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lieux communs (et autres fadaises)
4 mai 2012

tu sais, celui... 35

 

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3 mai 2012

tu sais, celui... 34

 

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2 mai 2012

tu sais, celui... 33

 

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1 mai 2012

farigoulette

RADIOSTARS
de Romain Lévy

Celui-là, j'avais envie de le voir depuis que j'avais vu la bande-annonce. J'ai quand même attendu l'ultime soir de programmation dans le bôô cinéma pour y aller! Bonne surprise dès le départ : tout le début ne figure pas du tout dans la bande-annonce, c'est déjà plutôt bon signe... Un film de potes, une histoire de mecs (une version 2012 du Plein de super, de Cavalier, ou une version frenchy des ... films de potes ricains à la Judd Apatow, ceux avec mon Seth Rogen à moi que j'aime) pourrait-on dire.
Un voyage en bus à travers la "france profonde" -il y a Vesoul, bien entendu-, lors d'une tournée estivale et punitive pour nos lascars, (animateurs d'une émission de radio matinale sur une station qui n'est plus number one), bus conduit par un chauffeur qui réussit le prodige de ressembler en même temps à Jacques Dutronc et à Françoise Hardy (pour un running gag qui va faire long feu : est-il lui ou est-il elle ?, pour finir d'ailleurs assez abruptement et sans donner de véritable réponse..)
Mecs en virée, chambres d'hôtels, beautés locales, vannes, clopes, bières, pieds sur la table, ambiance virile, quoi... Les dialogues fusent (il n'est pas question pour rien de standup comedy), grosses vannes assassines, gros rires aussi, grosses colères, et grosses ficelles parfois aussi, mais tout ça avance très très plaisamment, il faut le reconnaître (ne boudons pas notre plaisir). Des dialogues qui font mouche (avec des gros mots  comme dans leurs homologues ricains), des scènes qui fonctionnent, des moments de rire et aussi d'émotion (quand Alex lit au public le papier rédigé par Ben, par exemple), bref on se sent bien avec ces zozos...
Et puis, hélas, le rythme ralentit, le scénario s'alourdit, le trait grossit (le rappeur) et c'est alors qu'une scène de placement de produit très très peu discrète ("come as you are") vient encore un peu plus gâcher le plaisir, (même si j'imagine qu'elle est très dans le sens du poil du public pour lequel le film est destiné).
J'aime bien les films de potes, les films choraux, où les bons sentiments font la loi, où la chaleur de l'amitié tient lieu de ciment entre les parpaings d'un scénario parfois un peu disjoint ou branlant. Un truc positif, quoi, un feel good movie qu'on dit que ça s'appelle, maintenant... (Ca pourrait aussi être un buddy movie, ou juste un road movie, non ?)
Inutile de préciser que ça fonctionne d'autant mieux que les acteurs assurent (mention spéciale à Manu Payet et à Clovis Cornilhac, et au troisème dont le nom de famille est Attal, mais qui ressemble à un fils caché d'Eric Caravaca)

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1 mai 2012

tarte aux pommes

UNE CARTOUCHE DE KENT ET UN PAQUET DE CAFE
de Christi Puiu

Il y a en bonus sur le dvd de La mort de Dante Lazarescu (je l'aime tellement que je l'ai acheté, oui oui!) un court-métrage précédent du même réalisateur. Douze minutes brillantissimes, implacables, jubilatoires, avec ce savant dosage entre la noirceur du propos et l'humour à froid de la réalisation, cette juste distance entre proximité "affective" (un plan fixe ou quasiment entre un père et son fils attablés dans un restau roumain) et prise de recul "sociale"(de  la difficulté de retrouver un emploi quand on se fait virer à deux ans de la retraite, des différentes façons de survenir aux besoins de sa famille, de la corruption considérée comme un exercice quotidien).
Parfait, encore une fois (et, pour le coup, les douze minutes paraissent vraiment trop courtes!) Me reste maintenant à regarder Le matos et la thune, le premier long-métrage du réalisateur (que -smiley aux joues rouges et au regard honteux- je reconnais m'être procuré malhonnêtement, mais bon, j'avais pour cela de bonnes raisons tout de même : il n'en existe aucune copie disponible honnêtement). Et toc.

1 mai 2012

absences

LES VIEUX CHATS
de Sebastian Silva et Pedro Peirano

Programmation mensongère (ou film faussement vendu) dans le programme du cinéma : quand en deux lignes vous trouvez les mots "comédie dramatique" et "acteurs truculents" (bon finalement après vérification, ils n'ont fait que recopier une critique...) vous vous préparez  à passer au minimum un bon moment de franche rigolade.
Sauf que pas du tout.
J'ai effectivement souri deux ou trois fois devant ces Vieux chats, mais là n'était visiblement pas le propos des réalisateurs me semblet-il. Le film est AAA : aigre, acide, amer. Un film sur la vieillesse, sur la dégradation physique, sur les rapports familiaux, sur le désamour, sur l'attrait du pognon. La vie, quoi...
Où comment une fille mal-aimée fait irruption chez sa (très) vieille mère pour lui soutirer (encore une fois) du pèze en usant (à plus ou moins juste titre) du chantage affectif : "tu ne m'as jamais aimée, alors en échange tu peux au moins me filer ton appartement...". La mère a un nouveau mari (qui n'est pas le père de la fille) et la fille (lesbienne) a une copine, genre Balasko dans Gazon maudit, qui se fait appeler Hugo.
Et ces quatre personnes, (après un préambule matinal qui nous a fait découvrir le décor et le quotidien des deux vieux), vont se retrouver dans l'après-midi, confinées dans cett appartement vieillot et surchargé, poussiéreux où ont macéré les vieilles rancoeurs et recuit les vieilles haines, pour prendre le thé, regarder des photos de vacances, choisir des savons, et, accessoirement sniffer un peu de coke dans les toilettes (la fille) et signer ou pas cette foutue procuration (la mère, pour la fille).
Une grande partie du film se déroule dans ce fameux appartement (où les vieux chats du titre ont été enfermés dans la cuisine pour cause d'allergie filiale), et le ton monte assez vite, entre la fille et la mère, puis la fille et le beau-père, puis..., avec quelques passages sur le balcon, plus ou moins anxiogènes d'ailleurs, puis dans les escaliers, et, finalement dehors (il était temps, on commençait un peu à manquer d'air) pour une échappée maternelle, où soudain tout le monde est enfin, d'une certaine façon, réuni (réconcilié ?).
Avant de revenir à la case départ.
Un film, qui, comme le Fernet-Branca, vous laisse longtemps en bouche un arrière-goût amer.

20063318

1 mai 2012

tu sais, celui... 32

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(je remettrai une photo demain, mais je crains fort qu'à part Hervé personne ne puisse le trouver, ce film... )

*

voici la deuxième photo comme promis :

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