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lieux communs (et autres fadaises)
15 décembre 2022

changement d'époque en cours...

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FUMER FAIT TOUSSER
de Quentin Dupieux

Mmmmmh... le film le plus authentiquement idiot nonsensique frappadingue (et gore aussi) de Quentin D. depuis... un certain temps, (un bail) (je pourrais presque remonter jusqu'à RUBBER pour parler de l'intensité du plaisir ressenti). Et pourtant je ne donnais a priori pas cher de sa peau (un peu comme la marmotte rectifiée dans les buissons qu'on y entraperçoit à un moment). Des super-héros comme dans les séries japonaises bécasses (bêtasses) de notre jeunesse luttent contre des créatures infâmes qui veulent détruire le monde, et les font exploser en unissant leurs forces. Ils composent la Tabac Force, portent chacun le nom d'un élément qu'on trouve dans les cigarettes, et sont coachés par un genre de rat baveux (avec la voix d'Alain Chabat), qui leur conseille soudain d'aller se mettre un peu au vert, de faire une pause, afin de mieux renforcer leur cohésion.
Lellouche, Demoustier, Lacoste, Amamra, Zadi (une distribution ju-bi-la-toire), nos super-héros sont fatigués, et vont donc partir se ressourcer, en compagnie de leur robot domestique. A en être super-héros on n'en est pas moins homme (ou femme) et il est donc question d'amour, de jalousie, de colère, de mensonge, mais toujours sous la loupe déformante du réalisateur.
Et ça vire soudain "et bien moi je vais vous raconter une histoire qui fait peur...", où chacun / chacune y a de sa petite histoire (et Dupieux, donc, du coup du sketch qui va avec). Et le film va continuer impavidement sur son sale air de la peur, mi sérieux mi loufoque, pour notre plus grand plaisir de spectateur ravi. On aura même droit à l'apparition (tardive et fugace) de benoît poelvoorde en Lézardin,un extraterrestre qui veut détruire la terre. (mais qui -heureusement ?- ne parviendra pas à ses fins.
J'ai trouvé ça prodigieusement idiot, mais extrêmement tenu (même si ténu pourrait parfois ici convenir)et, du coup, tout aussi extrêmement plaisant. Un grand bonheur de film, et certainement pour moi un des meilleurs de Dupieux (mais n'avais-je pas déjà terminé de la même manière mon post sur son avant-dernier film ? -réponse,, : non))
Et j'adore la fin... (qui va même encore plus loin que la toute fin du générique...)

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14 décembre 2022

irrésistiblement

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LE LYCÉEN
de Christophe Honoré

Honoré, c'est plutôt ma tasse de thé. Des réussites éclatantes (LES CHANSONS D'AMOUR, LES  BIEN AIMES) d'autres un peu moins éblouissantes mais très très bien quand même, donc j'adhère, et j'y vais les yeux fermés. Là j'y étais avec Manue, à 13h30. Doublement content donc.
L'histoire d'un jeune homme qui perd son papa (le papa étant joué, dans la scène d'ouverture, par Chistophe Honoré himself, on se dit que c'était quelque chose qui devait lui tenir à coeur...)  Il est soutenu par sa mère (Juliette binoche, très bien), puis pris en charge par son frère (Vincent Lacoste, tout aussi bien) qui va l'héberger quelques temps dans son petit appartement parisien. Le jeune homme est joué par un nouveau venu, Paul Kircher, qui se révèle vraiment sidérant.
Un film qui commence comme un film sur le deuil, continue comme un film sur l'adolescence, puis sur la souffrance, et se termine comme un film sur l'espoir. Avec toujours la même intensité, la même fièvre, la même force. Un film qui finit cut sur une image (une photo) très joyeuse. Un film très pédé (donc c'est vrai que des fois je pourrais ne pas trop aimer, parce que quand c'est trop pédé ça m'agace) mais sans prosélytisme, juste par nécessité. Le jeune homme est gay de la même façon qu'il est adolescent. Naturellement. Et c'est sans doute ce qui m'a le plus touché.
La mort du père, et c'est toute la famille qui valdingue. De ce père, on ne saura finalement pas grand-chose, et c'est autour de son absence que vont se (re)construire les personnages, chacun.e à sa façon. Mais l'amour y sera pour beaucoup, en tout cas de plus en plus.
Comme toujours chez Honoré c'est joliment musiqué, il y a au moins deux choses qui me sont restées en tête : le très joli morceau de Andrea Lazlo de Simone Conchiglie (qui sera interprété deux fois), et, de façon plus surprenante, une chanson qui m'a ramené instantanément à mes 12 ans : Irrésisitiblement, par Sylvie Vartan, qu'on entend en entier, d'ailleurs (et je me suis dit que cette chanson n'était sans doute pas là par hasard et qu'elle rappelait à Christophe Honoré quelque chose de précis...).
Le jeune homme est vraiment bien, mais tous sont au diapason, (et Binoche a l'élégance de rester à sa place, de ne pas la prendre toute (la place) et de ne pas vampiriser le film) et l'émotion est assez souvent à fleur de peau (comme, tente-t-on de se rappeler, lorsqu'on était soi-même adolescent, non ?) Un film en tout cas très élégant.

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13 décembre 2022

et bam!

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COW
d'Andrea Arnold

Dernier film du Mois du Doc. (En fait on a fait un doublé "semaine vache(s)", avec le film VEDETTE, et le distributeur de COW, trouvant l'idée d'Hervé sympathique, nous l'a gentiment donné en sortie nationale, et ce pourtant pour juste trois séances!).
Je suis un inconditionnel du cinéma rugueux (abrasif) d'Andrea Arnold (de RED ROAD, 2006, à AMERICAN HONEY, 2016), y compris ses premiers courts-métrages. Elle aime les personnages féminins en marge et/ou en révolte (souvent des adolescentes, d'ailleurs), mais là, allez donc voir, elle choisit une vache (nommée Muna) et la filme de A à Z avec la même proximité, le même intérêt (la même empathie) qu'envers ses plus "bornées" héroïnes habituelles.
COW est un film poignant et infiniment triste, on ne va pas se mentir, on pourrait même parler de démoralisant. On avait déjà eu un petit aperçu avec BOVINES (2011) mais c'était (au moins dans mon souvenir) plus vert, plus bucolique, plus "joyeux" (et peut-être filmé d'un peu plus loin.
Ici on est "le nez dedans". Mufle contre mufle. Et on patauge dans la merde (n'ayons pas peur des mots) (il me semble avoir connu quelques étables françaises un peu plus soignées...)

" COW nous invite à porter un autre regard sur les vaches, à nous en rapprocher, à contempler leur beauté mais aussi la réalité de leur vie. Sans fard. Ceci est l’histoire d’une réalité, celle d’une vache laitière, et un hommage à l’immense service qu’elle nous rend. Quand je regarde Luma, notre vache, c’est notre monde que je vois à travers elle. " (Andrea Arnold)

C'est du vrai grand beau cinéma, ça parle d'une vache, et ça nous bouleverse...

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12 décembre 2022

fossé

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BABI YAR.CONTEXTE
de Sergei Loznitsa

Mois du doc 4. Un documentaire constitué uniquement d'images d'archives -dont certaines ahurissantes- qui nous rappelle quel grand documentariste Sergei Loznitsa est. Un fait divers historique épouvantable présenté via un montage d'images, sans voix-off. Glaçant. Et, au milieu, ce très beau texte que j'ai réussi à retrouver sur le ouaibe.

"Massacrés les vieillards, les artisans, les maîtres renommés pour leur savoir-faire : tailleurs, chapeliers, bottiers, étameurs, orfèvres, peintres en bâtiment, fourreurs, relieurs, massacrés les vieux ouvriers, portefaix, charpentiers, fabricants de poêles, massacrés les amuseurs publics, les ébénistes, massacrés les porteurs d’eau, les meuniers, les boulangers, les cuisiniers, massacrés les médecins, praticiens, prothésistes dentaires, chirurgiens, gynécologues, massacrés les savants en bactériologie et en biochimie, les directeurs de cliniques universitaires, les professeurs d’histoire, d’algèbre, de trigonométrie, massacrés les professeurs à titre personnel, assistants, maîtres-assistants et maîtres de conférences des chaires universitaires, massacrés les ingénieurs, les architectes, massacrés les agronomes et les conseillers en agriculture, massacrés les comptables, caissiers, commanditaires, agents de fourniture, assistants de direction, secrétaires, gardiens de nuit, massacrées les maîtresses d’école, les couturières, massacrées les grands-mères qui savaient tricoter des chaussettes et cuire de délicieuses brioches, faire du bouillon et du strudel aux noix et aux pommes, massacrées les grands-mères qui n’étaient plus capables de rien, qui savaient seulement aimer leurs enfants et petits-enfants, massacrées les épouses fidèles à leur mari et massacrées les femmes légères, massacrées les belles jeunes filles, les étudiants doctes et les écolières mutines, massacrées les vilaines et les idiotes, massacrées les bossues, massacrées les chanteuses, massacrés les aveugles, massacrés les sourds-muets, massacrés les violonistes et les pianistes, massacrées les petites de deux ans et de trois ans, massacrés les vieux de quatre-vingts ans aux yeux ternis par la cataracte, aux doigts froids et transparents et aux voix presque inaudibles chuchotant comme du papier blanc, massacrés enfin les nourrissons tétant avidement le sein maternel jusqu’à leur dernière minute." (Vassili Grossman, L'Ukraine sans les Juifs)

(j'ai pris trop de retard... les films, il faudrait les commenter à chaud)

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11 décembre 2022

double séance familiale

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LES MIENS
de Roschdy Zem

J'aime vraiment  beaucoup monsieur Zem (le bonhomme), même si j'ai toujours du mal à orthographier correctement son prénom,  connu jusqu'ici surtout en tant qu'acteur (toujours impeccable et digne d'éloges, surtout en jouant, comme il le fait le plus souvent, a minima...) mais voilà qu' allocinoche me rappelle qu'il a pourtant réalisé un certain nombre de films, dont j'ai surtout vu le premier, MAUVAISE FOI, en 2006, que j'avais plutôt beaucoup aimé (post ) et qui, tiens tiens, était déjà une histoire de famille...
LES MIENS, c'est donc la famille de Roschdy (enfin, du personnage qu'il interprète dans son film, du personnage qu'il s'est attribué, puisque c'est lui le chef.), famille rebeu dans tout son réalisme (sa réalité), sa multiplicité, qui se retrouve soudain recentrée autour d'un des siens, qui suite à une chute a commencé à changer de comportement (de personnalité), l'agneau doudoux qu'il était auparavant ayant soudain viré de bord, et le voilà vieux con désagréable qui blesse tout le monde en disant tout ce qu'il pense (il est désormais sans filtre). Donc tout ça fait du barouf affectif, chacun en prend pour son grade (de façon plus ou moins imméritée) et du coup, par ricochet(s) le fonctionnement même de la fratrie est soudain remis en question, et les pendules ding dong sont -parfois sévèrement- remises à l'heure. D'autant plus  que le personnage joué par Roschdy, celui qui a "réussi", parce qu'il anime une émission de foot sur une célèbre chaîne cryptée, est pété de thune et (du coup) a souvent tendance à oublier un peu les autres...
Un détail attendrissant : la femme de Roschdy est jouée par Maïwenn, qui a aussi participé à l'écriture du scénario, et du coup, les mauvaises langues pourraient persifler que ça ressemble beaucoup à un film de Maïwenn (le dernier, surtout, où elle voulait changer de nationalité), mais bah c'est très bien comme ça. Vraiment très bien. Dont on se demande juste  qu'il y manque pour en faire un grand film,  sans savoir vraiment quoi...

 

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LE TORRENT
d'Anne Le Ny

Un autre film "familial" vu le même jour, à la suite.
Le père et la fille -José Garcia, que je n'avais pas vu au cinéma depuis longtemps, et capucine Valmary, très bien  (la mère a disparu au début du film, sous nos yeux, et ceux de son mari, et on sait qu'il s'agit d'un accident., mais aussi que la fifille a, d'une certaine façon, quelque chose à y voir) affrontent une policière pugnace (c'est la réalisatrice, Anne Le Ny, qui tient le rôle) car le papa a mouillé sa fille en lui faisant faire un faux témoignage. Et voilà que le beau-père (André Dussolier) s'en mêle, et veut lui aussi savoir le fin mot de l'histoire... Vérité et mensonges, jusqu'où peut-on aller pour défendre quelqu'un qu'on aime, chacun manipule plus ou moins chacune (mais l'inverse aussi est vrai et à la fin youp la boum tout rentre à peu près dans l'ordre. Bref un film plutôt sympathique (j'aime beaucoup sa réalisatrice), bien goupillé, mais voilà. Rien de trop.

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10 décembre 2022

pauline et zy

(j'ai pris beaucoup e retard dans mes posts ciné...)

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PACIFICTION
d'Albert Serra

Ah, Albert Serra... HONOR DE CAVALLERIA m'avait ennuyé, LE CHANT DES OISEAUX m'avait horripilé, HISTOIRE DE MA MORT m'avait intrigué, et LA MORT DE LOUIS XIV m'avait fasciné... Qu'allait-il en être de celui-ci ? D'autant plus que d'une durée annoncée de 2h45, et programmé riquiquitement pour deux séances à 20h dans le bôô cinéma, et j'y suis donc allé à celle du dimanche soir (alors que, rentrant de Belfort j'aurais plutôt envisagé de me coucher de bonne heure -comme je l'ai fait longtemps-), avec la double appréhension de m'endormir et/ou de m'ennuyer...
eh bien PAS DU TOUT! (Ouf x2)
Serra démarre par une image magnifique (mais bon quand on est à Tahiti au moment du coucher de soleil, c'est facile, hein, mais bon ça fait plaisir...) histoire de planter le décor, puis on voit des marins qui accostent (et, facile de se repérer, ce sont ces mêmes marins qu'on verra repartir 2h48 plus tard -oui le film est long- pour nous signifier clic clic! que le film en question  est fini). Entretemps (ce qui en fait quand même beaucoup, de temps, je le répète) on aura vu le personnage principal, De Roller, un haut fonctionnaire français en Polynésie (interprété par un Benoit Magimel anthologique) faire son travail de haut fonctionnaire français en Polynésie, c'est à dire parler, beaucoup, de tout et de rien, à beaucoup de gens, des autochtones, et d'autres pas, notamment à propos d'une prochaine reprise des essais nucléaires que la rumeur juge possible. Ce monsieur-là est toujours en représentation (et la méthode de Serrat étant de laisser les acteurs improviser, c'est donc parle parle parle... et c'est il faut le reconnaître plus ou moins intéressant) et la caméra l'accompagne dans ses diverses promenades.
Il va faire aussi la connaissance d'une créature divine, Shannah, une garçon-fille, avec qui il aura une certaine relation... Le film est doté -par osmose ? - d'une certaine langueur polynésienne, et, s'il démarre un peu plan-plan tranquillou (oui c'est vrai ça parle beaucoup), se dote très vite d'une musiqiue fascinante, avec des scènes de boîtes de nuit qui vont avec, de plus en plus fascinantes elles-aussi, avec cette façon qu'a le réalisateur d'étirer le plan jusqu'à, quasiment, extinction des feux narratifs.
On bascule dans un autre univers (que certains critiques ont qualifié de psychédélique) que je trouve de plus en plus fascinant (même si -on est chez Serrat- on ne comprend pas toujours tout.)
Toujours est-il que je n'ai pas dormi, que j'ai suivi jusqu'au bout ces cent soixante dix minutes qui finissent par devenir parfaitement hypnotiques (addictives), et que, à ma grande surprise (et avec un certain émoi) je n'ai pu faire autrement que de le classer dans mon top10, si si...
J'aime la façon dont Serra filme les hommes (et sa façon de tourner autour du pot de la masculinité).

 

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5 décembre 2022

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"When I was younger, I wanted to be older. Now I am older, I am not quite so sure." (Tom Waits)

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"Je ne suis pas idiote... Je préfère que vous gardiez une femme dont je suis sûre que je n'ai rien à craindre..." (Diane de Poitiers)

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la vie ça devrait être toujours en descente.

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(curiosités juridiques) "Doit verser 500€ de dommages et intérêts celui qui dit à l'infirmière qui mesure sa tension qu'elle devrait plutôt "prendre la tension de sa bite" alors qu'il est à l'hôpital complètement ivre avec la police." (Cour d'appel de Douai, 29 mai 2008, n° 07/03242)

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Je suis client de cette poissonnerie où tous les vendeurs sont de jeunes barbus rigolards

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"Que je l'appelle Allah ? Et pourquoi pas Marcel ?" (Le cri de tarzan)

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peur : vécu personnel dans un contexte social

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Tiens ils ont arrêté d'arrêter les lumières la nuit..(à cause des illuminations de Noyel?)

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"Je veux m'obliger à regarder en face la certitude qu'il n'y a rien, rien pour aucun de nous. Travailler, lire, écrire, ne sont que des déguisements ; de même les relations avec les gens." (Virginia Woolf)

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un événement exceptionnel :  ce soir, la (vieille) batterie de mon (vieux) téléphone était ce soir -enfin- chargée à 100%, ce qui ne lui était pas arrivé depuis des semaines... (ça a quand même pris la journée, hein...)

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"Dans ce monde il y a une sorte de tristesse qui ne vous permet pas de verser des larmes. Cette tristesse est inexplicable et, sans changer de forme,elle s'accumule silencieusement dans ton cœur comme la neige qui tombe lors d’une nuit sans vent. " (Haruki Murakami)

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(en Iran...)

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2 décembre 2022

pour fêter la semaine belge 4

jeanne dielman

The Critics’ Top 100 Greatest Films of All Time

1. “Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles” (Chantal Akerman, 1975)
2. “Vertigo” (Alfred Hitchcock, 1958)
3. “Citizen Kane” (Orson Welles, 1941)
4. “Tokyo Story” (Ozu Yasujiro, 1953)
5. “In the Mood for Love, Wong Kar-wai, 2001)
6. “2001: A Space Odyssey” (Stanley Kubrick, 1968)
7. “Beau travail” (Claire Denis, 1998)
8. “Mulholland Dr.” (David Lynch, 2001)
9. “Man with a Movie Camera” (Dziga Vertov, 1929)
10. “Singin’ in the Rain” (Stanley Donen and Gene Kelly, 1951)
11. “Sunrise: A Song of Two Humans” (F.W. Murnau, 1927)
12. “The Godfather” (Francis Ford Coppola, 1972)
13. “La Règle du Jeu” (Jean Renoir, 1939)
14. “Cléo from 5 to 7” (Agnès Varda, 1962)
15. “The Searchers” (John Ford, 1956)
16. “Meshes of the Afternoon” (Maya Deren and Alexander Hammid, 1943)
17. “Close-Up” (Abbas Kiarostami, 1989)
18. “Persona” (Ingmar Bergman, 1966)
19. “Apocalypse Now” (Francis Ford Coppola, 1979)
20. “Seven Samurai” (Akira Kurosawa, 1954)
21. (TIE) “The Passion of Joan of Arc” (Carl Theodor Dreyer, 1927)
21. (TIE) “Late Spring” (Ozu Yasujiro, 1949)
23. “Playtime” (Jacques Tati, 1967)
24. “Do the Right Thing” (Spike Lee, 1989)
25. (TIE) “Au Hasard Balthazar” (Robert Bresson, 1966)
25. (TIE) The Night of the Hunter” (Charles Laughton, 1955)
27. “Shoah” (Claude Lanzmann, 1985)
28. “Daisies” (Věra Chytilová, 1966)
29. “Taxi Driver” (Martin Scorsese, 1976)
30. “Portrait of a Lady on Fire” (Céline Sciamma, 2019)
31. (TIE) “Mirror” (Andrei Tarkovsky, 1975)
31. (TIE) “8½” (Federico Fellini, 1963)
31. (TIE) “Psycho” (Alfred Hitchcock, 1960)
34. “L’Atalante” (Jean Vigo, 1934)
35. “Pather Panchali” (Satyajit Ray, 1955)
36. (TIE) “City Lights” (Charlie Chaplin, 1931)
36. (TIE) “M” (Fritz Lang, 1931)
38. (TIE) “À bout de souffle” (Jean-Luc Godard, 1960)
38. (TIE) “Some Like It Hot” (Billy Wilder, 1959)
38. (TIE) “Rear Window” (Alfred Hitchcock, 1954)
41. (TIE) “Bicycle Thieves” (Vittorio De Sica, 1948)
41. (TIE) “Rashomon” (Akira Kurosawa, 1950)
43. (TIE) “Stalker” (Andrei Tarkovsky, 1979)
43. (TIE) “Killer of Sheep” (Charles Burnett, 1977)
45. (TIE) “North by Northwest” (Alfred Hitchcock, 1959)
45. (TIE) “The Battle of Algiers” (Gillo Pontecorvo, 1966)
45. (TIE) “Barry Lyndon” (Stanley Kubrick, 1975)
48. (TIE) “Wanda” (Barbara Loden, 1970)
48. (TIE) “Ordet” (Carl Theodor Dreyer, 1955)
50. (TIE) “The 400 Blows” (François Truffaut, 1959)
50. (TIE) “The Piano” (Jane Campion, 1992)
52. (TIE) “News from Home” (Chantal Akerman, 1976)
52. (TIE) “Fear Eats the Soul” (Rainer Werner Fassbinder, 1974)
54. (TIE) “The Apartment” (Billy Wilder, 1960)
54. (TIE) “Battleship Potemkin” (Sergei Eisenstein, 1925)
54. (TIE) “Sherlock Jr.” (Buster Keaton, 1924)
54. (TIE) “Le Mépris” (Jean-Luc Godard 1963)
54. (TIE) “Blade Runner” (Ridley Scott 1982)
59. “Sans soleil” (Chris Marker 1982)
60. (TIE) “Daughters of the Dust” (Julie Dash 1991)
60. (TIE) “La dolce vita” (Federico Fellini 1960)
60. (TIE) “Moonlight” (Barry Jenkins 2016)
63. (TIE) “Casablanca” (Michael Curtiz 1942)
63. (TIE) “GoodFellas” (Martin Scorsese 1990)
63. (TIE) “The Third Man” (Carol Reed 1949)
66. “Touki Bouki (Djibril Diop Mambéty 1973)
67. (TIE) “The Gleaners and I” (Agnès Varda 2000)
67. (TIE) “Metropolis” (Fritz Lang 1927)
67. (TIE) “Andrei Rublev” (Andrei Tarkovsky 1966)
67. (TIE) “The Red Shoes” (Michael Powell & Emeric Pressburger 1948)
67. (TIE) “La Jetée” (Chris Marker 1962)
72. (TIE) “My Neighbour Totoro” (Miyazaki Hayao 1988)
72. (TIE) “Journey to Italy” (Roberto Rossellini 1954)
72. (TIE) “L’avventura” (Michelangelo Antonioni 1960)
75. (TIE) “Imitation of Life” (Douglas Sirk 1959)
75. (TIE) “Sansho the Bailiff” (Mizoguchi Kenji 1954)
75. (TIE) “Spirited Away” (Miyazaki Hayao 2001)
78. (TIE) “A Brighter Summer Day” (Edward Yang 1991)
78. (TIE) “Sátántangó” (Béla Tarr 1994)
78. (TIE) “Céline and Julie Go Boating” (Jacques Rivette 1974)
78. (TIE) “Modern Times “(Charlie Chaplin 1936)
78. (TIE) “Sunset Blvd.” (Billy Wilder 1950)
78. (TIE) “A Matter of Life and Death” (Michael Powell & Emeric Pressburger 1946)
84. (TIE) “Blue Velvet” (David Lynch 1986)
84. (TIE) “Pierrot le fou” (Jean-Luc Godard 1965)
84. (TIE) “Histoire(s) du cinéma” (Jean-Luc Godard 1988-1998)
84. (TIE) “The Spirit of the Beehive” (Victor Erice, 1973)
88. (TIE) “The Shining” (Stanley Kubrick, 1980)
88. (TIE) “Chungking Express” (Wong Kar Wai, 1994)
90. (TIE) “Madame de…” (Max Ophüls, 1953)
90. (TIE) “The Leopard” (Luchino Visconti, 1962)
90. (TIE) “Ugetsu” (Mizoguchi Kenji, 1953)
90. (TIE) “Parasite” (Bong Joon Ho, 2019)
90. (TIE) “Yi Yi” (Edward Yang, 1999)
95. (TIE) “A Man Escaped” (Robert Bresson, 1956)
95. (TIE) “The General” (Buster Keaton, 1926)
95. (TIE) “Once upon a Time in the West” (Sergio Leone, 1968)
95. (TIE) “Get Out” (Jordan Peele, 2017)
95. (TIE) “Black Girl” (Ousmane Sembène, 1965)
95. (TIE) “Tropical Malady” (Apichatpong Weerasethakul, 2004)

Waouh! Jeanne Dielman meilleur film du monde!!!
(mais bon c'est vrai que, comme tout classement, celui-ci est contestable...)

"The British Film Institute’s magazine Sight & Sound’s poll has been active since 1952. The poll has more than 1,600 film critics, academics, writers, distributors, and programmers voting on the best film of all time. Jeanne Dielman, which was earlier in the 36th position, jumped to take the top spot in 2022. Notably, the film will be available to stream on BFI Player from Thursday."

 

 

2 décembre 2022

entrevues 2022

jour1

195
WESH WESH QU'EST-CE QUI SE PASSE ?
de Rabah Ameur Zaimèche

cela semblait logique de commencer cette édition "chronologiquement", (et respectueusement) par le premier film (2002) de RAZ, et de constater combien il a bien vieilli... Oui, respect.

wesh-wesh-qu-est-ce-qui-se-passe

196
VARIETY
de Bette Gordon

à propos de la "pulsion scopique", un film de la section contreculture générale, l'histoire d'une ouvreuse de cinéma porno qui se met à suivre un client en costume trois pièces qui semble tremper dans des affaires louches (avec Nan Golding, pas encore célèbre,  dans son propre rôle) un peu décevant néanmoins

197
PASSION
de Jean-Luc Godard

section "désobéissances", un film dont j'ai vu l'affiche pendant longtemps chez Pépin et Za : Huppert, Piccoli, Schygulla, Radzilowicz... et Laslo Szabo! Un film à propos d'art(s), un fil de heurts, de ruptures et de hiatus... pas étonnant que ça lui ait tant plu (à Pépin!)

passion

198
DIRTY DIFFICULT DANGEROUS
de Wissam Charaf

premier film en compét', d'un réalisateur pour la dernière fois à Entrevues (c'est son quatrième passage), dont j'avais adoré le précédent TOMBÉ DU CIEL. Ici (toujours au Liban) Roméo est syrien, Juliette est éthiopienne, et comme dit le réalisateur "tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes"... Magnifique (le film repartira d'ailleurs avec le prix du public)

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199
FALCON LAKE
de
Charlotte Le Bon (A-P)

première des avant-premières en soirée, un film candaien (québecois ?) de Charlotte Le Bon qui m'a laissé un (vague) souvenir agréable mais un peu diffus (cinquième film de la journée, j'ai un peu roupillé...)

jour 2

200
LE DESTIN
de Youssef Chahine

une splendeur, dans la salle 15 scandaleusement vide -on était une dizaine- un film historique à grand spectacle (il est question d'Averroès) avec plusieurs numéros -exquis- chantés et dansés, des jeunes gens voluptueux à cils de gazelles, des fils de calife, des complots, des méchants, et -déjà!- une secte d'intégristes (mais l'amour triomphera, bien sûr!). Splendidissime!

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WON'T YOU CRY ?
de Alireza Motamedi

deuxième film en compét', un iranien, à propos d'un homme qui ne parvient pas à pleurer le décès de son frère et cherche à y remédier... Surprenant, drôle, décalé, en tout cas très très différent de la production iranienne "habituelle".

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SLACKER
de Richard Linklater

entre CHARLES MORT OU VIF et celui-ci, j'ai choisi celui-ci. un des premiers films du réalisateur de BOYHOOD, filmé à la façon du FANTÔME DE LA LIBERTE : une histoire commence, on suit les personnages, mais quand ils en croisent un autre, la caméra suit l'autre... : très très plaisant(s) ces jeunes glandeurs...

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GOUTTE D'OR
de Clément Cogitore (A-P)

la première salle archi-blindée : l'avant-première du film de Cogitore en présence de Karim Leklou : le film est fort (et particulièrement bien construit) et Karim L. est à la ville comme il est à l'écran : parfait.

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jour 3

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SON COUSIN D'ÉCOSSE
(Laurel & Hardy)
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JE NE VOUDRAIS PAS ÊTRE UN HOMME (Ernst Lubitsch)
Je m'étais trompé d'horaire, et donc j'ai rejoint cette séance en catastrophe. Le L&A est bof (ressort comique : un homme qui porte un kilt), le Lubitschou est mieux, même si c'est un Lubitsch mineur : l'esprit de Victor Victoria (une jeune fille se travestit en homme pour pouvoir sortir la nuit, en compagnie de son précepteur qui ne sait pas que c'est elle et lui roule des pelles quand elle est en mec. culotté!)

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LE CRI DE TARZAN
de Thomas Bardinet

l'avant-première d'un film qui ressort en copie neuve, un film sympathique de 95, entre Rohmer et Rozier dirons-nous... Un jeune homme, bidasse et pistonné, hésite entre deux demoiselles, déserte, par sur l'île aux oiseaux avec l'une d'entre elles, et réussit à mécontenter à peu près tout le monde

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NIGHT MOVES
de Kelly Reichardt

la grande Kelly R. dans ses oeuvres (même si on a manqué les 10 premières minutes et qu'on s'est retrouvé coincés près de la porte, avec voisins plutôt bruyants et va-et-vient incessant). Pas mon film préféré d'elle, mais il faut reconnaître que c'est toujours aussi superbement filmé...

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RITA SUE ET BOB AUSSI
d'Alan Clarke

une erreur de casting (la première) un film britton avec surtout des histoires de cul et de coucheries, c'est lourd, pas drôle, répétitif, on a quitté la salle au bout d'une demi-heure...

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EL AGUA
d'Elena Lopez Riera (A-P)

une avant-première avec une salle bien rempli, un film espagnol sur trois femmes (la grand-mère, la mère, la fille) et une histoire mystérieuse de fleuve, d'inondation, et d'eau à l'intérieur. Coup de coeur du GNCR. (Qui ne m'a convaincu qu'à moitié)

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TOUT VA BIEN
de Jean-Luc Godard

1972, Montand + Fonda, j'avoue que j'étais un peu perplexe au préalable, mais c'est finalement un film qui se voit très bien (comme toujours chez JLG certains moments fantastiques, vraiment, et d'autres qui le sont moins...)

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PAUVRES MAIS BEAUX
de Dino Risi

Dans une salle 15 blindée de scolaires (section "Les Vitelloni premières épreuves") un beau film rital, dans une belle copie restaurée et un très beau noir et blanc...

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VINCENT MIT L'ÂNE DANS UN PRE
(ET S'EN VINT DANS L'AUTRE)

de Pierre Zucca

j'étais persuadé de l'avoir vu à sa sortie mais je n'en avais gardé AUCUN souvenir : le premier film de Lucchini (déjà formidablement agaçant), avec Michel Bouquet, Virginie Thévenet, Bernadette Lafont! Une curiosité, que j'ai trouvé un peu vieillie mais très attachante...

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ASTRAKAN
de David Depesseville (A-P)

j'ai longuement hésité, et finalement j'ai très bien fait d'y aller : un "gamin placé" débarque dans une nouvelle famille d'accueil et, malgré des problèmes récurrents de comportement, tente d'y faire sa place. la surprise -heureuse- vient des dix dernières minutes du film, qui prennent littéralement leur envol, et restent durablement, (malgré une musique peut-être un peu trop connotée)

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jour 5

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LES SURVIVANTS
de Guillaume Renusson (A-P)

une séance particulière, un film sans ticket, à 9h du mat', dans le cadre des journées professionnelles : on était 4 dans la salle! Dommage pour ce beau grand film enneigé avec un Denis Ménochet magistral qui s'en prend plein la tronche (les chasseurs de migrants ne rigolent pas...)

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215 ASHRAF MILLE FIGURES
de Guillaume Bordier

Un jeune autiste qui ne s'exprime que par grognements se promène en sous-bois, et c'est filmé avec beaucoup de soin et d'attention. Touchant.
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216 TUTTO  APPOSTO GIOIA MIA
de Chloé Lecci López

la réalisatrice évoque son père emprisonné, et c'est très attachant (m'a dit Michelle qui a beaucoup aimé), je ne peux rien en dire puisqu'hélas j'ai dormi presque tout du long...

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BLED NUMBER ONE
de Rabah Ameur Zaimèche

Quel immense plaisir de revoir ce deuxième film de RAZ (l'homme au bob orange) avec notamment cette scène de musique "live" par Rodolphe Burger, qui m'a fait encore une fois monter les larmes aux yeux, et le non moins immense plaisir de voir -enfin- apparaître en vrai le réalisateur (qui a l'air d'être extrêmement timide)

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LA ROMANCIERE LE FILM ET LE HEUREUX HASARD
de Hong SangSoo (A-P)

une des deux avant-premières que j'attendais le plus : dans un beau noir et blanc (mais avec des petits sous-titres souvent difficilement lisibles), Hong Sangsoo nous parle d'une romancière, d'un cinéaste et d'une actrice, (et d'un poète, aussi) qui parlent eux aussi beaucoup (et boivent tout autant) en se disant tout le bien qu'ils pensent les uns des autres. Plaisant mais pas inoubliable.

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LE GANG DES BOIS DU TEMPLE
de Rabah Ameur Zaimèche (A-P)

la deuxième avant-première que j'attendais le plus, et la deuxième occasion de voir RAZ "en vrai" sur scène (cette fois accompagné d'ue quinzaine de personnes de la troupe du film...) Les bois du temple c'est une cité HLM où vivent un certain nombre de gens qui vont intervenir dans ce polar urbain à tendance sociale (et humaine) un peu long à démarrer mais plaisant à voir. (visiblement je suis le seul à avoir du mal avec la dame qui chante à l'enterrement)

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LA SAISIE de Philippe Cuau

un documentaire sensible -et rare, l'original en a disparu et il n'en reste qu'une copie vidéo) du père d'Emmanuelle Cuau, que j'ai hélas pris en route, mais qui est visible sur Tënk. (je voulais voir CIRCUIT CAROLE mais je n'en ai vu que la toute première image, avec Laurence Côte, car il me fallait aller manger)

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LES BASILISCHI
de Lina Wertmuller

Hervé m'en avait fait l'éloge, et il a encore une fois raison : un très beau film en noir et blanc sur des jeunes gens ritalissimes, dans les années 50, bien supérieur au film de Risi vu il y a peu. Magnifique, vraiment (et la copie restaurée est à tomber).

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UN PETIT CAS DE CONSCIENCE
de Marie-Claude Treilhou (A-P)

Le film va bientôt ressortir en circuit commercial en copie neuve restaurée , je l'avais vu à sa sortie (2002), ce "film de cinéastes", et j'étais content parce qu'étaient annoncées sur la scène Marie-Claude Treilhou Ingrid Bourgoin et Dominique Cabrera, mais finalement on n'a eu que le producteur, Gaël Teicher, un grand bonhomme sympathique.

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LA COLLINE DES HOMMES PERDUS
de Sidney Lumet

dernière séance 2022, un film fort en noir et blanc sur la connerie humaine en général et militaire en particulier, avec un Sean Connery en icone virile et révoltée (dès la première image je me suis souvenu que je l'avais déjà vu). Très impressionnant et très noir.

 

1 décembre 2022

novembre 2022

mardi 1er

le matin marché (minuscule) à Le Vast
l'aprèm', la promenade au phare de Gatteville,

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on continue sur  (St Vaast ? Barfleur ?) où on boit un thé dans un bar aux jolis serveurs barbus
re bar le soir, mais cette fois au four et au vin blanc, à la maison, et... canasta!

mercredi 2

on part d'assez bonne heure avec le projet d'aller à pied sur l'île de Tatihou mais ça ne sera pas possible (une histoire de coefficients de marée, pourtant j'ai les bottes de David), et puis Malou a trébuché et est tombée, s'est écorché la joue et le poignet, on diffère notre départ et on prendra le bateau à roulettes à midi, après quelques promenade sur quais et jetées.
Sur l'île on visitera différents trucs, on se fera éconduire, à 14h,  de l'unique restaurant (on n'a pas réservé) et on déjeunera frugalement d'un sachet de biscuits au camembert et d'un autre de sablés bretons. On touristera jusqu'àu bateau de 16h (aux Tours Vauban il y a beaucoup de vent)

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au retour "sur le continent" on fera -en voiture- la portion de côte qui va presque jusqu'à Cherbourg, jusqu'à la tombée de la nuit, puis retour à la maison pour repas du soir... et canasta!

jeudi 3

journée CHERBOURG (les urgences pour Malou (qui a mal au poignet) et Musée de la Mer pour les trois autres (Pascal nous montre le batyscaphe dans lequel il est descendu à 3000m), on mange un sandwich dans le hall, puis on retrouve Malou en ville, on achète des St Jacques, puis on part sur la route côtière vers l'ouest : tombe de Prévert, puis voiture jusqu'à la Pointe du Goury

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(venteusement splendide) où un fera un tea-time (voire chocolat time) en observant au fond les vagues qui passent furieusement par-dessus la jetée
puis on continue (avant la nuit) jusqu'à la baie d'Ecalgrain qui tenait à coeur à Dominique (elle avait raison, c'est magnifique, et il y a là un vent qui me rend fou de joie)

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On roule ds la nuit et la pluie vers St Vast où on va quand même aller se manger une assiette d'huîtres dans une brasserie
puis on rentre à la maison où Malou  nous cuisinera une poêlée de St Jacques à la crème..
ensuite ultime canasta, et dodo...

vendredi 4

rangement, ménage,  la dame vient à 10h et nous fait cadeau des 4€ d'électricité, on rembourse Dominique on charge et on s'en va direction Valogne où on va prendre le train jusqu'à Paris St-Lazare, (on a réservé et on est assis!) où nous nous séparons, Dominique partant vers la gare de Lyon tandis que je m'en vais vers celle de l'Est, où je prendrai mon TER Fluo à 16h38.
Arrivée 20h30 à Vesoul sous un petit crachin

samedi 5

journée de redémarrage : à la poste pour récupérer un paquet, courses (Esprit Paysan puis marché, où je fais remarquer au (joli) poissonnier que les St Jacques ne sont pas plus chères qu'à Cherbourg (j'en prendrai 3 pour manger avec du riz ce midi)
Catherine me rappelle dans l'après-midi à propos du concert de ce soir auquel elle m'avait invité, je me sens fatigué mais je dis oui
20h15 chez elle, Manue nous a rejoints
comme d'hab je préférerai la première partie (JACK AND THE BEARDED FISHERMEN) au groupe "principal" (THE PSYCHOTIC MONKS) auquel je n'accroche pas trop
retour à la maison à presqu'une heure, et je constate que le samedi, les lumières d'éteignent plus tard (1h tapante)

dimanche 6

un dimanche entier en pyjama (pas grand-chose d'autre à en dire)

lundi 7

midi au FJT
13h30 au cinéma SEULE LA TERRE EST ÉTERNELLE

mardi 8

midi au FJT
13h30 CLOSE
je vérifie mes tickets ThéV' par rapport à la semaine d'Entrevues et voilà que je découvre que j'ai un spectacle ce soir!
et donc 20h30 : ENTERREMENT D'UNE VIE DE JEUNE FILLE

mercredi 9

journée "empêchée", plus d'internet de midi à 18h (et donc plus de télé non plus), j'ai du mal à accepter d'être ainsi empêché, le soir,  après un coup de fil rocambolesque à SFR (que je soupçonne d'avoir délibérément saboté mon accès pour me faire passer à la fibre) et la promesse de la livraison d'une nouvelle box sous peu (la mienne serait "obsolète"), tout rentre pourtant dans l'ordre suite à un simple débranchage / rebranchage dans les formes

jeudi 10

une journée plaisir : fjt avec les copines, à 13h30 FLEE avec Catherine, puis shopping (Noz, Toutoccase, et je finis à Jardival où après avoir tournicoté je finis par essayer cette salopette qui me faisait de l'oeil depuis un moment, je me rhabille,je sors de la cabine, je la repose je la regarde je pèse le pour et le contre et je finis par craquer et je l'achète -c'est un investissement-)
18h ARMAGGEDON TIME (en vo!)

vendredi 11

(jour férié)

pourtant je ne reste en pyj' "que" jusqu'à 13h, où, après plusieurs tentatives infructueuses d'achat de billet sur internet où la machine s'obstine à me répéter "que ma carte ne convient pas pour ce voyage", je me décide à aller à la gare où
1) il y a quelqu'un(e) au guichet et
2) la dame me confirme que j'ai bien droit à 50% de réduc avec ma carte de vieux...
ensuite, impossible de boire un thé ni chez Co/Pépin (qui bricolent) ni chez les Soria (qui font du tourisme) tant pis ce sera un chocolat chaud à la home sweet home (et même pas, finalement)

samedi 12

une journée particulière (lol) j'ai pris le train à 7h39 pour aller à Belfort où m'attendait à la gare G. un "ami de quarante ans" pas revu depuis cette date (il a un peu changé, moi aussi), qui m'a retrouvé il y a quelques mois  grâce au colza, et qui m'a gentiment proposé de m'héberger pendant le prochain ENTREVUES, on a beaucoup discuté en buvant beaucoup de café, puis mangé dans un restaurant bio participatif, puis visité une galerie d'art contemporain locale (où j'ai craqué sur des petits dessins de Picasso), puis il m'a toujours aussi gentiment ramené à la gare, où j'ai pris le train de 15h50 (où je n'ai d'ailleurs pas été contrôlé). A lundi prochain!

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dimanche 13

encore un dimanche en pyjama (ce que je n'avais pas vraiment prévu) avec notamment un après-midi passé à chercher -en vain- une enveloppe pleine de (vieux) timbres, que je me souvenais juste d'avoir soigneusement rangée (mais où ?), j'ai commencé, du coup,  aussi à mettre de l'ordre, ici et là, notamment dans ma collec' des "Libés de gens morts"

lundi 14

journée "de contrariétés"
j'amène ma voiture chez mon garagiste de bonne heure car je crains que mon embrayage ne soit HS, il doit me rappeler dans la journée pour me dire ce qu'il en est
j'ai commandé un nouveau téléphone reconditionné pour remplacer mon vieux S5 Galaxy, et j'ai du mal à transférer les cartes de l'ancien vers le nouveau et à le faire fonctionner, je finis par tout remettre dans l'ancien (c'est petit pour mes gros doigts une carte micro sd...) car j'attend toujours le rappel du garagiste
Finalement c'est moi qui le rappellerai le soir il me dit que l'embrayage est archi foutu et que ça risque de me "coûter très cher", il me rappelle demain pour me dire combien
j'ai du coup un peu le moral en accordéon...
Je commence HIGH RISE sur MUBI

mardi 15

le garagiste m'appelle de bonne heure pour me confirmer que ça va coûter très cher (mais comme c'est en dessous de la limite fixée, je dis Ok)
Je finis HIGH RISE
l'après-midi je vais voir Pépin pour un café-scrabble (il gagnera 3 parties d'affilée, il avait tellement de chance que je ne pouvais pas lutter), puis il me fera découvrir deux nouveaux jeux qu'ils ont achetés le week-end dernier

mercredi 16

Marie vient pour jouer au scrabble (elle gagnera 2 parties sur 3, c'est dur pour moi en ce moment!)
J'ai sollicité une réunion de  programmation à 18h où nous ne serons que 3
En y allant, je passe devant chez mon garagiste qui fume son clope  de fin de journée dans la pénombre et m'assure que ma voiture sera "faite pour la fin de semaine"

jeudi 17

repas au FJT à 4 comme tous les jeudis
Isa est un peu agacée par ce qui leur tombe desus à l'école et elle s'épanche (comme tout ça me semble loin!)
Marie m'emmène au cinéma, je vais voir TEMPS MORTS (tout seul dans la salle)
Je rentre à pied tranquillou (mais mal à la jambe quand même)
Je me récompense avec de la brioche et un chocolat chaud à 16h et quelques

vendredi 18

une journée devant l'écran de l'ordi à regarder des mecs faisant plus ou moins des cochonneries
le soir, coup de fil de mon garagiste qui me dit que ma voiture est prête, j'y vais donc pour la chercher, il a dû en plus refaire le parallélisme donc y en a pour un tout petit peu plus cher que prévu, que je règle en 2 chèques
L'embrayage était d'origine donc il faut que je m'habitue à celui-ci qui est neuf (j'avais la sensation de conduire un mustang)
20h : HUIT HEURES NE FONT PAS UN JOUR (3h30 annoncées!)
(oh oh je partirai furtivement à l'entracte)

samedi 19

Mon aide ménagère vient exceptionnellement ce matin pour remplacer mercredi prochain où je serai à Belfort
un tout petit tour de marché (tempura de crevettes, châtaignes)  puis chez le boulanger (une baguette  + un lot de viennoiseries de la veille)
l'après-midi je finalise les calendriers et le soir je retourne au Thé V' pour RIEN A VOIR, une soirée electro-acoustique en chaises longues

dimanche 20
(?)
c'est trop loin je n'ai pas noté je ne me souviens plus
euh je fais ma valise ? j'ai fait une léssive mais visiblement j'avais oublié un truc en papier (ou plusieurs) dans la machine et il y a des petits morceaux sur tous les habits ou presque, (c'est très agaçant)

lundi 21

je pars à Belfort, j'ai paramétré Antonin sur waze qui m'amène d'abord chez mon hôte (G., qui a l'extrême gentillesse de m'héberger pour la semaine), puis au cinéma : je reçois mon pass "pro", mon sac, et je prends mes places pour la journée
12h : WESH WESH QU'EST CE QUI SE PASSE de Rabah Ameur Zaïmèche
13H45 : VARIETY de Bette Gordon
16H  : PASSION de Jean-Luc Godard
18h : DIRTY DIFFICULT DANGEROUS de Wissam Charaf
20H15 : FALCON LAKE de Charlotte Le Bon (A-P)

mardi 22

je retrouve dans le hall (quasiment désert) Michelle T., Hervé & Dominique, et Claude W.
11h15 : LE DESTIN de Youssef Chahine
(une pause pour manger)
16h: WON'T YOU CRY ? de Alireza Motamedi
18h15 : SLACKER de Richard Linklater
20h15 : GOUTTE D'OR de Clément Cogitore (A-P en présence de Karim Leklou)

mercredi 23

9h : table ronde sur "comment la peur au cinéma construit l'enfant"
12h :SON COUSIN D'ECOSSE (Laurel & Hardy)
/JE NE VOUDRAIS PAS ÊTRE UN HOMME (Ernst Lubitsch)
14h : LE CRI DE TARZAN de Thomas Bardinet
15h45 : NIGHT MOVES de kelly Reichardt
18h : RITA SUE ET BOB AUSSI d'Alan Clarke (on sortira avant la fin)
20h15 : EL AGUA d'Elena Lopez Riera (A-P)

jeudi 24
Je repars très tôt à Vesoul en train, celui de 7h03 est annulé mais je prends celui de 6h35,

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et je repars à Belfort avec les Bousrez
12h : TOUT VA BIEN de Jean-Luc Godard
14h : PAUVRES MAIS BEAUX de Dino Risi
16h30 : VINCENT MIT L'ÂNE DANS UN PRÉ... de Pierre Zucca
20h30: ASTRAKAN de David Depesseville

vendredi 25

9h : LES SURVIVANTS de Guillaume Renusson (A-P)
11h15 : ASHRAF de / TUTTO  APPOSTO GIOIA MIA de
16h15 : BLED NUMBER ONE de Rabah Ameur Zaimèche
18h30 : LA ROMANCIERE LE FILM ET LE HEUREUX HASARD de Hong SangSoo (A-P)
20h45 : LE GANG DES BOIS DU TEMPLE de Rabah Ameur Zaimèche (A-P)

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ma chambrette

samedi 26

11h : LA SAISIE de Philippe Cuau
13h30 : LES BASILISCHI de Lina Wertmuller
16h : UN PETIT CAS DE CONSCIENCE de Marie-Claude Treilhou
18h15 : LA COLLINE DES HOMMES PERDUS de Sidney Lumet
(je n'irai pas à la soirée de clôture car la 15 est blindée quand on y parvient, je n'ai pas envie de passer la soirée au 3ème rang, je dis à Michelle "je me casse" et je rentre -un peu agacé je dois le dire- à la maison beaucoup plus tôt que prévu...)

dimanche 27

à midi je vais manger à l'AUBERGE DU LAC avec G.
Puis je rentre à la maison, toujours en suivant (au moins pour le départ) les conseils de mon ami Antonin de Waze

bye Entrevues 22!

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arrivée à la maison 16h et quelques
me revoilà at home, mais
20h : contre toute attente, PACIFICTION (je donne un coup de pied -discret- dans le siège pour réveiller le vieux qui ronfle sonorement au rang devant)

lundi 28

il faut faire des courses (c'est le plus urgent), et pour le reste "j'irai demain" hein
13h30 : BABI YAR.CONTEXTE (je secoue le même vieux qui ronfle à trois sièges de moi)

mardi 29

coup de fil de Catherine P., qui vient aux nouvelles...
après, "trucs à faire"
10h30 je vais chercher les paquets qui m'attendent au point Relay
11h je passe à la MAIF pour cette histoire de règlement (et de remboursement) pour le dégat des eaux de l'an dernier (ouh ça n'est pas simple, vu q'ils ont des soucis informatiques...)
18h10 LES MIENS
20h30 LE TORRENT (en a-p)

mercredi 30

j'ai fait de la salade de pois-chiches à midi
j'ai fait la programmation prochaine, en y incluant la semaine belge 4
le soir j'ai fait des crèpes (beaucoup)) et j'ai failli avoir la flemme de ressortir (en me disant que je devais "sentir la crêpe")

mais finalement je vais voir COW à 20h15

(un beau mois de novembre, non ?)

 

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