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lieux communs (et autres fadaises)
8 avril 2012

tu sais, celui... 9

vlcsnap-2012-04-04-14h36m25s41

un film que j'aime encore un peu plus à chaque fois que je le vois...

8 avril 2012

estivants

UN MONDE SANS FEMMES
de Guillaume Brac

Hier, tout à mon énervement, je n'ai pas pu dire combien ce film (enfin, ces deux-tiers de) m'a encore plus plu que la première fois que je l'ai vu. Tout est juste (les professionnels et les non-acteurs). Vincent Macaigne est bouleversant, d'une finesse de jeu bouleversante (comment, juste avec une main, un regard en-dessous, un sourire, un silence, il parvient à exprimer toute une gamme de sentiments et d'émotions). Ce mec, il nous fait une bluffante démonstration de dentelle émotionnelle... Du grand art!
Et les autres sont excellent(e)s aussi (la fille et la mère). "Au diapason".
Une histoire simple, comme la vie... station balnéaire, jeux de plage, pêche aux crevettes, jeux de société, boîte de nuit (je réalise, que, dans les films, j'adore très souvent les scènes de boîtes de nuit...) Jeu de dupes, élans, hésitations, soupirs...
Finalement, on ne serait pas si loin de Tchekhov, hein ?

19836107

(et je réalise que ce n'est pas vraiment pour Vincent Macaigne que je craque -comme le sucre sur les fraises- , mais bel et bien pour le personnage de Sylvain...)

7 avril 2012

pas à vesoul

UN MONDE SANS FEMMES
de Guillaume Brac

Je sors de la salle et je suis furax. Rien à voir avec le film. Si vous voulez le voir, ne venez pas ici, dans le bôô cinéma, à vesoul, parce que vous ne verriez que les deux-tiers du programme annoncé. je m'explique. Guillaume brac a réalisé un film d'une cinquantaine de minutes intitulé UN MONDE SANS FEMMES. la durée ne permettant pas de l'exploiter tel quel, il la eu la bonne idée de lui adjoindre un court-métrage de 27 minutes, intitulé LE NAUFRAGE, tourné au même endroit avec le même personnage principal (joué par Vincent Macaigne), pour en faire un "film" de 1h23 (d'une durée donc tout à fait décente) intitulé UN MONDE SANS FEMMES, comme le plus long des deux. Sauf qu'ici, à Vesoul, on ne nous a passé que celui de 50', au plein tarif bien entendu.

Lorsque, en début de projection,  je suis allé expliquer qu'il y avait une "première partie partie de programme", il m'a d'abord été répondu que "non non, il n'y avait rien d'autre, mais qu'on allait voir..." puis, quand je suis allé réitérer ma demande, à la fin, on m'a répondu que "oui oui il y avait bien un autre film, et que le projectionniste allait le lancer..." Je reviens donc dans la salle pour annoncer aux spectateurs, étonnés et interrogatifs,  que la première partie allait, finalement,  nous être projetée en deuxième partie (mais bon, c'était mieux que rien)...

Et c'est alors qu'a (re)démarré ... Un monde dans femmes (de 50'), celui qu'on venait de voir... On est re-sorti (enfin, je) pour expliquer la situation, et il m'a été dit que "effectivement il y avaitbien  deux fichiers "un monde sans femmes 50" et "un monde sans femmes 20..."", mais le petit projectionniste est venu dans la salle pour nous expliquer que, bien qu'ayant des noms différents, les fichiers étaient les mêmes (c'est donc une erreur de la maison de distribution quand elle a envoyé le(s) fichier(s)...
Tout le monde a donc été renvoyé sans autre forme de procès, ni de remerciement, ni de dédommagement d'aucune sorte, et la discussion a tourné court lorsqu'il nous a été assené que le film avait été annoncé avec une durée de 58', et que seule l'association de cinéphiles qui avait choisi de projeter ce film savait qu'il y avait un court-métrage en première partie (ce qui était l'exact contraire de ce qu'on venait de dire, puisque l'existence de deux fichiers avait été auparavant admise et reconnue...)
Non, il n'y aurait pas d'occasion de voir Le naufragé (la fameuse première partie), non, il n'y avait pas dé geste commercial à faire...
L'erreur est humaine, mais la mauvaise foi est insupportable.

un monde sans femmes

6 avril 2012

tu sais celui... 9

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La chose posée au fond est un téléviseur...

5 avril 2012

tu sais, celui... 8

vlcsnap-2012-04-04-14h32m10s167(un film très "borderline")


(Pépin : toi, je ne suis pas sûr, mais je sais que Za et Adèle l'ont vu, au Club 5, un lundi soir - ceci étant en principe un indice pour Hervé et Zabetta-)

4 avril 2012

tu sais, celui qui a fait... avec.. mais si tu sais bien...7

encore un film cultissime (pour moi)

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4 avril 2012

textiles et crevettes

SUR LA PLANCHE
de Leïla Kilani

Un film TNT. Tendu, nerveux, teigneux. Et rageur.  Qui a la franchise de nous annoncer dès les premières secondes comment tout cela finit. Mal. Et que j'étais d'autant plus curieux de voir que Malou ne l'avait pas aimé.
Premier constat : Malou, nous n'avons pas tout à fait les mêmes goûts! Moi j'ai plutôt beaucoup aimé... pour l'énergie qui sous-tend le film, pour la quasiment poésie sonore survoltée des dialogues (monologues) de Badia (qui sonnent, c'est vrai, tellement slam, tellement trop bien écrits que c'est peut-être ça qui t'a énérvée, non ?).
Portrait de quatre filles (enfin, plutôt d'une, centrale, et de trois autour), aujourd'hui, à Tanger. Boulot(s) de merde, envie de s'en sortir, rêves de richesse, petites combines, traficounets, rapports de force, et, évidemment, ça finit mal (mais on est prévenu dès les premières images...)
L'actrice principale (Soufia Issami) est formidable (mais les trois autres aussi sont très bien.) et n'est pas, c'est vrai, sans faire penser à Rosetta (même détermination, même opacité, même accompagnement de la caméra).Elle a plus de punch, elle est plus sèche, plus rêche, que ne l'était Emilie Dequenne. Car le boulot, elle l'a déjà, elle ne veut pas vraiment le garder, au contraire (les scènes dans l'usine de crevettes sont plastiquement saisissantes).
Même si on ne comprend pas tout, tout le temps, on reste vissé, sidéré, par tant de force, de noirceur, et finalement de réalisme (sans rien de misérabiliste ni de complaisant).
Avec le plaisir de retrouver en co-scénariste Abdel-Hafed Benotman, découvert il n'y a pas si longtemps (et accidentellement, en plus) avec son tres bel Eboueur sur l'échafaud, (chez Rivages), tout à fait dans le même ton.

20017639

1 avril 2012

tu sais, celui qui a fait... avec.. mais si tu sais bien... 6

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... encore un film que j'adore (mais Pépin, Marie, si vous n'êtes pas allés au FICA ou si je ne vous l'ai pas prêté, il ya peu de chances que...)

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