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lieux communs (et autres fadaises)
6 janvier 2010

tovarich

(tiens j'ai oublié de chroniquer mon dernier film de l'année!)

CONTES DE L'ÂGE D'OR
de Cristian Mungiu, Ioana Uricaru, Hanno Höfer, Rãzvan Mãrculescu, Constantin Popescu

 

(Dans le cas d'un film à sketches roumain, avec de multiples réalisateurs, on apprécie grandement la fonction copier/coller...) J'aime bien finir l'année sur un film que j'aime, et là, c'était parfaitement réussi (bon, c'est sûr, je suis forcément partial : dès que j'entends les mots cinéma roumain prononcés à la file, je sais que ça va me plaire absolument...)
Sur un scénario de Christian Mungiu (Palme d'or à Cannes avec Quatre mois...) voici quatre "légendes urbaines", venues du temps (pas si lointain pourtant) de Ceaucescu. (D'après ce que j'ai compris, ce n'est plus tout à fait le film qui a été présenté à Cannes cette année, puisqu'on en a ôté une histoire d'amour (ou plusieurs ?) qui ressortiront séparément plus tard. Donc bye bye love et Welcome la ligne du Parti...)
Une visite officielle qui met tout un village en émoi, une chasse à l'illettrisme et l'enthousiasme qu'elle peut susciter, un cochon -marcheé noir oblige- qu'on ne sait pas comment zigouiller, et une viste présidentielle avec une sombre histoire photographique de chapeau, voilà pour pour les "légendes" en question, racontées avec cet humour typiquement ... roumain que j'adore (entre ironie et acidité) et mises en images avec ce style tout aussi typiquement roumain lui aussi, où un certain  réalisme rugueux n'hésite pas à revendiquer son manque de moyens mais l'exploite (le rentabilise) de façon magistralement optimale (oui oui, je le répète, j'adore le cinéma roumain et sa belle énergie)
J'ai souvent rigolé, et ce dès le générique sur fond de choeurs virils style Armée Rouge, tant la trame déroulée de toutes ces exigences bureaucratiques, de ces humiliations quotidiennes, de ces privations habituelles, de ces mensonges organisés, de ces absurdités tyranniques, (tiens, ça me rappelle des choses, huhuhu) est en même temps affreuse, pitoyable, honteuse, insupportable, dégueulasse, mais par là même, oui, (après coup) risible...Et on en rit sacrément bien! Plutôt que d'en pleurer, hein...


19203257


3 janvier 2010

la théorie du rêve

(d'une nuit agitée à cause de problèmes... digestifs, avec réveils fréquents qui ont fragmenté la continuité de l'étoffe dont sont faits les songes (Shakespeare) mais l'ont en même temps ressassé(e),  comme une partition de musique répétitive)
L'ensemble est comme un immense hangar, assez sombre, où flotteraient les différents éléments qui vont et viennent d'une séquence à l'autre du rêve mais comme le fera remarquer le mari d'une collègue (qui est là avec elle, en quelque sorte en temps qu'observateur, chaque élément se modifie et peut changer de taille, de forme, d'apparence, suivant la personne, ou le fragment, avec qui il interfère :
Il y a un homme et une femme, en gros plan (on ne voit que leurs visages, c'est quasiment comme une photo d'un film des années cinquante (l'homme ressemble d'ailleurs à Ray Milland) ils sont dans un petit théâtre aux rideaux de velours rouge, elle lui caresse la main (ils ont peut-être eu un accident) avec un regard amoureux... mais on voit, un peu en arrière, que son autre main caresse un galet, et regarde à nouveau l'homme avec un regard interrogatif. On comprend, au regard méfiant de l'homme, qu'il craint que sa femme n'ait essayer de l'assassiner à cause du diamant en question...
Il y a des étudiants des Beaux-Arts, dans une pièce, très haut (j'ai le vertige, je n'ose pas regarder en bas), une pièce sans mur, qui donne sur le vide, et B. donne un coup avec sa main à un gros objet qui flotte dehors, comme une énorme montgolfière métallique, pour le faire redescendre (ce qui serait normal, puisqu'on est très haut) mais constate, en rigolant, que même à cette hauteur, ça flotte..
Je suis assis en train de discuter avec un groupe de gens, je suis assis sur un genre de chaise de paralytique en fer, mais motorisée (bien que je ne vois pas comment, en tout cas qui produit une sacrée énergie, je peux quasiment faire des roues arrière), et tout à coup je coupe court à la conversation et je m'en vais sur la route, tout droit (nous sommes sur une sorte de presqu'île, et je me dis, paradoxalement, puisque c'est dans ce sens-là que je vais, qu'il vaudrait mieux que la chaise soit chez moi, pour que je puisse m'en servir, plutôt que d'être toujours à l'autre extrémité de la presqu'île, où je dois donc toujours aller la chercher à pied...
Tandis que je suis sur le chemin du retour, passe à ma hauteur un mec que je connais vaguement, qui se penche, et, rapidement, appuie sur la valve d'une des roulettes (elles ne font pas plus de trente centimètres), et tandis qu'il rit de sa bonne plaisanterie, j'explique en ronchonnant que je n'ai jamais réparé de roue de ma vie. J'ai soulevé la chaise à roulettes et l'ai posée sur ce qui semble être le rebord d'une fenêtre murée, et j'essaie de regonfler la roue, en mettant dans la valve l'embout d'une pompe très courte avec laquelle je ne sais pas s'il faut pousser ou tourner...
Arrive une jeune fille, qui lit à l'autre mec des extraits d'une lettre qui concernent des travaux de garage qu'un concurrent à lui à obtenu, en lui faisant comprendre que normalement c'est lui qui aurait du les faire... Il est songeur.
Interviennent encore ma collègue et son mari (les observateurs), ils tiennent à la main un objet important (de la taille d'un bouquin, mais c'est noir, de la densité de l'ardoise, et il y a peut-être des colonnes comme un temple minuscule) et me redisent que c''est aussi l'objet important de chaque séquence (le diamant, la chaise, la pompe, la lettre) qui a changé de forme à chaque fois...

1 janvier 2010

niouille heure

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On ne voit pas très bien, mais c'était cette nuit, dans la voiture de Marie, à 3h du mat', voilà, c'était 2010, on roulait dans le brouillard mais c'est pas grave, personne sur la route, une certaine quiétude, après avoir terminé l'année de délicieuse façon, en rigolant comme des baleines (on a joué à Time's up! Je vous le recommande, c'est du bonheur...). Oui, quelle meilleure façon de passer à l'année suivante aurait-on pu souhaiter...
Comme le fut celle de commencer l'année suivante, 2010, donc, en se réveillant presque à midi, et, pour reprendre contact avec le monde environnant, en lisant  une nouvelle, puis deux, du Naufrage de la Vesle Mari, le dernier dernier volume des racontars arctiques... que du bonheur vous dis-je!

Et vous en souhaiter, donc, à vous, lecteurs réguliers ou occasionnels, ou même passant(e)s de hasard sur ce blogchounet, la meilleure des années 2010 (ou tout au moins la moins pire!)

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