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lieux communs (et autres fadaises)

3 avril 2006

la famille ça fait partie...

BROTHERS
de Suzanne Bier

Pourquoi  des fois ça marche et des fois ça marche pas ?
Le film précédent de la réalisatrice, OPEN HEARTS, m'avait suffisamment ému, touché, troublé, bouleversé, pour que j'aille sans du tout me poser de questions voir celui-ci...
Et bien, raté.
J'en suis bien marri, car, je le répète, OPEN HEARTS avait été pour moi un des grands films de l'année 2003. L'époustouflant quatuor (deux hommes deux femmes) qui en jouait la superbe et tragique musique est cette fois-ci remplacé par un trio (deux frères et la femme de l'un deux) qui tente hélas de nous rejouer un peu la même partition.
Or, autant ça fonctionnait bien dans un cas (malgré un sujet plus que très casse-gueule, auquel s'ajoutait un traitement "dans les règles du Dogme", autant là ça passe beaucoup moins bien.
Comme si la réalisatrice, se dit-on (je), avait décidé de faire un genre de catalogue exhaustif des émotions humaines (le bonheur, la colère, la honte, la jalousie, l'espoir, l'abnégation, la douleur, le doute...) et souhaité le partager avec nous, in extenso.

Au début un frère gentil soldat propre sur lui avec épouse blonde et sublime et aimante et deux fillettes idem et un autre frère vilain mal rasé asocial violent et qui sort de taule. Puis le frère gentil soldat part en Afghanistan, où il se crashe en avion et est déclaré mort. pendant ce temps-là le frère asocial mal rasé est toujours aussi mal rasé, mais plus sociable, et fait copain-copain avec la blonde et frêle et sublime et aimante épouse. (Ils s'embrassent même un peu après l'enterrement mais rien de plus)
Mais le frère soldat n'est pas mort, il a été fait prisonnier par les vilains barbus. Il a tellement envie de retrouver sa blonde et tendre épouse là-bas au Danemark qu'il est amené à commettre un acte ignoble (je me suis caché la main derrière les yeux pendant la scène oui oui) qu'il va être ensuite amené à doublement regretter puisque les anglais sauveteurs viennent peu après en hélico et bazooka tuer tous les affreux  et libérer le gentil frère soldat et donc c'était même pas la peine qu'il fasse ça, le niais (qu'il se dit mais bon tant pis c'est fait).
Quand il revient dans sa maison (où son frère a entre-temps terminé la pose de la cuisine intégrée que lui - le soldat, vous suivez ? - ajournait sans cesse) il n'a qu'une idée en tête : "Est-ce qu'ils ont couché, hein ? " (enfin, deux, avec le remords que provoque le souvenir de l'acte ignoble qu'il a commis) et il va progressivement devenir  comme Jack Nicholson dans Shining ("passe moi la batte...")
Il casse la jolie cuisine, il tape sa jolie femme, il fait peur à ses jolies fillettes, il tape aussi son frère qui est encore mal rasé mais est devenu vraiment très gentil, souriant et drôle, presque comme un nouveau papa pour les blondes fillettes... Donc premier papa est plutôt très fâché et l'exprime. Comme Hulk sauf qu'il ne devient pas vert et que sa chemise reste entière... Je m'arrête là, je ne dévoilerai rien de plus du synopsis...

Peut-être que c'était un mauvais soir. Peut-être que j'aurais dû aller voir aut'chose. Peut-être....
Pendant la projection, je me demandais comment la finesse, la subtilité, l'exercice de haute-voltige qui constituaient OPEN HEARTS avaient pu se transformer en cette lourdeur démonstrative, maladroite, gênante, ce regardez comme je les observe bien pendant qu'ils souffrent, en gros plan, le plus près possible, sans artifice, hein ?

Pourtant les acteurs sont plutôt excellents, la musique superbe, les images idem ; j'avais à priori tous les éléments pour être pleinement satisfait en sortant de la salle... Alors, pourquoi ?

Et bien, raté...

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2 avril 2006

l'objet de mon affection

(Pour une fois, (Merci S. Mc Cauley), j'ai trouvé le titre avant.)


Oui, "l'objet de mon affection" c'est mieux que "le p'tit mec que j'aimais/j'ai aimé/j'aime" (ou  "dont j'étais/j'ai été/je suis amoureux").
Plus précis, plus objectif, avec un poil de distance, un je-ne-sais-quoi de scientifique ou de mathématique, non ?

Réaliser, en ce dimanche de début avril, que non non rien n'a vraiment changé.
Quand Bernard au théâtre, hier soir, m'a dit qu'il était en train de (me) préparer un cd des photos de l'accrochage des 2ème année (oui, oui, ça date de février, pendant que j'étais dans tous mes états à Clermont-Ferrand...), j'ai réalisé que ça me faisait vraiment (plus que) très plaisir, je ne m'y attendais plus, et, le reste de la soirée, ça a fait dans ma tête comme une petite ampoule allumée dans une cave, ça me tenait compagnie.

Bref, comme si, pendant tout ce temps, pas avancé d'un centimètre.
Planté comme une bourrique (je parle de moi).
Vissé au sol. Rétif, entêté.

Quand je suis rentré du théâtre (presque 3h du mat),tiens, il était là (oui, en vrai, pour de bon, enfin, en virtuel), sur msn, (en d'autres temps je me serais fait croire qu'il m'y attendait) et on a donc chatté un moment. Et après, bien sûr, je ne savais plus trop dans quel état j'errais (heureusement c'était direct l'heure d'aller au lit et hop sans se poser de questions ni déployer d'états d'âmes).

Increvable.


Vous prenez l'objet en question, vous l'enveloppez de papier journal, plusieurs couches, bien serré, vous fourrez tout ça dans un sac hermétique et étanche, vous l'enrubannez d'adhésif pire qu'une momie récidiviste, vous placez le tout dans un caisson, imperméable aussi bien aux radiations pernicieuses qu'aux explosions atomiques, que vous rangez lui-même à l'intérieur d'un coffre-fort que vous allez jeter au fond d'un lac qui doit bien avoir des milliers de kilomètres de profondeur, et qui se trouve également à des millions de kilomètres de chez vous. (Vous conduisez, bien sûr, avec les yeux fermés pour ne pas vous rappeler du chemin...)
Vous repartez en sifflotant et en vous frottant les mains, vous  croyez en être débarrassé, et vous rentrez chez vous avec le sentiment du devoir accompli, tête vide et coeur léger, et, quand vous arrivez devant chez vous : horreur! (placez là des réactions visuelles à la Tex Avery, yeux qui jaillissent de la tête, mâchoire qui tombe avec un bruit d'enclume, vrombissement de sirène d'alarme...) IL est là, devant là porte, il vous attend, faisant le beau et tendant la patte (si j'osais j'écrirais "frétillant de la queue comme un chiot amical" mais bon point trop n'en faut et restons calme!) , l'objet de votre affection.

Comme disait la chanson ...et le matou revient le jour suivant, le matou revient, il est toujours vivant... Ben là, pareil, on croit (on s'est fait croire) qu'on a réussi à liquider (achever, clore, conclure, terminer, régler,...) cette affaire, tout seul, en adulte avisé, mais non, non de non, pas du tout, absolument pas.

Je m'en étais bien rendu compte en revenant mercredi aux bozarts (j'ai préféré ne pas en parler sur le coup, tant j'ai réalisé, une fois sur place, que c'était une mauvaise idée ). En le revoyant, j'ai tout de suite réalisé que c'était tout pareil qu'avant. Intact, inchangé. C'était comme au mois de novembre, c'était comme au début, comme il était une fois...

Quand je le vois arriver, par les portes coulissantes (je fais l'innocent, je fais comme si je ne l'avais pas vu tout de suite, je fais durer le plaisir...),quand je le vois remonter le couloir, la tête haute, souriant, fier comme un taurillon. Et aussi (un peu plus tard)  en photo sur le journal. Et à la télé aux infos régionales, au milieu de la manif avec sa copine et  son pote...
Ca me fait plaisir. C'est comme ça. (Appelons ça comme ça, à défaut d'un terme plus précis.)

L'objet de l'affection (ou de l'attention, allez, mais je ne suis pas sûr que c'est de ça dont auquel à quoi il était question...) continue (hélas ?) d'exister ien dehors de, justement, cette affection.
Dans ces tours de magie, vous savez, où le prestidigitateur fait léviter un spectateur posé juste sur deux chaises, et quand il retire une chaise, puis l'autre, le quidam continue pourtant encore de léviter. Bien sûr, il y a un truc, (et j'ai pas envie de le savoir) mais c'est tout pareil que dans mon histoire un peu plus haut : soient a et b les deux chaises (autrement dit lui et moi) et le bonhomme posé dessus représentant la relation entre nous. En ôtant une des chaises (lui, par exemple) ben la situation (l'équilibre) semble pourtant imperturbée en apparence...
(euh c'est peut-être pas un si bon exemple que ça)

Bref, j'ai comme qui dirait retrouvé mon rocking-chair passionnel et mes charentaises affectives, bref ma situation amoureuse habituelle, en tout cas celle qui m'est le moins inconfortable, à savoir le syndrome dit "du crapaud et de l'étoile")
Je ressens un machin (de l'amour ? de l'affection ? de l'intérêt ? de la concupiscence ? du désir ?  de la tendresse ? de l'attendrissement ? ) pour quelqu'un de spatialement, temporellement, socialement et affectivement inaccessible.
Et j'en conçois -paradoxalement- pourtant à chaque fois comme qui dirait une certaine satisfaction. (Rassuré ? )

De loin, très loin. a travers une vitre hermétique, une porte blindée.
"Sans faire de bruit, sans faire de vagues..."
Ca ne fait de mal à personne, et moi ça me ferait plutôt plaisir...

Euh... Et si je l'appelais plutôt mon centre d'intérêt ?

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L'amour -Tchékhov l'a bien compris lui- est toujours univoque (et paradoxalement, dans le même temps, équivoque), c'est pour ça qu'on a pérennisé l'image des flèches de Cupidon. Flèches au sens vectoriel, chacune partant d'une personne a vers une personne b, puis de b vers c et de c vers d,  and so on, mais rarement (jamais ? ) n'effectuant le trajet en sens inverse...

1 avril 2006

premier degré

Ce matin, j'ouvre mon courrier et je reçois ça :

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Resituons le contexte : 7h du mat, petit matin blême, z'yeux à moitié ouverts, neurone encore froid (oui, oui mon neurone est diesel, il me fait penser un peu à la 405 préhistorique que le garage m'avit prêtée...) si à ce moment là j'avais avalé une gorgée de café, je pense que je l'eus à ce moment aussi sec recrachée sur mon bel écran et mon joli clavier, heureusement, je ne bois jamais de café le matin, et qui plus est devant l'ordi (je suis plutôt du genre à boire un bol de lait chaud+ricoré -la même chose depuis 40 ans !- debout devant l'évier -comme ça le bol est tout de suite rangé-)
Je lis un peu en biais, je vois "télechargement", "illégal", "amende", c'est le grand matin je le répète, je me sens aussitôt coupable (le syndrome police/menottes/prison !) non que j'ai spécialement rien à me reprocher (je sais que le téléchargement c'est mal  -smiley avec sourire de faux-derche et auréole au-dessus de ses blonds cheveux angéliques-) tout un éventail d'eventualités (du vent ! ) se déploie  alors très vite dans ma pauvre tête : reformatage de disque dur à la masse ou à l'acide sulfurique, jetage d'ordinateur par la fenêtre,  avalage massif de cyanure et/ou de cigüe, arrêtage par la maréchaussée (non, plutôt interventionnage du GIGN) photographiage dans le journal avec menottes aux mains et veste sur la tête pour que la foule en colère ne reconnaisse pas mon visage et ne puisse me lyncher à la sortie du palais de justice, ou plutôt du bagne où je vais aller croupir pour les 50 ans à venir...
Mais SURTOUT ce qui m'exaspère, c'est cet appel à la délation... Je clique donc sur le lien proposé pour protester énergiquement et là, je vois -sur l'écran et sous mes yeux hagards- un poisson qui frétille, me rappelant la date du jour...
(Quand je vous disais que je n'ai aucun deuxième degré, hein ? Vous me croyez maintenant ???)

Merci Isa !

31 mars 2006

fond de bouteille

Pas envie.
Rien à dire.
Non, vraiment, rien qui vaille la peine.
Qui puisse éventuellement intéresser kixesoit.
Sec.
Vide
Non rien de rien non je ne
Non, non, vraiment rien, je vous assure.
(qu'est-ce qui est vide, le yin ou le yang ?)
Vraiment, vraiment, j'ai beau chercher
J'trouve pas.
Sec de chez sec.
A quoi bon se presser se torturer pour produire n'importe quoi ?
On va pas se prendre la tête, alors, hein ?
(...)

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29 mars 2006

basse-cour

(à partir d'un vieux texte)

Angoissé, moi ? non, je serais plutôt inquiet.
Inquiet comme une caille, un dindon, une poule qui court (c'est plus léger, entre volatil et volatile...) , vous voyez bien, ce genre d'animal un peu stupide, gallinacé ou avoisinant, à l'oeil rond, avec ces petites pattes ridicules pas vraiment faites pour la course. Qui fait des effets de jabot, cou plus ou moins déplumé, émet des sons bizarres si on lui court après ou qu'il s'affole un peu.

Une inquiétude vague, imprécise, sans objet nommé, comme partant du principe qu'il devrait forcément arriver une catastrophe, que la personne là en face devrait vous vouloir forcément du mal, que vous ne serez forcément pas à la hauteur de vos ambitions, que vous n'arriverez forcément pas au bout de votre projet, que vous serez forcément lamentable...
Alors vous trottinez sur vos petites pattes ridicules, sans trop savoir exactement où vous allez, vous vous penchez en avant pour picorer ou faire semblant de, vous vous gratouillez les plumes dans le double espoir d'en ôter ce qui vous y démange et d'en accroître le volume pour éventuellement impressionner un adversaire... éventuel!

Oui, vous tournez en tous sens votre petite tête d'oiseau, avec dedans votre petite cervelle d'oiseau, guettant de quel côté ça pourrait bien vous tomber dessus.
Le renard, la fermière, le coq, le blé empoisonné, l'usine à oeufs, la grippe... on ne sait jamais, les sujets d'inquiétude potentiels sont tellement nombreux que vous pourriez sans souci (!) y consacrer jusqu'au dernier instant de votre courte vie (de bestiole emplumée s'entend)

Angoissé, moi ?
Nooon, plus du tout !

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28 mars 2006

groupons-nous et demain

J'aime bien les manifs...

Surtout quand il ne pleut pas (comme aujourd'hui). Ca permet de retrouver des gens qu'on a, parfois, pas vus depuis longtemps, ça permet de discuter avec d'autres qu'on voit peut-être plus souvent mais avec qui on n'a pas forcément le temps de..., le cortège est variable, changeant, élastique, on peut passer un grand moment à côté de la même personne et hop, soudain un mouvement de foule, une main qui vous tape sur l'épaule, une conversation interrompue, et hop vous voilà ailleurs, avec un autre quelqu'un, à entamer ou reprendre une autre discussion...
Ce matin, j'ai butiné, d'abord sur la Place où la manif devait démarrer, saluant un mari de copine de collègue (il faut bien commencer par le premier visage connu) puis un "ami" de longue date (plus de longue date qu'ami, finalement, d'ailleurs...) puis le couple d'amis chez qui je vais manger le dimanche soir, un autre couple d'amis, et encore deux amis avec qui je fais du théâtre, bref, une longue et affectueuese cohorte d'amis de tous poils et de tous horizons...
Ce que j'aime  dans la manif c'est ce sentiment de fraternité, même si on ne se connaît pas, on sait qu'à priori il y a une accointance, un point commun, des affinités. Une communauté. On est là, dans cette cohorte un peu bruyante et plutôt joyeuse, on n'entend pas forcément les slogans, en tout cas on ne les répète pas, mais on en invente d'autres, encore plus idiots... On se sent porté, agréablement, dans cette marée humaine qui avance paisible, tandis que de chaque côté, sur les berges urbaines du fleuve contestant apparaissent, immobiles, posés, ceux qui nous regardent passer... Observateurs.
Ca a quelques chose de la transhumance.
On est là, même si on n'est pas dupe. (Enfin, on n'est plus dupe) Quand on était plus jeune, on se souvient que des manifs précédentes avaient produit une réaction, un effet, là, nada, niente, bernique. De l'autisme gouvernemental considéré comme une possiblité de dialogue. Déjà, pour les retraites, on s'est fait avoir, comme disent certains chroniqueurs amers, bien profond. Pourtant on était... beaucoup ! (oui ça avait été aussi une belle manif!) Et là, pareil, enfin je suppose, je n'ai pas encore été regardé le journal télévisé.
Je ne le fais plus que rarement, dans les grandes occasions.
Là, je vais aller voir !

26 mars 2006

heure d'été

Pour la première fois, peut-être, j'ai vécu en direct le passage à l'heure d'été.

Une soirée exquise, placée sous le signe de la nostalgie, avec des amis, dont quelques-uns que je n'avais pas vu(s) depuis un certain temps.
Repas délicieux, champagne, fous-rires, tout était parfait. Oui, on a beaucoup ri.
Je suis parti de là-bas à preque deux heures du mat', mon éléphant a bien roulé (je commençais un peu à somnoler)
Et hop, à deux heures et demie (arrivé chez moi) il était trois heures et demie (c'est mon ordi qui me l'a dit)
Eté. (Peut-on être et avoir été ?)

Je l'ai pris comme un signe, un signe amical, un signe de plus.
On change d'heure, on change d'histoire.
On passe à autre chose.
Comme avant.
Comme d'habitude
Comme toujours, va.

(Encore heureux qu'on va vers l'été...)

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26 mars 2006

liste ***

(travelling arrière final)

*
Stranger than paradise
les avant-bras
ni bière ni café
Une journée noire
1 litre de lait par jour
ne pas s'ennuyer
les "cordons-bleus"
Un homme qui dort
pourquoi tu viens pas dans la salle avec nous ?
Gentille

Rue de la P.
une carte verte en deux morceaux
si j'ai pas mes cinq heures de solitude par jour...
baZar
le festival télérama
(zoom x12)
les gilets zippés
(Printemps au parking)
Pâtes sauce crème champignons et poivrons
petite fantaisie pour piano k 397
un chocolat
le bonnet péruvien
mais c'est notre bus qui arrive !
la vodka
Brokeback Montain
J'adore le vert...

Edges of illusion
ptitom
un petit marque-pages photo
un pamplemousse bleu en colère
jeudi après-midi
ovomaltine au café
jules
une religieuse au chocolat bien dodue
bisous
la douche froide
c'est dans la douleur qu'on se sent exister...
Dead man
Music for 18 musicians

7j = 3 calbutes / 2 t-shirts / une paire de cho7
"Je vous trouve très beau"
Fantomas
Quatre mains

Nostromo
je ne me sens pas concerné
l'impression du t-shirt vert
Clermont-Ferrand
mon slip pour un mac
FisherKing

j'ai plus de lait
et toi qu'est-ce t'en as pensé ?

pfff
08.08
TO THROW UP PUSH HERE
un peu plus qu'un ami ?
trop de neige tue la neige
(je suis en retard mais je suis en avance)
café solidaire
*

(final ? ahahah)

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25 mars 2006

tentative

ESSAYE-MOI
de Pierre-François Martin-Laval

Voui, voui, voyez-bien, chuis pas sectaire, m'arrive d'aller voir d'autres films que les ***** dans les Cahiais du Ciléma, les Gnou d'Or au Festival Intello Plus Plus, ou, plus modestement, les versions originales baltes sous-titrées en croate.(ou birman). Un film simple,  "grand public", une comédie popcorn et zygomatiques, un truc léger, vite réchauffé au micro-ondes du marketing, vite avalé vite digéré. Péjoratif, je ? Non, juste réaliste.

D'abord je n'aime pas trop ces castings néo comique franco franchouille (les Robin des Bois par-ci, Kad par-là...), mais le réalisateur a eu le bon goût de se choisir Pierre Richard (dont il a les yeux bleus) comme paternel de fiction, Julie Depardieu comme dulcinée-à-priori-récalcitrante-mais-pas-tant-que-ça-parce-qu'on-sait-bien-que-ça-va-bien-finir (sa première apparition est d'ailleurs quasiment à couper le souffle, tellement elle est mimi, derrière sa porte entrebaillée...) et Isabelle Nanty comme belle-mère putative (que voulez-vous, moi je l'aime cette petite bonne femme-là)

Le film ? Disons que ça patauge tellement au début que ça ne peut que finir un peu mieux. On (la critique, plutôt bien intentionnée) nous sort le couplet du Pierrot lunaire, de la fantaisie poétique, du vert paradis des amours enfantines, de Pierre Etaix, de Jacques Tati... Eh, oh oh, faudrait pas pousser quand même, pourquoi pas tant qu'on y est David Lynch pour l'humour décalé et Tex Avery pour le nonsense ? (non non, je rigole...)


Oui, l'exposition et la mise en place sont assez laborieuses. Et il est plutôt horripilant, ce grand dadais en cape de Zorro qui se nourrit de Lion et de Chamallow en débitant des insanités puériles (des puérilités insanes ?) à celle à qui il a demandé de l'essayer pour une durée de 24 heures (d'où le titre), qui n'arrête pas de faire des conneries qui lorgnent effrontément vers le cartoon (silhouette découpée dans la porte d'entrée, explosion dans la cuisine dont on ressort tout noir,etc...) sans être toutefois exploitées avec suffisamment de folie ou de génie burlesque. Reste que ce ton, mi bête-mi malin, mi burlesque-mi décalé rend quand même un son un peu original quand il veut s'en donner la peine.

Car tout ça n'est pas complètement négatif (on n'est pas dans Olé!, tout de même, qui reste pour moi et pour l'instant le mètre-étalon du néant cinématographique), je le reconnais, j'ai souri, j'ai ri, j'ai été attendri, j'ai même failli être un peu ému.
J'aime bien l'idée du crachat du début, j'aime bien le pingouin, j'aime bien le retour du mari, j'aime bien le voisin mateur... Et puis il a une bonne tête, ce Pierre-François (des bo z'yeux bleus, et un torse velu -entr'aperçu- plutôt appétissant... tss mais là est-on encore vraiment  dans la critique de film ?) alors, hein, on va le caresser un peu dans le sens du poil, en lui disant qu'il fera super vachement mieux la prochaine fois, que c'était juste un galop d'essai, que c'est pas complètement abouti, et qu'il est capable de jouer sur un autre registre que l'ado attardé romantico-nunuche-carambar...

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24 mars 2006

last day

Ben voilà ça y est.
Game over.
Dernier aller et dernier retour "officiels" aux bozarts.
Bon, je dois reconnaître que hélas tout ça c'est un peu fini en couilles, mais comme m'a dit Bernard "ça se finit toujours en couilles, c'est normal...." (si tu le dis...)
La journée avait mal commencé de toute façon : grosse flotte moche, je pars tôt pour pouvoir retirer du fric : premier distribanque "opération refusée" deuxième distribanque idem, troisième re... ben alors ? Pourtant suis pas plus à découvert que d'hab, je n'ai même pas encore dépassé mon autorisation! Tant pis j'y vais comme ça...
Dans le bus m'aperçois que j'ai oublié de prendre Gone, baby, gone que je me faisais pourtant un plaisir de terminer...
A Besac, rebelote "opération momentanément indisponible" je rentre dans la banque, explique mon blème au guichet, et le gentimonsieur me dit que non non pas grave ça vient de l'ordi, et me donne tout de même mes sous. Merci, gentimonsieur!
Arrivée bozarts, y a Pierre et Bernard au café, et c'est quasi tout.
Chuis revenu là, aujourd'hui, spécialement pour dire au revoir et y a personne ! En attendant, je prends des photos, plein, et clic et clic. Et là, hop, soudain horreur fausse manip', et l'appareil d'un coup d'un seul efface tout! arghhh!!!
Je me remets consciencieusement à l'ouvrage et clic clic je photographie...
J'ai offert un dictionnaire à Pierre : un Robert (ça s'imposait !) lui m'offre un tout petit livre blanc (2x2cm) qu'il a fabriqué.
Quelques étudiants apparaissent au fil de la matinée, je me dis que j'aurais pt'être mieux fait de rester à la maison. Je vais reprendre le bus de 13h30 me dis-je, pour bosser un peu c't'aprem'...
Dernier repas au R.U : saucisses frites et coca! (vive la diététique, je soigne ma taille de guêpe)
Je vais dire au revoir à Pierre et Marielle, évidemment ça s'étire un peu, larmozyeux, tout ça, et bien sûr je rate le bus de 13h30 !
Bernard me descend en ville, galerie d'art, marchand de vin, librairie, et on finit par se séparer rapidos sinon je vais aussi rater le bus de 16h...
Je suis un peu déçu quand même que qui-vous-savez ne se soit pas pointé ce dernier jour (il avait un dvd à me rendre) mais non finalement ça prouve qu'il avait certainement des choses BEAUCOUP plus importantes à faire que de penser à venir dire au revoir à un vieux machin (j'en prends note) et puis c'est mieux que je parte comme ça en me disant que c'est un petit con. Plus facile.
Le bus de 16h10 a des sièges encore plus serrés que ceux du Théâtre, c'est dire ! Assis normalement, on a les genoux qui touchent le siège de devant, et quasiment juste en-dessous du menton! J'essaie de dormir un peu.
Le garage appelle, ma bagnole sera pas réparée demain et celle qu'il devait me prêter en échange de l'éléphant à roues vient de tomber en panne... je garde donc la 405 pourrave jusqu'à mardi.
Chez le photocopieur, ya quelques problèmes au tirage du bouquin pour Claire, je repasse donc quasi une heure au magasin en compagnie du monsieur...
Suis passé à l'école, où j'ai commencé à réaliser un peu ce qui va se passer lundi.
(Bord des larmes)
Idem ensuite au supermarché, en faisant les courses.
Retour maison, trouve un mess de toujours-le-même qui m'explique que désolé il n'était pas aux bozarts et n'a donc pas pu me rendre les dvd.
Merci, je m'en étais aperçu...

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