur(s), il est délicieux...) / après le repas où tout est délicieux (j'ai gardé la moitié du foie gras pour demain) je commence GROS PROBLÈME, de Dave Barry, un roman drôlissime, dans le sillage de Carl Hiaasen (j'adore Carl Hiaasen, je ne le répéterai jamais assez...) / le soir je mange léger / je me cale sur W9 (des tunnels de pub d'une longueur incroyable) pour mater GHOST (qui -ouf!- est en vo mais dont je n'arrive pas à savoir s'il a bien vieilli ou pas) / Et voilà déjà la fin du mois de mars!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

31 mars 2024

double séance pas complètement satisfaisante

038
UNE FAMILLE
de Christine Angot

Au Victor Hugo, à la 3, on est peu, (et je suis le seul garçon.)
A priori je n'avais pas envie de le voir, et puis j'ai lu le 4 pages de présentation du film, et j'ai eu envie de. Même si je n'ai lu aucun livre de la réalisatrice, je sais qu'à 13 ans elle a été victime d'inceste de la part de son père, et qu'elle a parlé de ça dans ses livres). Même si le sujet est (un peu) sensible pour moi (pour des raisons qui me sont personnelles) je suis resté plutôt "à distance" de ce film qu'on peut qualifier d'auto-fiction, comme ses livres, puisque Christine Angot va, à l'occasion d'un voyage dans l'Est, retourner sur les lieux (et rencontrer les gens) qui lui sont proches, et sont en relation avec cette relation incestueuse. On ne peut que ressentir un profond malaise face à tout cela (pas seulement les faits, mais l'ensemble du film).
La critique est très élogieuse (des *****, et une majorité de ****, quand je relis les extraits sur allociné, je ne peux qu'être d'accord avec tout ce qui est écrit ()) et donc j'ai du mal à m'expliquer pourquoi je suis resté autant sur la défensive... Oui, à distance.

039
BIS REPETITA
de Emilie Noblet

Une "comédie élégante", annonçait la pub (ou la bande-annonce ?), je me suis donc installé salle 1, au milieu d'une assistance nettement plus fournie. "Dans les meilleures dispositions", donc, et pourtant j'ai assez vite déchanté. Le personnage principal est une prof de latin (Louise Bourgoin, mimi) qui a "baissé les bras" et, au lieu de faire cours, met des 19 aux élèves de l'option à condition qu'ils lui fichent la paix (en cours), et va se retrouver embringuée avec ses (cinq) élèves dans un concours de latin, en Italie, qu'elle doit impérativement faire gagner à sa classe. Elle est accompagnée par Rodolphe, un théseux qui a pondu un pavé sur la pratique du latin par immersion, qu'il voudrait faire lire à tout le monde. Un théseux, mais très bavard. un peu schtroumpf à lunettes... Et, sur place, le responsable des jeux latins est un bellâtre rital a fort quotient de testostérone... Il va s'agir de tricher pour gagner, mais aussi gérer les flèches décochées par Cupidon... "Comédie élégante" ? J'ai trouvé que le qualificatif convenait cent fois mieux à l'excellent LES ROIS DE LA PISTE. Tout ça est, quand même, très mollasson (j'avais un copain qui disait, il y a longtemps "mou du genou", et ma copine Dominique parle de "deux de tension", ce qui conviendrait pas mal aussi...) Bref c'est quand même un peu poussif, SAUF QUE (midinet un jour midinet toujours) j'ai trouvé les dix dernières minutes excellentes.  (Rendons à César etc.) et j'aurais souhaité que tout ce qui précédait fût du même acabit...
Ce qui compromet le film, dès le départ, c'est que le personnage de la prof n'est vraiment pas sympathique. (Les gamins, par contre, sont excellents).  Si j'étais resté lors du film précédent "sur la défensive", à l'issue de celui-ci je suis juste resté "sur ma faim..."

30 mars 2024

double séance incomplète

(j'ai beaucoup de retard, donc je ne chroniquerai pas tout par le menu...)

 

036
CHRONIQUES DE TÉHÉRAN
de Ali Asgari & Alireza Khatami

Beaucoup de monde dans la salle trois du Victor Hugo.
Quand on va voir un film iranien, on sait, à de rares exceptions près, qu'on ne va pas se taper sur les cuisses de rire... Neuf petites histoires bien iraniennes donc, toutes utilisant le même dispositif : un personnage, face caméra, répondant aux questions d'un interlocuteur(/trice) invisible, à propos d'une situation (et donc d'un problème) précis, juste pour nous montrer qu'au pays des Mollahs, TOUT est prétexte à soupçons, inquisition, cherchage de petite bête, réprimande, punition, mépris, refus, humiliation, enfin bref, quand par malheur vous avez affaire à "eux" (les fonctionnaires zélés de tous poil) vous pouvez déjà vous dire -a priori- que vous l'avez dans le baba, que vous avez tort, que vous avez mal fait, que vous méritez d'être puni, que vous allez être puni... C'est terrifiant, et pourtant les réalisateurs traitent ça avec une certaine délicatesse, et, oui, un certain... humour (on peut se demander si le réalisateur prénommé Ali qu'on voit avoir des problèmes avec son scénario ne serait pas, justement un des réalisateurs du film en question.) Et ils ont la bonne idée de finir avec la plus "légère" des neuf histoires, celle du chien, où, in extremis, pour une fois, la plaignante obtient "à demi" réparation, ce qui est déjà une petite victoire...

037
DANS LA PEAU DE BLANCHE HOUELLEBECQ
de Guillaume Nicloux

Deux heures plus tard, toujours dans la même salle 3, mais cette fois quasi déserte. J'ai cru que j'allais avoir droit cette fois à une séance privée, mais deux dames sont venues s'installer, juste avant que Caroline ne vienne nous donner le signal que la séance allait commencer.
On change complètement d'univers : Houellebecq, Gardin, Nicloux, dans un film -vraiment- brindezingue où tout peut arriver (pour une fois, les bandes-annonces ne mentent pas...) C'est TRES perché. Tout peut arriver (et presque tout arrive, d'ailleurs) dans ce joyeux bordel. La Guadeloupe, le concours de sosies, les champignons, Francky Vincent (qui va chanter, mais pas Tu veux mon zizi), les coups de machette dans la tête, les menottes, les roucoulades improbables, on aura droit à tout (tout, et le reste...).
J'ai préféré quitter la salle (après avoir mûrement réfléchi) un quart d'heure avant la fin, (une histoire d'horaire de bus ric-rac, qui, si je le ratais, m'obligeait à rester une heure de plus, besac by night de 19h à 20h), en me disant que je reverrais le film en entier 15j plus tard, quand nous le programmerions dans le bôô cinéma, eh bien ça y est, c'est demain! )

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