Au petit poil.
APP. C'est comme ça que je désignerai dorénavant ce jeune homme qui (comme chante Aznavour dans l'effroyable serpillère qui a pour titre Comme ils disent) "sans rien faire a mis le feuuu à ma mémoiiiiiiiiiiiiiiireu".
Repéré depuis le premier jour, qu'il était.
Hmmm le plan de l'histoire impossible, du crapaud amoureux de l'étoile, de l'amour en silence qui ne dira jamais son nom, ça faisait un certain temps que ça ne m'était plus arrivé, et -masochistement sans doute considére-je- ça me manquait...
Qu'est-ce que j'aime ça! (Oui, oui, je crois que j'en ai besoin, c'est comme un petit moteur!)
Des p'tits mecs agréables à l'oeil (à mon oeil tout du moins), j'en avais déjà remarqué quelques uns depuis mon arrivée, j'en ai un peu parlé ici, (ou pas parlé d'ailleurs, ça dépend), eux aussi m'ont parlé, très sympathiquement d'ailleurs (tiens, le petit piercé barbichu à casquette avait ces deux derniers jours perdu sa fameuse casquette... faudra que je lui en demande les raisons)
Mais lui, non, jamais, rien, pas un mot. On s'est vu au début quelques fois en cours (le fait que je sois à cheval sur deux années, et deux groupes ne facilite pas les choses) mais lui ne me salue même pas quand on se croise , comme s'il évitait mon regard (pourtant quasiment tout le monde ici semble très respectueux de cet usage : le sourire et le bonjour). Il est vraiment tout comme j'aime (et je l'observe donc de loin, ou à la dérobée, bientôt je vais le photographier...)
Et ce soir, ô surprise, lorsque je suis allé saluer Bernard et lui souhaiter de bonnes vacances, APP était assis dans un coin, au milieu d'un petit groupe , image charmante, le chapeau, la barbe de 3 jours, le piercing, la guitare... Bien sûr il ne m'a pas vu, mais au bout d'un certain temps, la salle a été quasiment vide, nous n'étions plus que 4 (lui, Bernard, moi, et cette jeune fille rigolarde dont j'ai oublié le prénom) On allait partir, il s'est rapproché, rangeant ses affaires, et nous a parlé, j'ai raconté que je venais de me faire traiter de vieux -de façon tout à fait imméritée- par une greluchette de première année, ça l'a fait rire et ouvrir de gros yeux, puis il est parti dans le genre "bonnes vacances", à me demander si j'en avais , à Bernard aussi d'ailleurs, ce qui m'a mis d'excellente humeur pour lui souhaiter la pareille...
Il m'en faut peu (pour être heureux, hein, Baloo...) direz-vous, non ?
Ben oui. Juste un petit geste, une bribe, une miette... Je suis un ramasse-miettes de sentiments.
ps : vivi, l'image est floue, à dessein