1er juillet (Cuse)
La cueillette des groseilles roses est le cadre d'un véritable sketch, au moment où je dois déplacer ma chaise (pour cueillir de l'autre côté du buisson) et que Catherine me montre que je piétine ses jeunes poireaux, ce qui fait beaucoup rire Françoise
2 juillet (dans la cuisine)
eu la surprise de découvrir, au fond d'un saladier contenant des cerises, le grouillement de centaines et de centaines de fourmis, qui ont d'ailleurs consciencieusement entrepris de boulotter les cerises en question (mais l'eau purifie tout)
3 juillet (dans ma cave)
enfin réussi à réunir tous les éléments nécessaires pour terminer la "Boite à Catherine", avec des photos (vraies, imprimées ou photocopiées), des morceaux de napperon doré et des petits graphismes au poska... (mais la colle en bombe n'est vraiment pas terrible...)
4 juillet (Remote Besançon)
en point d'orgue d'une journée éminemment culturelle, une déambulation en groupe de 40 personnes à travers la ville, avec audioguidage au casque (spectacle auquel j'avais été invité par Dominique), magnifique
5 juillet (Ecole maternelle)
l'émotion, au pot de départ de retraite de Catherine,, de savoir avec certitude que là se terminait vraiment quelque chose de fort qu'on avait construit ensemble, et que c'était probalement la dernière fois que j'y mettais les pieds (sauf demain pour aller chercher le papyrus)
6 juillet (école/maison)
et j'ai fait pour la der des ders fois ce trajet, avec, dans le coffre, le fameux papyrus en question, que j'avais confié à la garde de Catherine lorsque j'étais parti, et qu'on avait surnommé Robert
7 juillet (dans le jardin de Catherine)
une histoire de télécommande de garage et de clés de voiture restées à l'intérieur fait qu'on se retrouve là, avec Isa, à la fraîche, à goûter des bières diverses accompagnées de grignotages divers
8 juillet (Eurocks)
un seul jour, le dernier, mais quel jour délicieux! Soleil, joyeuse équipe, sol sec, jeunes gens torse-nu, et deux verres à bière (celui de l'année + un autre que je convoitais -celui avec les chaussures dans la boue-)
9 juillet (parking)
J'ai compris plus tard, en regardant plus en détail la photo de lui que j'avais prise de loin, pourquoi ce routier black avait choisi comme pseudo "guignol" (oui, le bâton)
10 juillet (fjt)
Catherine avait très envie ce midi d'une crêpe chantilly/caramel, et elle a tenu bon jusqu'au café,où elle a décidé de se l'offrir, et est alléé chercher la dernière...
11 juillet (aux toilettes)
enfin réussi à terminer -à regret, tellement j'aime le personnage de Mario Conde et que j'avais du mal à m'en séparer- Les brumes du passé de Leonardo Padura, commencé pourtant il y a des semaines, mais honteusement fractionné ensuite
12 juillet (Ollans)
Nous étions tous les cinq assis sagement au premier rang (même si certain avait au début les paupières lourdes) pour assister au concert -gratuit- que donnaient comme chaque soir au château les stagiaires
13 juillet (à table)
terminé le reste de salade de pois-chiches (commencée ici avec les Soria, continuée à Cuse, et ramenée ici) en l'agrémentant de dés de pêche blanche, de féta, et de pignons de pin
14 juillet (à la cuisine)
ai quand même dû sorti pour aller acheter des pièges à phéromones, pour faire face à une très agaçante invasion de mites alimentaires (qui avaient élu domicile, entre autres, dans le quinoa)
15 juillet (sur un escabeau)
Je fais les vitres de la cuisine -au grand soleil- le jour de la finale de la Coupe du Monde, histoire de pouvoir me souvenir facilement de la date pour la prochaine fois
16 juillet (Grattery)
fini la soirée en mangeant des tartelettes aux myrtilles (de Bussang) chez Coralie, après avoir dansé (oui oui) à Charmoille devant les plaisants Ma Pauvre Lucette
17 juillet (plates-bandes)
Super Christine est venue m'apporter une dernière mina lobata toute riquiquite, pour que je puisse la repiquer dans le trou entre l'hortensia et la rose trémière couleur rose-thé
18 juillet (parking)
oui, je suis bien obligé de reconnaîître que, parfois, la pensée m'effleure que ma vie est parfaitement merveilleusement) inepte, oui oui, mais ça passe
19 juillet (au bord de la piscine chez les voisins)
on peut appeler ça de la persévérance (ou de l'obstination : j'ai joué au okey avec les filles et j'ai perdu 10 parties d'affilée (4 pour Sao-Maï, 4 pour Christine et 2 pour Juliette)
20 juillet (par la fenêtre)
ce matin le fait marquant était, sans aucun doute, le fleurissement (la floraison) de mes deux premières ipomées, (après tant de jours d'arrosage attentif, c'était mérité)
21 juillet (à la cuisine)
j'en rêvais depuis un certain temps temps, et je l'ai enfin tentée, cette fameuse mousse au chocolat à l'eau de pois-chiches : le résultat est "presque" concluant, parce que j'ai mis trop de liquide (il faut le même poids des deux ingrédients). A retenter, donc.
22 juillet (priceministruche)
enfin! à force de fouiller, j'ai réussi à dénicher un exemplaire du catalogue de l'expo Tàpies à Céret en 1995, qui m'avait tant ému à l'époque (c'était mon premier contact avec lui et j'en ai eu les larmes aux yeux)
23 juillet (Navenne)
dans la série "les lundis des Estivales", len°2, un très joli concert de Part Time Friends ("Ne nous rappelez plus, on n'a plus de morceaux!")
24 juillet (Isembart)
le bonheur, c'est, déjà, de réussir à trouver une place libre (dans ce parking gratuit) à l'ombre, tout au fond, mais le vrai bonheur c'est d'en trouver ensuite une deuxième, toujours à l'ombre, mais tout près de la sortie...
25 juillet (Super U)
Il y avait du sang partout tout le long de l'allée centrale, jusqu'aux portes de sortie : un homme, lorsque la caissière lui a demandé de payer son pain, a sorti un couteau, s'est entaillé les veines, et est sorti en courant jusque dans la rue, perdant son sang, la jeune caissière la plus proche de la scène s'est évanouie
26 juillet (dans le journal)
Catherine m'a parlé d'un de mes (très) anciens élèves, qui a ouvert une pizzéria, avait conseillé à ses clients de garder les tickets des pizzas achetées chez lui pendant la coupe du monde, s'engageant à les rembourser en cas de victoire de la france, et, depuis, il rembourse, il rembourse, il rembourse...
27 juillet (parking)
comme un pari idiot avec moi-même, (oui j'ai l'habitude), cette idée d'aller passer dehors quelques heures de l'après-midi de ce jour le plus chaud de l'année, réussie avec de l'ombre, beaucoup d'eau, et Les mers du sud, de Vasquez Montalban
28 juillet (chez Zabetta)
le plaisir d'un repas de midi impromptu "en toute simplicité" (avec tout de même polpete di vitello et le/la très attendu(e) et apprécié(e)- Pavlova aux fruits rouges)
29 juillet (parkings)
c'est drôle de retrouver, quelques instants après, la voiture d'un vigile avec lequel je me suis ébattu sur un parking prévu à cet effet, garée sur le parking du supermarché où justement je vais faire mes courses (et de me dire qu'il est peut-être en train de m'observer sur un écran de contrôle et de penser la même chose)
30 juillet (Vesoul-Gy)
au-dessus de la route dans le ciel très bleu un nuage horizontal très long et très plat, si long qu'il m'est impossible, lorsque je m'arrête à la sortie de Mailley, de le photographier en une seule fois, et que, donc, je fractionne...
31 juillet (fjt)
plaisir de s(y retrouver à midi ("un peu plus tôt que d'habitude"), avec Catherine et Marie et un joli bouquet qu'on offre à Odile pour son dernier jour de travail