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lieux communs (et autres fadaises)
14 janvier 2021

poulailler 12

 rébus graphique 1 :

eeeeee
eeeeee

(une douzaine d'oeufs)

*

Covid-19 : une "sortie de crise" vers septembre 2021, estime le Pr Delfraissy

 "Il y a trois mois difficiles à tenir", selon l'expert, avant que les choses ne s'améliorent progressivement au fil de l'année.

 La France pourrait sortir de la crise sanitaire -"pas totalement"-, en septembre 2021, a estimé mercredi 13 janvier le président du conseil scientifique, Jean-François Delfraissy.

 Alors qu'Emmanuel M. réunit mercredi matin un conseil de défense sanitaire, qui pourrait valider de nouvelles restrictions dans le pays, le professeur Delfraissy a souligné la situation paradoxale dans laquelle se trouve la France. Le pays "se situe mieux que l'ensemble des pays européens (...), que les Allemands, que les Suisse, et les Anglais".

 Toutefois, les indicateurs "stagnent", et le variant anglais menace de relancer l'épidémie à tout moment.

 "On pourrait sortir en grande partie de cette crise -pas totalement, on continuera à porter des masques- autour de septembre 2021", a expliqué Jean-François Delfraissy sur franceinfo.

 Il faudra toutefois continuer à appliquer les gestes barrières. "Le vaccin est la porte de sortie, n'attendons pas non plus tout du vaccin., a-t-il nuancé. Il faut être clair. Le vaccin va permettre (...) de protéger les plus anciens, il va peut-être permettre un jour de jouer un rôle sur la transmission, mais nous resterons sur l'année 2021, encore, avec un certain nombre de mesures barrière. Mais avec une vie sociale qui pourrait s'élargir."

 "Septembre 2021, c'est loin pour moi aussi, a encore confié Jean-François Delfraissy. Et je remercie l'ensemble des Français d'accepter l'ensemble de ces mesures avec beaucoup de confiance, contrairement à ce qu'on dit souvent.

"Je dis : il y a trois mois difficiles à tenir, ce sont les trois mois qui viennent, a-t-il martelé. Le variant anglais vient nous compliquer les choses. Les choses iront un peu mieux au printemps (...) et elles devraient s'améliorer réellement pour la fin de l'été."" (actu.orange.fr)

*

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(dans le Haut-Doubs)

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(ça me fascine)

*

""Злорадство", zloradstvo : la satisfaction méchante que l’on éprouve à contempler les malheurs des autres, à l’instar de la schadenfreude allemande. Ce n’est pas un très beau sentiment : quand on l’éprouve, on ne s’en vante pas. On s’en défend même. Ainsi du sénateur russe Konstantin Kosatchev, qui, en commentant les émeutes du Capitole la semaine dernière, précisait : "Je dis tout cela sans le moindre zloradstvo." Vraiment ? "La démocratie américaine est manifestement boiteuse", "les Etats-Unis ont perdu le cap de la démocratie, et ils ont perdu le droit de le définir. Et encore plus, de l’imposer aux autres". (…) 

Mais c’est plus qu’un revanchisme sur la révolution ukrainienne qui déclenche ainsi la jubilation des porte-voix du Kremlin. La séquence de la présidentielle américaine vient renforcer le narratif sous-jacent de toute la propagande russe : la démocratie, en réalité, n’existe pas, ni aux Etats-Unis, ni en Europe, ni ailleurs. Croire qu’il puisse en être autrement, c’est faire preuve d’une naïveté confinant à la bêtise. Le pouvoir, partout, est toujours confisqué par des groupes fermés, et la seule différence entre un régime autoritaire et une démocratie libérale, est que le premier ne se donne pas la peine de travestir la réalité comme le fait la seconde.

En découlent deux messages implicites. L’un est à l’attention de la population russe : "La démocratie n’existe nulle part, alors ne vous plaignez pas". L’autre est adressé au reste du monde, si prompt à donner des leçons de démocratie : "La démocratie n’existe pas chez vous non plus, alors mêlez-vous de ce qui vous regarde."

De ce point de vue là, les trois derniers mois, comme tout le mandat de Donald T., ont été une réussite totale, et l’occupation du Capitole un magnifique bouquet final. Vu de Russie, plus jamais l’Amérique ne pourra donner de leçons de politique à qui que ce soit : il y a de quoi se réjouir, quitte à tourner au zloradstvo." (Libé)

*
rébus graphique 2 :

  où

(le haut-doubs)

*

 

13 janvier 2021

poulailler 11

Incroyable! Le livre-photo pour lequel je doléais hier matin vient -déjà- d'arriver via chron*post (et celui-ci est impeccable, j'ai vérifié du bout des doigts, avant de me re-laver les mains, on ne sait jamais...) Merci encore Noémie de phot*obox!

*
il neigeote
il neigeouille
il neigeasse

*

et quoi d'autre ?
ben c'est tout...

no virus
no contamination
no variant anglais
no wuhan
no chloroquine
no gestes-barrières
no aérosolisation,
no masque
no solution hydro-alcoolique
no attestation
no couvre-feu (ah si, ça, oui quand même)
no verbalisation
no police menottes prison
no reconfinement (pour le moment)
no patient zéro
no cluster
no détresse respiratoire
no urgences
no réa
no pneumo
etc.

*

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je regarde une (nouvelle) série assez plaisante de Canal : OVNI(S) (réalisée par Antony Cordier, -dont j'avais beaucoup aimé DOUCHES FROIDES, HAPPY FEW et GASPARD VA AU MARIAGE...-) un panachage étonnant : de la science-fiction, mais en 1974, sous Giscard... C'est sympathique, entre loufoque et décalé mais avec un petit air pince-sans-rire, un goût certain pour les clins d'oeil, et ça se regarde avec grand plaisir...

*

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et je lis un polar qui donne faim (ce qui est assez rare pour être mentionné): NOS DERNIERS FESTINS de Chantal Pelletier (en Série Noire), du polar d'anticipation, puisque l'action se déroule en 2044 où a été instauré un permis à points pour la bouffe...

*

et j'ai (re)fait des roulés à la cannelle (qui sont encore plus réussis que la première fois, et ça sent toujours aussi bon dans l'appart -tiens, pourquoi je me sens dimanche ?-)

*

ah si, j'oubliais : la terre a accéléré en 2020 :

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"De mémoire de satellite, le bilan annuel de la durée des jours a toujours été positif. Le dernier pic date de 2016, avec 490,76 millisecondes supplémentaires sur le temps de référence. Et depuis, ça baisse. Ça baisse régulièrement, et ça baisse vite. Jusqu’à cette année 2020 de tous les records où pour la toute première fois, le bilan est négatif. Cette année, les rotations cumulées de la planète affichent -1,28 millisecondes sur le temps de référence. Et si la tendance se poursuit au rythme actuel, 2021 devrait finir avec 35 millisecondes d'"avance". (Libé)

*

(toujours ça de gagné, hihihi)

12 janvier 2021

poulailler 10

(vocifère ?)

la vie poulailler

la vie rétention

la vie contenue

la vie en apnée

(faut s'y faire...)

*

bonne nouvelle!

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une édition 2021 entièrement en ligne
tous les films visionnables avec un pass de 12€
(en vente à partir du 20 janvier),

notamment

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"On n'est pas des animaux"
(de Noël Debré, avec Vincent Macaigne)

*

qu'est ce que j'ai fait de beau aujourd'hui (de pas comme d'habitude ?)
je suis allé sur le chat de ph*tobox pour ronchonner (et pleurnicher un peu aussi) : le bouquin photos "2020 (annus horribilis), in extenso" (160 pages) m'est arrivé non seulement avec un certain retard, mais aussi hélas un léger défaut de fabrication : toutes les pages (de la première à la dernière) portent la marque d'un impact (léger certes, mais visible, et donc agaçant), et j'ai exposé mon cas et mes doléances à une certaine Noémie, avec envoi de photos à l'appui, qui m'a proposé dans un premier temps un "crédit tirages/photos de 100 unités valable un an", mais qui, devant mon refus, a "été voir ce qu'elle pouvait faire", et a fini par me proposer " en geste commercial et à titre exceptionnel" le retirage (et l'envoi) illico de l'ouvrage litigieux en question, qui devrait me parvenir d'ici quelques jours via chron*post...

*

scrabble1

ça, déjà ça fait plaisir...

scrabble2

mais ça (agrandissement du coin supérieur droit)
c'est quasiment aussi jouissif, non ?

*

 

11 janvier 2021

poulailler 9

hier soir ce que j'ai mangé, ce n'était pas simplement du saumon fumé mais du "Grandes Origines / Saumon fumé des Highlands d'Ecosse avec notes maltées" , ça en jette non ? (pourtant produit Monop' "étiquette orange", à prix réduit, hein)

j'ai appris, en parcourant l'emballage, qu'il existait un profil gustatif pour le saumon (comme pour le whisky ?), du plus mild au plus strong :

délicat :
notes végétales
notes florales
équilibré :
notes fruitées
notes douces
corsé :
notes torréfiées
notes maltées
brut :
notes iodées
notes tourbées

Incroyable, non ?
Instructif, en tout cas...
(et ledit saumon était excellent...)

*

2dzOInI

(c'est la vie)

*

qu'est ce que j'ai fait de beau aujourd'hui (de pas comme d'habitude ?)
j'ai pris la voiture pour aller à Cuse chez Catherine (où je retrouvais Dominique) pour une formule raclette / scrabble / galette parfaitement adaptée pour un retour / poulailler prévu avant 18h, et ça tombait bien ce rendez-vous pris il y a quelques jours, puisque Catherine était un peu tristounette parce qu'elle venait juste de perdre Erika, sa petite chienne noire (que moi aussi j'aimais beaucoup).
On a respecté le programme prévu, et même plus, puisqu'après le scrabble et avant la galette les filles ont réussi à interpoler une promenade dans le village (que j'ai remplacée par une bien plus reposante -et méritée- siestounette postprandiale (c'est Catherine qui m'a rappelé le mot) près du poêle, dans le fauteuil d'Erika, justement...)
JE N'AURAIS PAS DÛ boire trois verres de ce jus de pomme (bio pourtant) qui m'a, lorsque je suis arrivé à la maison, révolutionné les entrailles dans les grandes extrémités (mais, à l'heure où j'écris celà, tout semble être rentré dans l'ordre (et la révolution matée).

*

"Le vrai pessimiste sait qu'il est déjà trop tard pour l'être."
(Victor Miesel / Hervé Le Tellier, L'Anomalie)

*

 

 

 

 

 

10 janvier 2021

poulailler 8

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(on reste au chaud pour le ouiqinde)

*

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Capture d’écran (1073)

Capture d’écran (1068)

Capture d’écran (1067)

(aujourd'hui au JT)
(j'ai toujours eu un faible
pour les reportages sur les chutes de neige apocalyptiques,
surtout vus depuis l'intérieur, bien au chaud et au sec)

*
(hier avec Catherine)

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(bon, ça avait un peu fondu depuis le matin, à cause du soleil)

*

qu'est ce que j'ai fait de beau aujourd'hui (de pas comme d'habitude ?)
Manue est passée en toute fin de matinée, et comme les années précédentes, pour la cérémonie rituelle dite "de la galette", cette année c'était pistache/griottines (délicieux), mais, 2021 oblige on a fêté ça sans fleurs ni couronnes sans fève et sans couronne (de toute façon on savait que c'était elle la reine et que c'était moi le roi et c'était très bien comme ça...

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Philou est passé en toute fin d'après-midi pour me rapporter gentiment les trois petits bouquins/photos format carré que j'avais faits pour célébrer le conconfinement, qui ont donc réintégré leur étagère, et ont été remplacés dans le sac (que Philou remportait) par Autoportait, d'Edouard Levé

*

(sans rapport avec ce qui précède)

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(ni avec ce qui suit...)

*

 

9 janvier 2021

poulailler 7

Le sociologue Bernard Lahire poursuit son enquête sur nos vies ensommeillées et montre que les songes, certes spécifiques à chacun, sont aussi liés à la trajectoire sociale du rêveur. Travail, place dans la société, compétition... autant de problèmes qui, une fois les yeux fermés, nous hantent.

(…)

"Derrière leur apparence farfelue, les rêves ont donc une cohérence ?

On raconte souvent les songes qu’on a soi-même produits comme des réalités étrangères à soi. Ils nous paraissent absurdes, incongrus. Ils sont au contraire aussi logiques qu’une équation mathématique. Sur les raisons de la bizarrerie apparente du rêve, je suis en total désaccord avec Freud. Selon lui, si un rêve est confus, incompréhensible à la première lecture, c’est parce qu’il contourne la censure : le rêveur chercherait en permanence à brouiller le message. Pour le comprendre, il faudrait donc "craquer" le code mis en place pour échapper à la censure. Je pense au contraire qu’il n’y a pas plus "libre" de toute censure que le rêve. Il est sans doute l’espace d’expression le plus franc, le plus direct, le plus cash. Sauf que son langage est très implicite, fait d’évocations, de symboles ; il ne nous donne à voir que quelques pièces d’un grand puzzle. Pour voir l’image complète, il faut trouver les pièces manquantes qui renvoient à des moments précis de la trajectoire sociale du rêveur - pas seulement à ses pulsions sexuelles. Au sein de notre patrimoine d’expériences incorporées, certaines d’entre elles ont été plus marquantes que d’autres et déterminent notre perception du monde, notre rapport à la réalité et aux autres, et, logiquement, nos rêves. (…) Notre passé incorporé nous hante, il colonise notre vie nocturne sous des images très diverses.

Comment s’élabore ce langage intérieur, cette «communication de soi à soi» ?

A travers le rêve, nous ne nous adressons qu’à nous-mêmes. L’implicite est total. Pas besoin de faire l’effort de remettre dans le contexte et d’expliquer quoi que ce soit à un autre que soi. C’est cet implicite qui rend le rêve si compliqué à appréhender, même pour le rêveur une fois réveillé. Le récit onirique fonctionne beaucoup par analogie, comme l’a compris Freud.
Il est aussi avant tout visuel : on y sent peu d’odeurs, on voit les gens parler plus qu’on ne les entend. Le cerveau va donc créer des métaphores visuelles liées à la langue qui est la nôtre. "Je suis au fond du trou" ? Les songes sont remplis de personnes littéralement tombées dans un trou. On a "rompu tout lien" avec son ex-compagne ? Les rêves mettent en scène un pont qui s’effondre, une corde qui lâche. Le rêveur prend les images à la lettre.

(…)

Quel intérêt la vie inconsciente peut-elle avoir pour le sociologue ?

Il faut paradoxalement passer par le rêve, si étrange et irrationnel en apparence, pour mieux révéler les mécanismes qui dictent la vie éveillée. Le rêve n’est pas le moment de l’exception. On croit encore trop souvent au mythe de notre supériorité consciente, rationnelle et intentionnelle. On croit toujours être maître de tout ce qu’on fait. Mais pas du tout : le rêve nous force à voir la part de mécanismes inconscients de nos vies éveillées.

Chaque fois que nous rencontrons quelqu’un, en réalité, nous ne rencontrons pas seulement cette personne. Nous lui superposons toutes les personnes que nous avons connues dans le passé et qui lui ressemblent ou évoquent de manière inconsciente nos préoccupations existentielles. Exactement comme lorsque le rêve met au même endroit des personnages qui n’ont, a priori, rien à y faire ou quand il condense des individus différents. Sauf que dans la vie éveillée, vous ne vous en doutez pas. Et puis, d’une certaine façon, nous sommes plus lucides dans nos rêves.

La vie onirique, parce qu’elle ne s’embarrasse pas de censures, donne accès à une forme de vérité sur ce qui nous "travaille". Chaque nuit, les rêveurs voient des choses qu’ils n’osent pas se dire, des choses qui les embarrassent dans leur vie quotidienne. Ce savoir ne leur est plus accessible lorsqu’ils se réveillent. Mais cette lucidité peut se reconquérir par l’interprétation des rêves."
(Libération)

*

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(from Chez Pol/Libé)

*

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(j'ai oublié de le mettre hier)

*

(poules et teuf)

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*

un mot de Pépin au dos de son envoi qui me fait venir une larmichette :

"En attendant les scrabbles et les tarots,
les bières et les cafés partagés
les sorties ciné et les pots au théâtre
Vivement demain"

*

qu'est ce que j'ai fait de beau aujourd'hui (de pas comme d'habitude ?)
avec Catherine on est allé marcher un peu dans la neige (enfin, ce qu'il en restait) sur les hauts de Noidans, j'ai eu un peu de mal au début (ça montait, j'avais le masque, je souffais comme un boeuf et tout...) mais après c'était très agréable, on a même croisé la police au milieu de nulle part, partie pour contrôler on se demandait bien quoi... et vu aussi un mec au volant de son 4x4 qui faisait courir ses trois chiens à côté de sa bagnole

*

"Continuer à dire notre monde
La vie est un accident bien plus précieux que tout ça
Continuer à espérer
Continuer à croire
Être vivant, c’est se réinventer
Alors mourir et renaître
Respecter l’avenir
Relever ceux qui tombent, les étreindre
Savoir parler dans la lumière
Continuer à parler dans l’obscurité
Tout est parole
Tout est rencontre
Tout ne s’invente que par la parole
Même le silence s’invente par la parole
Renoncer et reconstruire
Quelle chance de voir devant
Quelle chance d’avoir à se réinventer.
Alors inventons notre avenir,
nos amours, nos amitiés
Étreignez ceux qui vous dégoûtent,
de leur haine faites de l’amour continuez à croire aux rencontres et aux fêtes
Nous sommes vivants et pas encore vaincus
Combattez avec joie
Et souriez à l’avenir même si tout fait peur
La peur, c’est le début des ténèbres c’est le début des angoisses
Et surtout c’est le début de l’autorité
N’ayez pas peur !
Bonne année / quoi / "
VINCENT MACAIGNE

*

8 janvier 2021

poulailler 6

alors ça va, mes poulettes et mes poulets ?

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*

Qu'est-ce que j'ai fait aujourd'hui ? (d'un peu inhabituel je veux dire) Ah oui j'ai passé un certain temps sur le site du Festival de de Gérardmer, ,  (j'avais au départ l'intention de prendre un Pass (50€, quand même...) mais le temps que j'y arrive, (...) ils étaient déjà tous vendus! J'ai donc décidé d'acheter des places à l'unité (5€) et j'ai mis un certain temps pour choisir (un film par jour ça m'a paru... raisonnable.
Il y en a un qui tout de suite m'a semblé incontournable (celui que j'ai réservé en premier) :

teddy_film_affiche

ensuite j'ai choisi

4079989

du fiston Cronenberg,

puis après avoir trèèèèèèèèès longuement hésité :

5671984

(je pense que celui-ci doit être vraiment flippant,
j'ai vu la bande-annonce,
en plus il est hors-compétition, en vidéo HD et sans dialogues...)

et enfin je me suis décidé pour

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Je me suis dit : le festival dure 5 jours (du 27 au 31 janvier) et donc peut-être 5 jours / 5 films ça serait bien (ça me rappelle quelque chose... private joke)... mais bon je me garde pour l'instant le cinquième "sous le coude"...

*

dans la série "nos chers comiques qui commencent par D", entrevu ce matin une photo de ce cher Gérald D., dûment masqué, en train de se recueillir devant... l'ancien local de Charlie-Hebdo, aux côtés de la Maire(sse) de Paris, Anne H., dûment masquée aussi, "en toute discrétion" et j'imaginais toute la bande (Cavanna, Choron, Cabu, Charb et les autres) tous assis au bord de leur nuage à pleurer de rire

et, tiens, continuons de rire :

"AVEU Il n’y a eu pas de changement de doctrine, assure en chœur l’exécutif, mais Olivier Véran a quand même prévu d’amplifier et d’accélérer le mouvement de vaccination face à un démarrage plus que poussif, surtout en comparaison avec le reste du monde. Une lenteur au démarrage fruit d’une erreur stratégique ? Pas du tout, reconnaît le dircab de Jean Castex, révélant ce que beaucoup pensaient mais que la majo n’osait dire. "On n’a pas assez de doses", a confié Nicolas Revel à un élu, selon le Parisien ce matin, ajoutant : "Si on bouge tout de suite, on ira très vite vers la pénurie." Comme avec les masques ? (Chez Pol /Libé)

 

7 janvier 2021

numéro 5 (hihi de cocotte chanel)

Après quelques jours de valse-hésitation (j'adore cette expression) sur le titre et la catégorie de chaque post,  j'ai décidé, prenant comme point de départ -et comme numéro 1- le 2 janvier (date d'activation du "nouveau couvre-feu")  que la nouvelle catégorie de posts (après les différents acronymes, CCCC, DDDD, RCC) sera désormais NC-F (pour nouveau couvre-feu) et "poulailler" pour le titre génrique des messages, et donc qu'aujourd'hui (écrit le 6, publié le 7) nous en sommes au n°5

*
car ça m'a frappé hier matin tandis que je prenais ma douche : j'ai pensé aux poules de Manue, celles qu'elle rentre chaque soir dans leur poulailler et qu'elle enferme jusqu'au lendemain matin ("pour éviter qu'elles se fassent bouffer par le renard"), et j'ai trouvé l'analogie plaisante (et très juste) : oui, nous sommes ni plus ni moins que des poules, oui, qu'on confine dans leur poulailler personnel de 18h à 6h du mat' (douze heures, tout de même, la moitié d'une journée!), et du coup je n'ai pas pu m'empêcher d'en parler à toutes les personnes que j'ai eues au téléphone ce jour : Emma, Philou, Dominique, Marie...

*
ça méritait bien un petit gif :

giphypoulemood

(ceci est bien une poule ?)

...ou deux

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*

et même, tiens,  de fil en aiguille, une jolie image de Poucet :

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et donc la page du livre de lecture qui va avec :

Charlot, Géron, Poucet et son ami, méthode lecture mixte_0015

*

"Pourriez-vous, s'il vous plait, avoir la gentillesse
de bien vouloir cesser d'ainsi me harceler ?"
(ce que j'aurais envie de répondre, poliment et en alexandrins (en zappant le e à la fin de "gentillesse"), à la pauvre dame en 0974 qui s'obstine à m'appeler et me rappeler et rappeler encore pour me vendre je ne sais quoi...)

*

je viens de terminer L'Anomalie, d'Hervé Le Tellier (Goncourt 2021), que j'ai trouvé très agréable, intelligent, alerte, bien écrit, oulipien sans doute (le contraire tout de même m'étonnerait bien), malin... et j'apprends au même moment que c'est un vrai succès de librairie, aussi incroyable qu'inattendu (800 000 exemplaires vendus !)

*

pour celles et ceux qui ont (encore) envie d'images & de sons, de films, de cinéma(s), de festivals,voici le MFFF (My French Film Festival), 11ème du nom, du 15 janvier au 15 février, on peut s'inscrire (longs, courts et docs peut-être aussi).... Je vais (enfin!) pouvoir voir, par exemple, LES HEROS NE MEURENT JAMAIS d'Aude-Léa Rapin (avec Adèle Haenel et Jonathan Couzinié)

*

6 janvier 2021

rien de grave

Capture d’écran (1041)

Capture d’écran (1042)

Capture d’écran (1043)

Capture d’écran (1044)

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Rien de grave, de Marguerite Bordat et Pierre Meunier, un lien envoyé par Pépin hier soir, une pièce marquante, à la fois très simple et très forte, visionnée jusqu'au bout, du sourire jusqu'aux larmes, et au sourire encore, et qui m'a ce matin transporté (sérendipitons...) de cette page jusqu'à cette page, qui m'a elle-même emmené jusqu'à celle-là, que je ne pouvais pas ne pas vous reproduire dans son intégralité :

Monologue du virus

"Je suis venu mettre à l’arrêt la machine dont vous ne trouviez pas le frein d’urgence."

 paru dans lundimatin#234, le 21 mars 2020

 Faites taire, chers humains, tous vos ridicules appels à la guerre. Baissez les regards de vengeance que vous portez sur moi. Éteignez le halo de terreur dont vous entourez mon nom. Nous autres, virus, depuis le fond bactériel du monde, sommes le véritable continuum de la vie sur Terre. Sans nous, vous n’auriez jamais vu le jour, non plus que la première cellule.

Nous sommes vos ancêtres, au même titre que les pierres et les algues, et bien plus que les singes. Nous sommes partout où vous êtes et là où vous n’êtes pas aussi. Tant pis pour vous, si vous ne voyez dans l’univers que ce qui est à votre semblance ! Mais surtout, cessez de dire que c’est moi qui vous tue. Vous ne mourez pas de mon action sur vos tissus, mais de l’absence de soin de vos semblables. Si vous n’aviez pas été aussi rapaces entre vous que vous l’avez été avec tout ce qui vit sur cette planète, vous auriez encore assez de lits, d’infirmières et de respirateurs pour survivre aux dégâts que je pratique dans vos poumons. Si vous ne stockiez vos vieux dans des mouroirs et vos valides dans des clapiers de béton armé, vous n’en seriez pas là. Si vous n’aviez pas changé toute l’étendue hier encore luxuriante, chaotique, infiniment peuplée du monde ou plutôt des mondes en un vaste désert pour la monoculture du Même et du Plus, je n’aurais pu m’élancer à la conquête planétaire de vos gorges. Si vous n’étiez presque tous devenus, d’un bout à l’autre du dernier siècle, de redondantes copies d’une seule et intenable forme de vie, vous ne vous prépareriez pas à mourir comme des mouches abandonnées dans l’eau de votre civilisation sucrée. Si vous n’aviez rendu vos milieux si vides, si transparents, si abstraits, croyez bien que je ne me déplacerais pas à la vitesse d’un aéronef. Je ne viens qu’exécuter la sanction que vous avez depuis longtemps prononcée contre vous-mêmes. Pardonnez-moi, mais c’est vous, que je sache, qui avez inventé le nom d’ « Anthropocène ». Vous vous êtes adjugé tout l’honneur du désastre ; maintenant qu’il s’accomplit, il est trop tard pour y renoncer. Les plus honnêtes d’entre vous le savent bien : je n’ai d’autre complice que votre organisation sociale, votre folie de la « grande échelle » et de son économie, votre fanatisme du système. Seuls les systèmes sont « vulnérables ». Le reste vit et meurt. Il n’y a de « vulnérabilité » que pour ce qui vise au contrôle, à son extension et à son perfectionnement. Regardez-moi bien : je ne suis que le revers de la Mort régnante.

Cessez donc de me blâmer, de m’accuser, de me traquer. De vous tétaniser contre moi. Tout cela est infantile. Je vous propose une conversion du regard : il y a une intelligence immanente à la vie. Nul besoin d’être un sujet pour disposer d’une mémoire ou d’une stratégie. Nul besoin d’être souverain pour décider. Bactéries et virus aussi peuvent faire la pluie et le beau temps. Voyez donc en moi votre sauveur plutôt que votre fossoyeur. Libre à vous de ne pas me croire, mais je suis venu mettre à l’arrêt la machine dont vous ne trouviez pas le frein d’urgence. Je suis venu suspendre le fonctionnement dont vous étiez les otages. Je suis venu manifester l’aberration de la « normalité ». « Déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner notre cadre de vie à d’autres était une folie »… « Il n’y a pas de limite budgétaire, la santé n’a pas de prix » : voyez comme je fais fourcher la langue et l’esprit de vos gouvernants ! Voyez comme je vous les ramène à leur rang réel de misérables margoulins, et arrogants avec ça ! Voyez comme ils se dénoncent soudain non seulement comme superflus, mais comme nuisibles ! Vous n’êtes pour eux que les supports de la reproduction de leur système, soit moins encore que des esclaves. Même le plancton est mieux traité que vous.

Gardez-vous bien, cependant, de les accabler de reproches, d’incriminer leurs insuffisances. Les accuser d’incurie, c’est encore leur prêter plus qu’ils ne méritent. Demandez-vous plutôt comment vous avez pu trouver si confortable de vous laisser gouverner. Vanter les mérites de l’option chinoise contre l’option britannique, de la solution impériale-légiste contre la méthode darwiniste-libérale, c’est ne rien comprendre à l’une comme à l’autre, à l’horreur de l’une comme à l’horreur de l’autre. Depuis Quesnay, les « libéraux » ont toujours lorgné avec envie sur l’empire chinois ; et ils continuent. Ceux-là sont frères siamois. Que l’un vous confine dans votre intérêt et l’autre dans celui de « la société », revient toujours à écraser la seule conduite non nihiliste : prendre soin de soi, de ceux que l’on aime et de ce que l’on aime dans ceux que l’on ne connaît pas. Ne laissez pas ceux qui vous ont menés au gouffre prétendre vous en sortir : ils ne feront que vous préparer un enfer plus perfectionné, une tombe plus profonde encore. Le jour où ils le pourront, ils feront patrouiller l’armée dans l’au-delà.

Remerciez-moi plutôt. Sans moi, combien de temps encore aurait-on fait passer pour nécessaires toutes ces choses inquestionnables et dont on décrète soudain la suspension ? La mondialisation, les concours, le trafic aérien, les limites budgétaires, les élections, le spectacle des compétitions sportives, Disneyland, les salles de fitness, la plupart des commerces, l’assemblée nationale, l’encasernement scolaire, les rassemblements de masse, l’essentiel des emplois de bureau, toute cette sociabilité ivre qui n’est que le revers de la solitude angoissée des monades métropolitaines : tout cela était donc sans nécessité, une fois que se manifeste l’état de nécessité. Remerciez-moi de l’épreuve de vérité des semaines prochaines : vous allez enfin habiter votre propre vie, sans les mille échappatoires qui, bon an mal an, font tenir l’intenable. Sans vous en rendre compte, vous n’aviez jamais emménagé dans votre propre existence. Vous étiez parmi les cartons, et vous ne le saviez pas. Vous allez désormais vivre avec vos proches. Vous allez habiter chez vous. Vous allez cesser d’être en transit vers la mort. Vous haïrez peut-être votre mari. Vous gerberez peut-être vos enfants. Peut-être l’envie vous prendra-t-elle de faire sauter le décor de votre vie quotidienne. A dire vrai, vous n’étiez plus au monde, dans ces métropoles de la séparation. Votre monde n’était plus vivable en aucun de ses points qu’à la condition de fuir sans cesse. Il fallait s’étourdir de mouvement et de distractions tant la hideur avait gagné de présence. Et le fantomatique régnait entre les êtres. Tout était devenu tellement efficace que rien n’avait plus de sens. Remerciez-moi pour tout cela, et bienvenue sur terre !

Grâce à moi, pour un temps indéfini, vous ne travaillerez plus, vos enfants n’iront pas à l’école, et pourtant ce sera tout le contraire des vacances. Les vacances sont cet espace qu’il faut meubler à tout prix en attendant le retour prévu du travail. Mais là, ce qui s’ouvre devant vous, grâce à moi, ce n’est pas un espace délimité, c’est une immense béance. Je vous désoeuvre. Rien ne vous dit que le non-monde d’avant reviendra. Toute cette absurdité rentable va peut-être cesser. A force de n’être pas payé, quoi de plus naturel que de ne plus payer son loyer ? Pourquoi verserait-il encore ses traites à la banque, celui qui ne peut de toute façon plus travailler ? N’est-il pas suicidaire, à la fin, de vivre là où l’on ne peut même pas cultiver un jardin ? Qui n’a plus d’argent ne va pas s’arrêter de manger pour autant, et qui a le fer a le pain. Remerciez-moi : je vous place au pied de la bifurcation qui structurait tacitement vos existences : l’économie ou la vie. C’est à vous de jouer. L’enjeu est historique. Soit les gouvernants vous imposent leur état d’exception, soit vous inventez le vôtre. Soit vous vous attachez aux vérités qui se font jour, soit vous mettez la tête sur le billot. Soit vous employez le temps que je vous donne maintenant pour figurer le monde d’après à partir des leçons de l’effondrement en cours, soit celui-ci achèvera de se radicaliser. Le désastre cesse quand cesse l’économie. L’économie est le ravage. C’était une thèse avant le mois dernier. C’est maintenant un fait. Nul ne peut ignorer ce qu’il faudra de police, de surveillance, de propagande, de logistique et de télétravail pour le refouler.

Face à moi, ne cédez ni à la panique ni au déni. Ne cédez pas aux hystéries biopolitiques. Les semaines qui viennent vont être terribles, accablantes, cruelles. Les portes de la Mort seront grand’ouvertes. Je suis la plus ravageuse production du ravage de la production. Je viens rendre au néant les nihilistes. Jamais l’injustice de ce monde ne sera plus criante. C’est une civilisation, et non vous, que je viens enterrer. Ceux qui veulent vivre devront se faire des habitudes nouvelles, et qui leur seront propres. M’éviter sera l’occasion de cette réinvention, de ce nouvel art des distances. L’art de se saluer, en quoi certains étaient assez bigleux pour voir la forme même de l’institution, n’obéira bientôt plus à aucune étiquette. Il signera les êtres. Ne faites pas cela « pour les autres », pour « la population » ou pour « la société », faites cela pour les vôtres. Prenez soin de vos amis et de vos amours. Repensez avec eux, souverainement, une forme juste de la vie. Faites des clusters de vie bonne, étendez-les, et je ne pourrai rien contre vous. Ceci est un appel non au retour massif de la discipline, mais de l’attention. Non à la fin de toute insouciance, mais de toute négligence. Quelle autre façon me restait-il pour vous rappeler que le salut est dans chaque geste  ? Que tout est dans l’infime.

J’ai dû me rendre à l’évidence : l’humanité ne se pose que les questions qu’elle ne peut plus ne pas se poser."

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dans la série "nos chers grands comiques -qui commencent par B-" (quand c'est pas Blanquer, c'est Buzyn)

"ET SINON Nouveau job pour une nouvelle vie pour Agnès Buzyn en 2021. Comme le révèle l’Opinion ce matin, l’ex-ministre de la Santé défaite aux municipales à Paris déménage pour Genève et va intégrer le cabinet du directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, pour s’occuper des «affaires multilatérales». Au passage, Buzyn va devoir démissionner de son mandat de conseillère du XVIIe arrondissement de Paris (sans avoir jamais siégé)."(Chez Pol / libé)

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(pas mal aussi pour des voeux, non ?)

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5 janvier 2021

c'est rien

"- J'ai une devinette dit Louis.
-Je t'écoute, sourit la psychologue.
- Les pauvres en ont, les riches en ont besoin, et si on en mange, on meurt.
La psychologue donne sa langue au chat.
- C'est rien.
- C'est rien ?
- Rien. Les pauvres ils  ont rien, les riches ont besoin de rien, et si on mange rien, on meurt.
- Elle est très bien. il faut que je la retienne."
(L'anomalie, Hervé Le Tellier)

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"La situation sanitaire est "préoccupante" avant même l’impact des fêtes, dixit le directeur général de la santé Jérôme Salomon. Et une bonne partie de l’Europe - voire du monde - garde les écoles fermées, d'autant plus avec le nouveau variant anglais du Covid-19. Mais, prévient ce matin Brigitte Bourguignon, la ministre déléguée chargée de l’Autonomie sur France Info : "Nous ne mettrons jamais en danger les enfants sciemment." Encore heureux. Jean-Michel Blanquer a donc passé ses vacances à peaufiner le protocole sanitaire de la rentrée ? Pas totalement, nous apprend Paris Match. Le ministre de l’Education nationale a surtout profité de la trêve des confiseurs pour préparer sa candidature aux régionales en Ile-de-France." (Chez Pol/Libé)

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 j'ai pris le temps d'échanger quelques mots avec la caissière du Monop' (on commence à se connaître de vue), et du coup je n'ai pas pensé à présenter ma carte Monop', et du coup la guirlande mini-leds à 9,99€ qui était soldée à 60% est passée à 9,99€, mais je n'y ai pensé qu'en arrivant chez moi, et donc je suis reparti à Monop' en pressant le pas, puisque je ne savais pas à quelle heure ça fermait because le NCF (nouveau couvre-feu), j'y suis arrivé hors d'haleine, j'ai expliqué mon cas et on m'a remboursé 5,99€ ("par carte, puisque j'avais payé par carte") ce qui n'était tout de même pas négligeable...

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j'ai failli jouer à l'hyper-rebelle et à rester dehors jusqu'à -au moins- 17h59, mais à quoi bon (et pour quoi faire) ?

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une dernière pour la route...

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