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lieux communs (et autres fadaises)
10 juillet 2010

chroniques d'un déménagement annoncé (4)

(désordre)

Cartons, cartons, cartons...

Y en a un peu partout (dans l'appar't et dehors aussi, dans tous les états du carton de déménagement : de "rempli fermé scotché" à "encore plié empilé contre le mur".
Je fais petit à petit, par ci et par là, c'est impossible de vider une pièce entièrement et systématiquement. Je sors des trucs qui étaient dans des cartons pour les remettre dans d'autres cartons, et l'appartement est comme un champ de mines, où il faut marcher prudemment (la nuit on y perd complètement ses repères habituels -en 16 ans pensez donc comme on les a mémorisés, tous ces itinéraires- et il arrive qu'on se replie en accordéon le petit orteil contre un coin, justement, de carton!) , enjamber, contourner, éviter, tous ces ventres ouverts de réceptacles pas tout à fait remplis. Comme des fouilles archéologiques, mais à l'envers, puisqu'on les les remplit au lieu de les vider...
Il y a des sacs-poubelles démesurés, avec tous les machins que l'on jette (mais que ce papier peut peser lourd, c'est affolant), il y a des tas, qu'on ne s'est pas encore résolu à rentrer, manu militari, dans lesdits sacs-poubelles, et des machins qui traînent, qui en profitent, parce que'ils savent bien qu'ils n'ont rien à faire là, mais que dans l'était où on est, on n'aura même pas le courage de leur faire les gros yeux, ni même la force de les ramasser... alors les jeter, pensez donc...
Mais ils ne perdent rien pour attendre.
En tout cas, j'ai été cet après-midi le plus heureux des hommes : j'ai retrouvé, derrière des boîtes en fer empilées au dernier étage tout en bas du meuble de l'imprimante mes ciseaux jaunes, mes ciseaux adorés que j'avais cru perdus irrémédiablement depuis quelques mois déjà...
A quelque chose déménagement est bon...

9 juillet 2010

chroniques d'un déménagement annoncé (3)

(amies)

Et ça continue... cartons, (dé)rangements, tri, (siestes),...
Il fait trooooooop chaud!
et comme m'a dit ma voisine, en insistant un peu lourdement "c'est encore plus dur quand on est tout seul!"
heureusement, lui ai-je répondu que j'ai des ami(e)s (oui, statistiquement, c'est vrai, plutôt des amies ; nous autres gros pédés garçons sensibles, , nous avons beaucoup de copines)
Oui oui, des amies...
Marie, qui la première s'est proposée spontanément pour m'aider à faire des cartons
Catherine qui a mis son Kangoo à disposition pour quelques visites à la déchetterie, et a même poussé la gentillesse jusqu'à m'accompagner pour voir si je trouvais le porte-manteaux de mes rêves...
Dominique qui m'a idem mis son Opel Aginette à dispo pour la déchetterie, et m'a assisté et soutenu dans l'épreuve difficile du choix d'un nouveau matelas à C*nf*rama
Evelyne qui va me filer des cartons aussi, qui s'est proposée pour le nettoyage de mon (vieil) appart quand il sera vide, et s'est même proposée pour préparer le repas à l'avance, puisqu'elle ne pourra être la le jour J...
Manu qui m'apporte régulièrement des petits cartons, et viendra avec marie la semaine pro pour encartonner, justement...

oui, c'est bien de se sentir, entouré, même quand on est tout seul,tu vois, voisine...

7 juillet 2010

chroniques d'un déménagement annoncé (2)

(déchetterie)

Donc, on trie, on ouvre des portes de placards quasi-oubliés, on exhume de tiroirs pleines de vieilles choses dont on retrouve certaines avec un... certain (!) plaisir (parfois mêlé d'émotion), et d'autres qu'on jette quasiment sans les regarder.
On fait des tas, des classements :
1) irrécupérable
2) pour la déchetterie (on série : "papier", "verre" tout-venant" etc.)
3) pour Emmaüs
4) on garde
5) on déménagera tel quel (j'ai quelques cartons du précédent déménagement -je souhaite de tout coeur que celui-ci soit effectivement le dernier- marqués "livres / bureau" par exemple, qui n'ont pas été ouverts)

Emu en retrouvant, dans un carton marqué "cuisine" les journaux froissés en boule ayant servi à emballer des ustensiles, des libé datant de 1993! Waouh ça ne nous rajeunit pas!

En transvasant les journaux aussi, retrouver le dernier numéro de NOVA (j'adorais ce journal...) le sauver in extremis du crématorium, ainsi que (allez donc savoir pourquoi) le numéro intitulé "la bite"... Par contre, tous les numéros de TÊTU y sont partis sans un frémissement (de ma part)

A la déchetterie, c'est bien, l'été, il y a des jeunes gens en petit short, torse nu sous des gilets fluo. Bon là, c'était que des dames...Tant pis, on reviendra, hein ?

6 juillet 2010

chroniques d'un déménagement annoncé (1)

(objets)

Pourquoi y a-t-il autant de choses ?
Et pourquoi en entasse-t-on tellement ?
Je suis dans cet appart' depuis 94. Il me semble que, la dernière fois, j'avais déménagé quasiment avec une brouette et demie...
Là, non.
il y a des choses (les américains diraient stuff) partout. Et je ne sais pas par où commencer.
Ah oui, les cartons. des miens amis m'en ont déjà apporté, de toutes les tailles et de tous les aspects (oui, oui, Chris, finalement les tiens iront très bien pour les DVD et les VHS -oui, j'ai des VHS, et j'avais quasiment résolu de m'en débarrasser, et, pour ce, je les transférais d'un gros carton à des cartons plus petits, et commodes pour le transport, quand, en regardant les titres écrits au crayon sur la tranche des boîtiers - yes pour ça je suis maniaque- voila-t-y pas que je redécouvre que là-dedans j'ai des merveilles (retrouver en quelques minutes LE BAL, UNE JOURNEE PARTICULIERE, O FANTASMA, THE NEON BIBLE, quelques numéros de L'OEIL DU CYCLONE... arghh mon coeur défaille) et que non non ça ne peut pas partir comme ça à la déchetterie, enfin, non mais.
DONC je les range dans des jolis cartons tous identiques (ceux dits "de Christine") et les assortis d'une mesure de clémence et de sursis, pour tri futur et gravage DVD des incunables.
Bref, me voilà bien avancé.
Pour les fringues c'est plus facile, j'ai déjà rempli 3 gros sacs qui vont partir direction Emmaüs (nostalgie et larme à l'oeil en retrouvant des 501 "30x30" mon dieu mon dieu dire qu'un jour j'ai pu rentrer là-dedans...)
Heureusement, il me reste plus de 15 jours. (la date fatidique a été fixée au 22 juillet.)
Et pourquoi fait-il si chaud, hein, je vous le demande , (peut-être pour que je réalise combien je serai bien dans la nouvelle maison, là-bas, où il ne fera certainement pas 30° comme il doit faire ici aujourd'hui...)
Bon, j'y retourne.

4 juillet 2010

beau temps (mais orageux en fin de journée)

Les Eurocks sont au début des vacances ce que la Foire au livre est à celles de la Toussaint : un passage obligé.  A Belfort. On avait longtemps hésité avec Manu : samedi ? dimanche ? samedi ET dimanche ? (parce qu'ici ça coûte cher : 7 fois le prix de Rencontres et racines,tout de même...)
Et puisque Libé ne faisait pas gagner cette année de places, on a donc choisi le samedi. Parce que The Hives, parce que XX, parce que Ghinzu. Et comme la dernière fois, c'est le prermier concert, vu à l'arrivée et dont on n'attendait pas forcément grand chose, qui a été une excellente surprise : Emilie Simon.
Tandis que le concert de The XX a été la déception du jour. Les voix passaient très mal (on aurait dit une sorte de grincement caverneux pour celle du monsieur) et, mais je l'avais dit à Manu avant, peut-être que la dimension intimiste du groupe passait mal la rampe du big show. On n'est pas resté jusqu'au bout, d'ailleurs.
(On a vu aussi des bouts d'Airbourne, de radio radio, et d'Hindi Zahra...)
Il faisait trèèès chaud, une menace d'orage pesait pour la soirée, avec lumières tournantes d'éclairs de chaleur de plus en plus menaçants, et ça n'a pas loupé, les premières gouttes sont tombées avant le début (annoncé) de The Hives. Il s'est mis à pleuvoir dru, ça n'a pas duré très longtemps, puis ça a remis ça, puis ça s'est arrêté, puis ça a recommencé, etc.
Les Hives n'en finissaient pas de ne pas commencer, et quand ils sont enfin arrivés, la -certes- remarquable énergie de leur set n'en a pas fait oublier la brièveté (bon, d'accord, on est partis juste avant le dernier rappel mais on avait une bonne excuse : il s'était remis à pleuvoir, et les gens partaient tous en masse pour s'abriter sous le chapiteau où le concert de Ghinzu n'allait pas tarder à commencer.
Bien sur, la terre rouge habituellement très poussiéreuse par beau temps sec s'est, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, transformée en joyeuse gouilllasse où tout le monde patouillait (les bords du chapiteaux, avec leurs gouttières y afférant, étaient spécialement et délicieusement marécageux).
Mais on n'allait pas se laisser arrêter par trois gouttes, hein ? Manu avait un joli poncho imperméable en sac-poubelle recyclable, et moi j'avais pensé à prendre mon vieux k-way, hi hi! On a réussi à se faufiler pour assister  à presque tout le concert de Ghinzu, qui a été une merveille.
On était d'accord tous les deux, en repartant - à 3h du mat!- :
1) GHINZU
2) EMILIE SIMON
3) THE HIVES
Ça faisait plaisir, à une semaine d'intervalle, de se remettre dans cette même ambiance joyeuse et décomplexée de jeunes gens (et d'autres pas si jeunes) torse-poil, chapeau de paille, élastique du calbute au vent, yeux plus ou moins vitreux mais avec généralement ce sourire et cette bonhomie qui vous donneraient envie (à moi en tout cas) de photographier tout ça avec gourmandise... Ce que j'ai fait, mais juste un peu, tant donné qu'on est quand même arrivé assez tard...

P1200173

P1200193

P1200213

P1200256

P1200298

P1200191

etc.

3 juillet 2010

voilà

Ca y est
Ouf
Enfin

(quoique...)

c'est les vacances

(bon, plus d'excuses, il va falloir commencer à y penser sérieusement, à ce déménagement...)

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