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lieux communs (et autres fadaises)
15 août 2007

15 raisons de ne pas aimer le 15 aoüt

1) parce que c'est un jour férié
2) parce que il n'y aura donc ni courrier ni libé dans la boîte
3) parce que c'est un jour férié dont on ne profite même pas, puisqu'on (je, du moins) est encore en vacances
4) parce que c'est une fête religieuse, non ? (léger doute dans la voix)
5) parce qu'on ne se souvient d'ailleurs jamais vraiment à quoi ça correspond
6) parce que (après vérification), tout ça l'Assomption, l'Ascension, ben, on se mélange les pinceaux quand on cherche à quoi ça correspond, (et fatalement ça finit avec la pentecôte et les langues de feu qui descendent sur les apôtres)
7) parce que le souvenir d'une messe spéciale, à laquelle je pris part, ce jour-là justement, dans les bois (qu'est-ce que je fichais dans les bois ? ) avec une statue de marie et des pétales de fleurs lancés sur le chemin (si si, promis!)
8) parce que "à la mi-août, c'est tellement plus romantique..."
9) parce que, justement, d'août, il ne reste plus que la moitié
10) et de l'été, aussi, d'ailleurs, par la même occasion
11) alors que des vacances, hélas, plus qu'un quart riquiqui
12) oui, il ne reste plus que quinze jours, à peine deux semaines, des "petites vacances" ordinaires, quoi...
13) et c'est le moment à partir duquel en principe on commence à rêver de classe (mais cette année, ça a commencé dès le premier!)
14) parce qu'en principe, c'est là que le temps commence à changer (quoique cette année, il a changé dès le premier juillet, non ?)
15) parce que personne n'est là (ô amis disparus, ô douleur, ô gémissements!) mais dès le lendemain, en faisant ses courses bing! on va se cogner dans les instits et se dire que oui oui c'est vrai c'est bientot la rentrée...

14 août 2007

pas de danse

Oubliez la rumba, le fox-trot, la mazurka, le jerk, le paso-doble, le madison, le hully-gully, la lambada, la chenille et autres danses des canards !voici la nouvelle danse de l'été, enfin, ma nouvelle danse de l'été : facile à apprendre et à pratiquer, j'ai nommé le "à distance respectueuse"...

Ca se danse à deux, et à deux seulement (enfin deux à la fois, en principe...). Moi, par exemple, mon partenaire attitré c'est un jeune homme en t-shirt. Vous êtes face à face, vous vous regardez, vous tenant, justement, à distance respectueuse. Cet espace entre vous, idéal pour que vous soyez proches, voire de plus en plus proches, mais sans jamais vous toucher (c'est impératif), doit rester constant.
Alors, soit vous ne bougez pas du tout, et auquel cas ça marche tout de suite et sans effort, mais c'est un peu ennuyeux, ou bien l'un de vous fait un pas (un petit, en avant ou de côté), rompant ainsi l'équilibre, et passant ainsi de "distance respectueuse" à "zone conflictuelle". Car dès que vous avancez, vous empiétez, vous outrepassez, et l'équilibre "territorial" est rompu. Il suffit donc alors à l'autre de faire le même pas dans la direction opposée, et hop! vous y rêtes! (d'abord, on y est, et la fois suivante, on y rest, bien sûr!) A distance respectueuse again! Puis c'est à l'autre de tenter de refaire un pas (ou même au même, s'il a envie, mais c'est mieux en principe d'alterner) et ainsi de suite... Facile, non ? Et vous voilà parti(e) jusqu'au bout de la nuit, voire même au bout de la vie!

Oui, oui, ça, on le pratique vachement bien, le "à distance respectueuse", je pense même que, s'il y avait des championnats du monde, on pourrait s'y inscrire, le jeune homme en t-shirt et moi, et, qui sait,  peut-être même qu'on gagnerait le premier prix, comme dans On achève bien les chevaux...

(Sauf qu'au bout d'un moment, on doit fatalement finir par se lasser, non ?)

Oui d'ailleurs, c'est ça que je devrais faire. Faire une pause. (D'ailleurs je n'ai pas mis mes bas de contention et mes pauvres vieilles jambes vont gonfler.) Saluer mon partenaire d'un petit signe de tête, avec le sourire qui convient, et retourner m'asseoir. pour garder le sac de ma copine.

12 août 2007

fur alina

Arvo Part + piano solo et mélancolique + b.o de Gerry + la vidéo avec les jeunes gens qui jouent au foot dans la prairie + le passage de diplôme de T. = je pleure un peu en ce dimanche soir (mais c'est bien normal)

12 août 2007

micro33

On se remet bien en question. Pourquoi ne se remet-on jamais en réponse ?

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Pendant une semaine j'ai fait le con, maintenant je peux passer au structif.

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Cinéma :
C'est assez gênant qu'après doublage Gandhi ait la même voix que l'âne de Shrek.

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"Vous êtes priés de ne pas secouer le portail en cas d'oubli du code."

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un bonbon chinois : comme manger de la laine de de verre sucrée, avec au milieu l'étincelle d'une paillette de piment.

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Escalier roulant neurasthénique.

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Des chapelles funéraires aux portes mystérieusement entrebaillées.

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"Mon canapé est comestible." (mal lu)

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to (un)pack my stuff

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"Ce fut comme de demander à un fan de foot de réciter un poème de Rilke."

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Devenir extrêmement attentif au bruit des marteaux-piqueurs et autres pelleteuses.

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L'homme doit apprendre à muscler son périnée.

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"Un rêve est un cadeau bien au-dessus de tout désir"

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J'y vois plus clair quand je sombre.

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("Casino", Annette Messager)

11 août 2007

en bateau

LA LEON
de Santiago Otheguy

Incontestablement "la" découverte ciné de ce séjour parisien.
Un film en noir et blanc, très horizontal, à la perfection plastique bluffante (certains de mes amis d'ailleurs lui reprochent cette volonté de virtuosité...), bref, un objet filmique totalement fascinant, et ce dès la première image.
Un univers dense, touffu, étouffant qu'on n'appréhende que petit à petit (car on ne peut pas dire que le réalisateur joue la facilité en nous filant d'un seul coup et dès le début la carte du lieu ou en parsemant sa narration de poteaux indicateurs explicatifs, bien au contraire, ici c'est la jungle, semble-t-il chuchoter, et démerde-toi...) une histoire donc qui s'élabore en zigzags, se constitue se perd et se reconstitue au fil des méandres que parcourent un certain nombre d'embarcations, notamment un bateau, El Leon (celui qui donne son titre du film), dans un labyrinthe aquatique, insulaire, foisonnant, mystérieux.
Dans ce paysage moite d'eau, de roseaux, de forêts, de marécages (nous sommes en Argentine, dans le delta du Paraná) vivent (survivent) des hommes, loin de tout, vies minuscules, précaires, comme des ilots jetés ça et là au hasard sur le fleuve, et organisées en un monde clos, autonome (les Isleños), régi par ses propres règles, (qu'on ne saisit pas forcément d'emblée), et dont le seul lien régulier avec l'extérieur, la terre ferme, le reste du pays, du continent (la réalité ?) est ce bateau, celui que pilote El Turu, qui fait la navette entre les deux.
L'autre protagoniste, aussi mutique que le premier est hâbleur, aussi introverti que l'autre est jovial (?), s'appelle Alvaro. Il coupe des roseaux, file occasionnellement un coup de main à ceux qui bûcheronnent (et les mate un peu quand ils se baignent dans le fleuve ou quand ils font la sieste), et répare des livres de bibliothèque, bref, nous est signalé comme encore plus singulier, au beau milieu de cette somme déjà de singularités ambulantes. Oui c'est un puto, (un jeune homme sensible dans la rude langue locale). Et c'est entre lui et El Turu, le pilote à grande gueule, que va se jouer une partie tendue et redoutable, un duel (qui hésite peut-être à devenir un duo ? ), attraction / répulsion, chat et souris (mais qui chasse qui ?) homo & hétéro... Mais on n'est ici ni dans La meilleure façon de marcher, ni dans Le droit du plus fort,  encore moins dans Les chansons d'amour ou La cage aux Folles. A des kilomètres.
Car Otheguy, dont c'est, il faut le souligner, le premier long-métrage, a l'intelligence de ne pas faire de cet affrontement la pièce maîtresse, le mur porteur, du film, qui aurait alors beaucoup perdu de son élégance radicale et vénéneuse. Il n'en fait qu'un des éléments dans le constat  d'un combat beaucoup plus vaste, qu'il soit politique, social, ou racial. (Les Isleños, premiers habitant des lieux, voient ainsi débarquer chez eux des immigrants, les Misioneros, qui veulent profiter aussi de leur maigres moyens de subsistance, ce que certains exaltés vont percevoir comme une insupportable agression.) Aussi pauvre et malheureux soit-on, il s'en trouvera toujours un plus désemparé que vous sur l'échelle sociale, et certains auront toujours, à tort ou pas, la trouille qu'un plus bas veuille grimper sur leur barreau et leur piquer leur place.
Le film débute juste après un suicide et se termine après un meurtre. Entre les deux aura coulé, au sens propre comme au sens figuré, beaucoup d'eau. (L'eau c'est la vie ?) Le format scope (celui habituel des westerns) constitue un cadre parfait pour la rectitude (rigueur ? ) géométrique (mais pourtant violemment poétique) de son écoulement, son caractère  inéluctable. Horizontalité de l'élément liquide et verticalité de l'élément humain. Horizontalité du regard et verticalité  des roseaux, des arbres, des hommes. Horizontalité des embarcations qui glissent et verticalité des corps qui s'affrontent. Verticalité de la violence, verticalité du désir, horizontalité du rapport sexuel, et, finalement, horizontalité de la mort. Tout ça retranscrit, je l'ai déjà dit, dans un noir et blanc sublime, qui radicalise encore un récit où l'économie des mouvements de caméra (le réalisateur privilégie les longs plans fixes) s'allie à des cadrages à la rigueur (la vigueur) et à la beauté implacable(s), pour évoquer cet univers foisonnant, mi-homme mi-bête, à la beauté vaguement inquiétante, mais aussi à la tristesse prégnante. 
(J'ai pensé, à la fin, peut-être paraitra-ce ici trivial, au clip de Tanita Tikaram Twist in my sobriety, en sépia et blanc, qui évoquait un univers assez semblable. Longtemps je l'ai considéré comme le clip le plus triste du monde.) Si La Leon n'est pas bavard, il est pourtant très sonore. Beaucoup de bruissements, de chuintements, de craquements, (la bande-son est aussi extrêmement travaillée),  entre le végétal malmené et l'animal aux aguets, entre l'inquiétude et la menace, entre la caresse et le coup. Oui on est quelque part au milieu d'une jungle, perdu dans la forêt, on n'est sûr de rien, on avance à pas lents, aux aguets et rien de plus beau, de plus jouissif que cette perte-là (on ne serait plus si loin, finalement, de la deuxième partie de Tropical malady, non ? Mais peut-être là m'égare-je)
Bon, encore une fois, (smiley rosissant), j'avoue  (soyons honnête) m'être quand même très intéressé au sous-texte gay... (même si l'auteur a dit et répété que ça ne l'intéressait pas de faire un film homosexuel, et que d'ailleurs lui-même  ne l'était même pas!) En tout cas je peux vous dire que ça fonctionne, et bougrement! Tout y est, les regards, les visages, les corps, (et même le sexe, d'ailleurs... Si si! Et joliment impressionnant, avec ça), et les figures (de style) imposées des circonvolutions tortueuses de la séduction, (in)volontaire ou pas, d'autant plus efficace (à mon sens) que les protagonistes en sont très (trop ?) humains (je veux dire "normaux"), oui, simplement, ordinaires, comme vous et moi (enfin, comme moi surtout).

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Dans le top 10, et hop!

10 août 2007

paris à re(beau)bours

films
SYNDROMES AND A CENTURY (Apichatpong W.) MK2 Beaubourg *****
WORDLY DESIRES (moyen-métrage du même) Cinémathèque ***
PLATFORM  (Jia Zhang Ke) MK2 Beaubourg ***
MARIAGE A L'IRANIENNE (de Hassan Fatih) Projection de presse Club Publicis **
YOU KILL ME (John Dahl) UGC Les Halles ****
BLISSFULLY YOURS (Apichatpong W.) MK2 Beaubourg ****
LA LEON (Santiago Otheguy) MK2 Beaubourg *****
LE JARDIN DES FINZI-CONTINI (Luchino Visconti) St Germain ***
CE QUE JE SAIS DE LOLA (Javier Rebollo) St André des Arts ***
TIME (Kim Ki-Duk) MK2 Beaubourg **
LA FIANCEE ERRANTE (Ana Katz) MK2 Hautefeuille ***

expos
L'IMAGE D'APRES à la Cinémathèque ****
ANNETTE MESSAGER à Beaubourg *****
PIERRE ET GILLES au Jeu de Paume ***

lieux
La rue Léon Frot, la rue du Faubourg du Temple, la place de la République, St-Michel, le Père-Lachaise, la rue de l'Ermitage, la  rue Jean Cocteau, la rue St André des arts, le Palais Omnisports de Bercy, Le Pont-Marie, la Cinémathèque, le parvis de Beaubourg, la rue Ste Croix de la Bretonnerie, la place de l'Etoile, le jardin des Tuileries et son bassin, le parc de la Cinémathèque, la Seine, L'Ile St Louis, Gibert, Mona Lisait, le Monop', le G20...

things and thoughts and pictures
les digicodes, l'Officiel, le plan du métro, les pantalons et les pompes des maçons, les voisins d'en face de la rue d'Aix, un bonbon chinois, des fourchettes en plastique, un monsieur assis dans sa voiture de très bonne heure, le chantier du Columbarium, les crevettes sel et poivre du traiteur asiatique, le libé du matin, les après-midi d'un fonctionnaire très déjanté, la semelle des baskets qui se décolle, Mortelle randonnée et La cage aux folles sur une télé merdique, les cinq étages sans ascenseur, le "pain arabe", le bar de ligne, les cartes postales à 10 pour 1€, Nirvana express, le sac à roulettes, la tisane de sauge super forte, un croustillant de boudin et sa purée maison, les deux Cy Twombly à Beaubourg, le chargeur de piles, le coup de fil d'Emma, celui de Zab, celui de Christine, les sms d'Isa et de Malou, le bouquin de photos d'Harry Gruyaert, les trois footeux de Pierre et Gilles, le dvd d'Elephant (édition prestige) qui ne fut jamais soldé, les sandwiches de chez Paul (le sésame-camembert et le pavot-jambon cru), le café frappé, le black qui pissait dans la rue Serpente, le vendeur de journaux clic clic, les mecs allongés sur le parvis, le dvd d'Etienne-Jules Marey...

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10 août 2007

le rêve du 8 août

Bolandoz (l'endroit où je faisais des colos maternelles). Je fais visiter ou bien j'explique à des gens la configuration des lieux. C'est compliqué, comme s'il y avait deux espaces différents imbriqués dans le bâtiment (c'est peut-être aussi le bâtiment des dortoirs de l'IUFM), et, depuis un endroit donné, on ne peut pas forcément se rendre à l'endroit souhaité. Plus tard, je / on marche dans ces mêmes couloirs, à la recherche (d'une clé ?), il y a sur les murs des textes photocopiés à propos du gardien (Mais ne sont-ils pas plusiuers ?) D'ailleurs ils sortent d'une pièce et marchent dans le couloir, et je m'aperçois que leurs portraits (des A4 couleur pleine page) sont affichées dans le couloir.

Je suis devant le lavabo, torse-nu, je me lave et je m'aperçois que j'ai plein de poils noirs et frisés sur les bras, les avant-bras, jusqu'aux épaules. Après la toilette, d'ailleurs, il en reste une grande quantité, d'autant plus visible sur le blanc du lavabo.

Avec T. et d'autres étudiants des bozarts. Assis autour d'une vaste table couverte de bazar. Je retrouve, enveloppé dans un papier journal, un ancien boulot de T. qu'il n'avait pas voulu garder et que j'avais récupéré. C'est un coeur en terre (kaolin ?), d'une quarantaine de centimètres de large, très plat, qui en séchant s'est craquelé et fragmenté en plein de morceaux. Subsiste la forme générale, mais il y a vraiment beaucoup de fragments. Je pense que je vais recoller les morceaux, en conservant néanmoins l'apparence du bris. (Et que je spécifierai sur l'étiquette que c'est à l'origine une de ses oeuvres)

A un moment, une de ses remarques m'énerve et je froisse en boule le papier-journal qui contient tous les morceaux, pour le jeter (en me disant immédiatement que je me suis encore emporté et que je n'aurais peut-être pas du, que c'était sans raison). Je demande à B. où est la poubelle, en prenant un ton calme et en plaisantant, pour montrer que je ne suis pas énervé.

Plus tard, un genre de fête avec les étudiants, une pièce remplie de monde. T. est là, on est tout au bout de la salle, dans un angle, il est question d'installer des chaises pour tous, mais ce n'est pas facile... C'est étroit, on est face à face (je dois être assis et lui debout), et lui me dit en rigolant que je devrais recommencer à fumer (sous-entendu : je serais moins énervé). Nos genoux se touchent, et ce simple contact me ravit. (Je pense que si je me remets à fumer le prix des clopes va ruiner mon budget). Puis il rompt soudain ce contact entre nous au niveau des genoux, comme s'il en était soudain gêné .

Encore une fête, un groupe de gens, dehors (parking ?). Emma a ouvert la portière de sa voiture et mis la musique très fort pour nous faire écouter un nouveau mix. Le premier morceau, c'est le remix techno de Mon truc en plumes.Il ya pas mal de monde qui se met en ligne (certains de face et d'autres de dos) pour danser comme les danseuses du Lido quand elles descendent le grand escalier (d'ailleurs, il me semble que ce sont effectivement des danseuses, j'aperçois des coiffes des paillettes et des plumes roses) Je vois dans l'assistance, à côté de moi une de mes anciennes éléves, et sa mama, aussi, que je salue... Le deuxième morceau qui passe est la chanson d'Arno Mourir à plusieurs. Je trouve que ce mix commence plutôt bien...

Il y a soudain comme une effervescence chez les étudiants. A. dit un truc à T. qui visiblement doit partir / est parti précitamment. Je quitte donc la fête, seul, pour retourner au point de départ (ma voiture). Je me dis qu'encore une fois il est parti sans qu'on se dise au revoir. Pour arriver au parking (du Lycée Gérôme), dans la petite rue qui monte, je passe devant une série de camionnettes blanches (garées le long du trottoir) dont les portières sont ouvertes parallèlement et l'éclairage intérieur allumé, comme dans une installation...

Je vois, en contrebas ("comme dans un film") une voiture rouge (un vieux break, très long) en train de prendre le virage à assez vive alllure (crissements de pneus) et disparaître. Je suppose que c'est T., dans une voiture qu'on lui a prêté (ses parents ?), et que je pourrais rechercher ce break rouge dans toute la ville (mais je sais que ce sera en vain).

Je croise Za, qui sort d'une autre fête, et voudrait que je l'accompagne dans un endroit où je n'ai pas du tout envie d'aller. Je le lui dis, et elle prend la mouche illico et tourne les talons. Quelques instants plus tard, je croise Pépin, qui tient à la main un grand paquet de chips mexicaines. Je lui fais la bise, il est un peu en sueur, et je lui annonce que "Za est de nouveau en colère contre moi". Il sourit...

(... et c'est là que je me réveille, et que je réalise qu'on est le 8 août, et qu'aujourd'hui c'est l'anniversaire de T. Et que , comme me dira Marie-Hélène plus tard,  mon inconscient est une vraie midinette)

9 août 2007

back

Voilà voilà...
Reviendu de Paris, tout juste arrivé, volets ouverts, sac vidé, linge sale dans la machine, ordi allumé...

Voyage de retour sinistre (mieux encore: lugubre) dans un corail hors-d'âge aux sièges défraîchis s'arrêtant dans des gares où personne d'ailleurs ne montait ni ne descendait...
Pluie pluie pluie
Train pratiquement vide (une dizaine de voyageurs en tout ? ) mais comme par hasard, il y avait trois mamies géostationnairement concentrées dans la même demi-voiture que moi.

Que vouliez vous donc qu'il fit ?
J'ai dormi
(Nouvelles de Paris suivront...)

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