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lieux communs (et autres fadaises)
7 juillet 2016

SSDLPP

TOUT DE SUITE MAINTENANT
de Pascal Bonitzer.


Pascal Bonitzer, je l'aime bien. Il est réalisateur, acteur, scénariste (il a même composé les chansons de Haut, bas, fragile!). ila aussi une fille, belle comme tout (Agathe Bonizer) bien que froide d'apparence, qu'on a vue grandir au film des films, et qui tient ici le rôle principal.
Le milieu dans lequel évolue son personnage n'est pas a priori hyper affriolant : c'est celui de la finance, du bizness, des sociétés, des magouilles des rachats des conflits d'intérêt, oui, raconté comme ça ça donnerait juste envie de d'enfuir (ou de s'enfouir, on peut aussi) tellement ça semble inintéressant).
Une jeunette  débarque dans une boîte pour son premier poste. Il s'avère que ses nouveaux patrons (Lambert Wilson et Pascal Greggory) ont autrefois connu son père (Jean-Pierre Bacri). Par la force des choses, la demoiselle est obligée de travail en tandem avec un jeune collègue (Vincent Lacoste) avec qui elle a visiblement peu d'accointances. un dimanche où son patron (Wilson) l'a invitée chez lui pour du boulot supplémentaire, elle y fait la connaissance de l'épouse du susdit (Isabelle Huppert), verre à la main,  qui a jadis fort bien connu aussi le papa de la jeunette.

Elle va donc se mettre en chasse pour essayer d'en savoir plus, et de comprendre comment une très vieille histoire peut continuer encore de faire des remous et influer sur la sienne propre, actuelle. Et à partir d'un matériau abstrait (la phynance), rebutant, et  au maximum déshumanisé, Bonitzer va, très adroitement construire un récit très humain. Toute la distribution est magnifiquement parfaite (pas forcément dans les rôles dans lesquels on les aurait attendus, et c'est bien, ces -parfois imperceptibles- variations sur le motif.)

(j'avais commencé ce post il y a un certain temps, et voilà que je l'ai non seulement abandonné en route, mais oublié tel quel dans les profondeurs de ce blog, que justement ce matin j'avais entrepris d'explorer à la lueur de ma frontale, où je l'ai donc retrouvé, et je le livre donc en l'état, il serait "trop tard" pour que je m'y remette...)

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7 juillet 2016

tu sais celui... 28

1

*
(pas tout neuf neuf, mais pas si vieux...)

*

2

(juste pour le fun)

6 juillet 2016

tu sais celui... 27

1

*

Il semblerait que certaines personnes participant à ce jeu aient pris des amphétamines, ou je ne sais pas quoi d'autre... Deux minutes. Ca a été trouvé à 7h02. Je mets quand même la deuxième photo, juste pour vous faire sourire... :

2

(oui oui, c'est bien lui!)

*

5 juillet 2016

encore mieux que le riz au lait

L'EFFET AQUATIQUE
de Solveig Anspach

J'ai réussi à tenir un jour! Avant de courir à Besac au Victor Hugo pour le voir, enfin, le voir... Ce film posthume de Solveig Anspach, qui a été projeté à Cannes et y était apparu nimbé d'opinions positives et enthousiastes. C'est le dernier volet d'une trilogie entamée avec Back Soon (2007, que nous avons programmé) et poursuivie avec Queen of Montreuil (2013, programmé aussi dans le bôô cinéma (mais -jmelapétos-  j'avais eu la chance de le voir en avant-première, en présence de l'équipe du film, à l'UGC Les H*lles ("mon" UGC), mais bon j'étais à des kilomètres dans cette immense salle, j'avais essayé de prendre des photos mais c'était nul, je me souviens juste qu'ils s'étaient toutes/tous affublés de fausses moustaches, rapport au film) et revu avec enthousiasme et passion.

Trilogie ? Back soon se passait en Islande (l'histoire d'Anna), Queen of Montreuil se déroulait à Montreuil (l'histoire d'Agathe, qui croisait celle d'Anna), tandis que L'effet aquatique commence à Montreuil (l'histoire d'Agathe) et retourne en Islande (recroise l'histoire d'Anna), et la boucle est bouclée. Le personnage de Samir (le grutier) figurait déjà dans Queen of Montreuil. Trois ans séparent les films, et on peut supposer que trois ans ont passé de la même façon dans la vie des personnages. Ce qui explique peut-être par exemple, entre autres, la disparition du nounours Caruso (qu'on regrette, bien évidemment). Agathe (divine Florence Loiret-Caille) est à présent maîtresse-nageuse à la piscine Maurice Thorez, à Montreuil (elle était cinéaste dans Queen of Montreuil, que je viens de me revisionner pour le plaisir ce matin). Et Samir (le suave Samir Guesmi), toujours grutier, vient de tomber amoureux d'elle. Et pour l'approcher lui fait croire qu'il ne sait pas nager et veut prendre des cours... Un avatar scénaristique l'obligera à dévoiler son mensonge, provoquant la fuite d'Agathe, tandis qu'un autre lui fera prendre l'avion à sa poursuite, vers l'Islande où se tient un congrès de maîtres-nageurs.

Ce film est un vrai doudou. De la même veine (aussi tendre que mélancolique) que Queen of Montreuil (qu'on a donc aussitôt envie de revoir). La partie française est focalisée (resserrée) sur Agathe et et Samir, et l'univers clos de la piscine (dont le scénario étoffera tout de même le décor en y insérant quelques nouveaux personnages  : le directeur (Philippe Rebbot), le caissier (Esteban) et une seconde maîtresse-nageuse délicieusement obsédée (Olivia Côte), tous délicieusement "anspachesques" et affectueusement croqués.) on regrettera de ne pas revenir faire un tour chez Agathe.) La partie islandaise va permettre au film de prendre un peu d'espace, du champ, du grand air. Symétriquement au film précédent, c'est cette fois Anna qui hébergera Agathe (et Samir, dont elle avait fait la connaissance.) Anna qui est à présent conseillère municipale, mais par alternance : un jour sur deux elle est la supérieure de Frosti (un nouveau venu, je pensais, mais il me semble bien qu'on le voyait déjà, dans Queen of Montreuil, en copain islandais d'Anna en visio-conférence) tandis que c'est lui qui commande l'autre jour sur deux (démocratie à l'islandaise ?).

Et le film est délicieux. C'est comme le riz au lait que j'évoquais dans le titre, à la fois tout simple, presque sans enjeu (on sait très bien comment tout ça va -bien- finir) et extraordinairement gratifiant. Euphorisant, oui. On peut juste regretter qu'il passe trop vite (un peu plus d'1h20), peut-être que le décès de Solveig Anspach n'a pas permis d'y mettre tout ce qui avait été prévu d'y mettre, je ne sais pas, mais, en l'état, on se régale de tout ce qu'on nous y propose. Et Florence Loiret-Caille est toujours aussi mimi, et Samir Guesmi offre un contrepoint attendrissant (pour filer la métaphore de la recette du titre, on peut toujours se demander qui serait le riz et qui serait le lait, et en allant jusqu'au bout, on pourrait conclure que c'est l'Islande toute entière qui sservirait de troisième ingrédient nécessaire : à savoir le sucre, mais sans oublier la petite pointe de sel toujours indispensable dans ce genre de préparation.)

Bref, il est question d'amour, mais aussi de rapports entre les gens. L'effet aquatique est un film de regards, de rencontres, d'échanges (ah, le projet Together). Un film tendre, qui débute dans l'eau chlorée et finit dans une source chaude en pleine nature. L'effet aquatique, c'est que ça fait du bien, et que ça donne furieusement envie d'aller nous aussi faire trempette.

Je ne saurais que vous inciter/inviter à le voir, et à revoir aussi les deux autres. (Que je tiens à votre disposition.)

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5 juillet 2016

tu sais celui... 26

1

Tiens, allez, une vieillerie...
-Euh, on dit "un Patrimoine" (en ce qui me concerne..., ce film fait partie de mon adn cinéphilique)-

*

Incroyable! Nobody ?
Bon j'en mets une autre...

2

4 juillet 2016

tu sais celui... 25

1

(encore un film qui fut peu vu... mais le réalisateur est vivant!)

*

Déjà trouvé, mais j'en remets une touche (de piano)

2

3 juillet 2016

tu sais celui... 24

1

(Je suis très impressionné par cet arrêt sur image... dans le film ça va beaucoup plus vite!)

*

2

2 juillet 2016

tu sais celui... 23

1

(oui, j'aime bien les films avec des carnets...)

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2

*

3

1 juillet 2016

tu sais celui... 22

1

(pas tout à fait aussi récent...)

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Je mets quand même la deuxième :

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