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lieux communs (et autres fadaises)

28 octobre 2008

entretien(s)

LES BUREAUX DE DIEU
de Claire Simon

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C'était l'ouverture de saison de notre assoc', dans le bôôô cinéma, en avant-première, et, en plus, en présence de la réalisatrice ! (Et moi je pouvais faire un peu mon malin, puisque je l'avais déjà vu en avant-avant-première cet été, grâce à Zabetta... qui était d'ailleurs l'instigatrice de cette soirée!) Il y avait pas mal de monde (une bonne centaine de personnes, en tout cas, dont très peu ont quitté la salle avant la rencontre avec Claire Simon (qui venait d'arriver au train de 22 heures, et qui, au début de l'échange tout du moins, semblait un peu fatiguée et donc tendue (peut-être que ça doit casser les pieds à la longue, de devoir répondre cinquante soirs de suite à cinquante fois la même question) mais tout s'est très vite adouci, et l'échange fut, comme on dit dans les journaux, "fructueux", puisqu'il y a vraiment eu dialogue et partage. (non non je n'ai pas posé de question, puisque, le temps que je me décide, la question en question me fut quasiment ôtée de la bouche par Zabetta, comme quoi les grands esprits...)
Ce le fut plus encore, à la fin de la rencontre, lorsque Zabetta invita quelques happy few (dont je, votre rosissant serviteur) à passer à la maison pour partager quelques pâtes à la bonne franquette (plutôt à la bonne italiennette, la connaissant...) Les orechietti étaient parfaites, et le vin blanc, et le vin rouge aussi, et la tarte aux pommes, donc... tout en continuant d'échanger avec Claire Simon, qui semblait incontestablement plus décontractée (et qui, dans la conversation, m'a dit des choses très gentilles sur mon métier, d'ailleurs...)
Et voilà pourquoi je me suis couché aux alentours de trois heures du mat' (mais bon comme c'était le changement d'heure, ça n'a pas été trop gênant, j'ai dormi une heure de moins de plus...)

27 octobre 2008

au temps pour moi

Voilà (enfin) les premières vacances de cette année scolaire. Le temps change. A plusieurs titres : on arrête la sonnerie du réveil pour une durée quasi indéterminée (hmmm, c'est ça le bonheur...), on passe à l'heure d'hiver (et donc on vit deux dois la même heure) mais surtout, surtout, on peut enfin (enfin, surtout je) gérer son temps à peu près comme on l'entend.
Cette nuit, couché très tard (entre deux et trois, donc je n'ai pas vécu la deuxième heure), levé tôt, puis recouché, relevé, déjeuné, encore recouché, rendormi... bref il était 12h30 (ancienne heure ? nouvelle heure ?) lorsque j'ai fait mine d'émerger...
Avoir le temps...

26 octobre 2008

tasse de thé

LE CRIME EST NOTRE AFFAIRE
de Pascal Thomas

J'hésitais, je louvoyais, je tergiversais... et c'est finalement Zvezdo qui m'a décidé... Autant L'heure zéro m'avait moyennement emballé, autant celui-ci se laisse voir avec grand plaisir... (comme dit Dominique "c'est exactement la même chose que le premier".) Mais c'est normal : dans L'heure zéro, il n'y avait ni Dussolier, ni, surtout, Catherine Frot. et c'est ce qui fait toute la différence... (Surtout Catherine Frot, ajoute-je.)
On est bien dans l'univers cossu feutré victorien britannique old-fashioned et tout ce que vous voudrez d'Agathie Christie, et pourtant. Une imperceptible distance ironique, des réparties taillées sur mesure, des gags peaufinés, une  indéniable  énergie frotienne (ça se dit, pétulance ?) , des rebondissements et chausse-trapes divers, des acteurs aux petits oignons, et voilà une délicieuse soirée ciné. Même si, sans doute, dans quelques mois, comme pour Mon petit doigt m'a dit, j'en aurai quasiment tout oublié, mais qu'importe, hein...

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(et l'affiche donne je trouve une image assez juste du film...)

J'aurais juste des remarques d'ancien lecteur d'Agatha C. à la mémoire défaillante : cette intrigue n'est-elle pas celle du Train de 16h50 ? Et pourquoi donc les Beresford ont-ils changé de prénom(s) ? (il me semblait que c'etait Tommy et Tuppence...) Et quand donc Pascal Thomas va-t-il adapter N ou M ? (dont je me souviens que la lecture (à l'époque mon dieu j'étais adolescent...) m'avait spécialement captivé...

25 octobre 2008

tio(s)

ECHO PARK, L.A
de Richard Glatzer et Wash Westmoreland

Un cas de figure plus si courant : un film raté en salle, enregistré à la télé, et regardé idem. Sur un quartier latino de Los Angeles, et plus précisément centré sur une de ses familles. J'avais l'impression de voir l'autre côté des films latinos que je vois d'habitude (smiley aux joues roses de honte), le genre de films que je ne chronique jamais par ici (pour les gens intéressés, ils s'agit des films du LFC*, mais, chut!) Une famille, donc, où, manque de bol et concentration scénaristique, le fiston (hijo) a té chassé par son père pour cause de gayitude (et c'est vrai qu'il est plutôt tout mimi, en débardeur blanc et baggy, muscles tatouages et barbichette -mais, contrairement aux "autres" films latinos, il ne montrera rien-) tandis que la demoiselle (hija), sur le point de fêter sa quinceañera (quoi, vous ne savez pas ce que c'est ? remarquez que, avant le début du film, moi non plus) se retrouve enceinte alors qu'elle est toujours vierge, et se fait donc aussi chasser par son père, incrédule. tous deux sont récueillis par leur vieil oncle célibataire, jusqu'à ce que.
Une chronique sensible (d'un quartier qu'on pourrait dire idem), touchante plus par le naturel des interprètes (en grande majorité des non-professionnels) que par l'épaisseur et la densité de son scénario. On s'y ennuierait même presque un petit peu des fois, mais on reste, pourtant, jusqu'au bout (et on y va même de sa larmichette, si si), ému et convaincu par cette authenticité et cette humanité.

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23 octobre 2008

comment vont-elles 2

Les bourses dévissent

Les bourses rechutent

Les bourses piquent du nez

Les bourses plongent

Les bourses dopées au réveil

Les bourses replongent

Les bourses jouent au yoyo

Les bourses gardent le sourire (!)

Les bourses s'écroulent

Les bourses rebondissent

Les bourses flambent

Les bourses sont indécises

Les bourses confirment leur redressement (!)

Les bourses poursuivent leur rebond

Les bourses poursuivent leur dégringolade

L'euphorie retombe un peu sur les bourses

Les bourses tremblent

Les bourses dans le rouge

Les bourses en ordre dispersé

Les bourses dans l'expectative

Les bourses font une pause

Les bourses russes sont suspendues une heure (!)

Journée mitigée pour les bourses

Les bourses asiatiques décrochent

Les bourses fébriles

Les bourses commencent à déprimer

Envolée spectaculaire pour les bourses

Les bourses déboussolées

Rassurez les bourses !

( bien entendu, je n'invente RIEN)

23 octobre 2008

figurines

RUMBA
de Dominique Abel, Fiona Gordon, Bruno Romy

Là, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. J'avais raté leur précédent Iceberg, à mon grand dam, mais les échos que j'avais à propos de celui-ci étaient tellemnt en grand écart que je me suis dit qu'il fallait vraiment que j'y aille moi-même je personnellement, pour me faire une idée.
Comme je l'écrivais à mon copain Pépin (qui fait partie des "j'adore"), c'est indéniablement... atypique. Au début je l'avoue je n'avais pas le sentiment d'être dans un "vrai" film, ou, plutôt, dans un film habituel. C'étaient comme des petites images animées dans des décors et des couleurs quasi d'un autre âge, très peu de mots, beaucoup de corps, des chorégraphies américano-latines, des gags à répétition, non-sensiques et loufoques. On se sent désorienté, oui, on a perdu des repères, déstabilisé. Comme la dame avec ses béquilles. Dans un univers nostalgique et épuré, quelque part entre les décalcomanies sur un frigo vintage et le présentoir à sucettes Pierrot Gourmand. Un univers coloré et quasiment plat, des images très frontales, où évoluent des personnages d'autant plus stylisés qu'ils en deviennent, paradoxalement, furieusement humains.
Elle enseigne l'anglais, lui la gymnastique, ils s'entraînent pour un concours de danse (qu'ils gagnent), mais en rentrant ils ont un accident, à cause d'un malabar dépressif et sentimental. Elle se réveille entièrement plâtrée, avec une jambe en moins, lui se réveille entier mais la mémoire en moins. D'où problème(s) divers... (Sans rire, il y a très longtemps, j'ai voyagé avec un copain qui, suite à une encéphalite, avait perdu la mémoire immédiate, et je peux vous assurer que ce n'était pas très facile à vivre...) Pour une histoire de pain au chocolat, ils vont se perdre de vue, jusqu'à ce que... (oui, bon, hein, vous vous en doutez que ça va quand même plutôt bien finir, hein ?) après maints et maints bondissements, rebondissements, chutes, cabossages et raccomodages divers.
Malgré quelques scènes qui semblent un peu inutilement étirées (l'incendie, notamment) l'ensemble est incontestablement plutôt agréable. Toute la scène finale (la plage) est une merveille de drôlerie, d'une précision et d'une maîtrise qui forcent le respect. Noir mais jamais cynique, touchant mais jamais nunuche. Singulier, je dirais même singuliérissime, à l'image de sa musique latino-décalée et de ses personnages, comme déchirés et rafistolés ensuite au scotch, un peu de traviole mais bon tant pis.

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22 octobre 2008

l'automne au coin du bois...

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20 octobre 2008

message personnel

à l'intention ( ou l'attention ? Je ne sais jamais) de Sylvain (mais non, pas toi Pépin) dont mon petit doigt m'a dit qu'il lisait ce blog, et qui m'a, indirectement, permis d'assister à un concert sympathique (celui de Daphné) en non moins sympathique compagnie : Merci!

19 octobre 2008

si aujourd'hui

(un vieux questionnaire des familles, retrouvé dans les "en attente", et dont je ne sais plus du tout d'où il vient...)

Si, aujourd'hui, vous deviez citer :

Un film : Syndromes and a century

Un réalisateur : Apichatpong Weerasethakul

Une histoire d'amour : celle de Yumurta

Un sourire : celui du médecin timide de Syndromes and a century

Un regard : celui de Saadet Isil Aksoy (la jeune fille de Yumurta)

Un acteur : Rabah Ameur Zaïmeche avec son bob rouge dans Bled Number One / et aussi le papy de Still Life

Une actrice : toutes celles des Bureaux de Dieu

Un début : les premiers plans de La Léon : l'eau, le noir et blanc, l'horizontalité...

Une fin : celle de Certains l'aiment chaud, (déjà vue et revue un million de fois au moins, mais dont je ne me lasse pas…)

Un générique : Se7en

Une scène clé : la déclaration  de Robin Williams à Amanda Plummer dans Fisherking

Une révélation : Felicity Huffman dans Transamerica

Un gag : Monsieur Horten en talons-aiguilles rouges

Un fou rire : le débat télévisé de 12h08 à l'est de Bucarest

Une mort : le premier démineur de Beaufort

Une rencontre d'acteurs : Jack Nicholson et David Morse dans The Crossing Guard

Un baiser : Gilbert Melki et Jean-Marc Barr dans Coquillages et crustacés

Une scène d'amour: celle de XXY (euh… est-ce vraiment de l'amour ???)

Un plan séquence : le plan final de Profession reporter (que j'aimerais bien revoir) ou de Frenzy

Un plan tout court: Dans Urga, le héros, en pleine steppe, a sorti du carton la télévision qu'il ramène à la maison, et, assis, immobile, regarde juste le reflet des herbes remuées par le vent dans l'écran vide du téléviseur

Un choc plastique en couleurs : Nous les vivants

Un choc plastique en N&B: Eraserhead

Un choc tout court: Valse avec Bachir

Un artiste surestimé : sans hésiter, Quentin Tarantino

Un traumatisme : Le héros en train de manger sa tête de mouton dans Jar City

Un gâchis : 2048 de Wong Kar Wai (à qui je n'ai toujours pas pardonné...)

Une bonne surprise : Bons baisers de Bruges

Une découverte récente : Tariq Teguia (Rome plutôt que vous)

Une bande son :  My Name is Hallam Foe

Un somnifère : Land and freedom ou Citizen Kane (oui oui, j'assume…)

Un monstre : celui de Twin Peaks Fire walk with me

Un torrent de larmes : La guerre d'un seul homme (d'Edgardo Cozarinsky)

Un frisson : le reflet qui ne bouge pas de Mirrors

Un artiste sous-estimé : Terence Davies

Un rêve : celui que raconte Isabel à Anna, à la fin de Cria Cuervos : "Y cuando me iban a matar, me desperté…"

15 octobre 2008

micro51

des feuilletés idéaux, comme montés sur des verrins hydrauliques

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switch on / switch off

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"Il crie enfoncez plus vos bêches dans la terre" (d'après Paul Celan)

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Jorg Haider se tue en voiture : il y a des décès qui vous affectent moins que d'autres. Bien au contraire.

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En traversant le Square St Amour, j'ai bien failli me prendre un coup de poing dans la figure, absolument immérité, d'ailleurs.

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"Expression d'abricot et de fleur d'acacia"
(sur l'étiquette dune bouteille de Viognier)

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Le manque de soleil m'oppresse.

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envie de coquillettes arrosées avec du jus de viande

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Quel dommage! Deux routiers travestis ...

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Didascalies pour un mensonge

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