A comme Arts & Métiers, la station où il faut descendre pour finir à pied la rue Beaubourg, quand on va au MK2 Beaubourg, justement.

B comme boudin aux pommes (qui était un peu inquiétant à contempler, explosé dans la poêle, mais qu'on a mangé sans sourciller).
B comme BOUGE PAS, MEURS ET RESSUSCITE, enfin trouvé en dvd chez Gibert.
B comme BUTT magazine, journal pédé hollandais acheté aux Mots à la bouche. Ce papier rose est divin...

C comme Charléty (comme dit Céline : "On y était!" )
C comme chinchard : faisait partie des nombreux et délicieux sushi (un susho des sushi ?) que nous mangeâmes chez l'ami GB en regardant (plus ou moins) "le" débat et en buvant qui un excellent Saumur, qui de la bière Asahi.
C comme Chine : vu (au MK2 B.) trois films chinois, STILL LIFE de Jian Zhang Ke, UNE JEUNESSE CHINOISE de Lou Ye, et DONG de de Jian Zhang Ke. En principe, j'y reviens...
C comme contrôle technique (il en fut pas mal question)

D comme débat : on a tout dit, tout et son contraire même, qui attaqua et qui n'attaqua pas, qui regarda l'autre et qui ne le regarda pas, qui se planta dans les chiffres... en tout cas j'étais devant (et c'est, si je me souviens bien, la première fois que ce genre de chose m'arrive!)
D comme DESTRICTED (mais aussi comme décevant) : Le propre de la pornographie est d'être bandante, me semble-t-il. Y ajouter des prétentions AAArtistiques, en quelque sorte, la désamorce… Tout le monde est déçu: les cinéphiles (dont je suis) et les pornophiles (dont je suis aussi.)

G comme gingembre confit : j'en ai, à tout hasard, acheté un sac de 500g dans une merveilleuse épicerie exotique !
G comme guimauve (au safran et au piment d'Espelette pour Malou, acheté rue Rambuteau, c'est hyper tendance…)

I comme italique : où l'on me fit la remarque, tout à fait justifiée, que j'en use et abuse dans mes écrits, et qu'il ne faut peut-être pas prendre le lecteur pour un con.

L comme Libé, acheté tous les matins pour suivre l'actualité Ségolénesque

M comme macaron : mais qui donc a piqué ce fameux macaron à la sauge des marais et au fromage de chèvre que Malou a payé mais n'a jamais retrouvé ??
M comme MK2 Beaubourg : si j'étais un cinéma, je serais définitivement celui-là (excellente programmation mais salles trop petites et merdiques avec fauteuils vieillots qui grincent)

P comme Porte(s) : comme dans la vraie vie, toujours entre deux : ici ou là ? elle ou lui ? avant ou après ? Porte de Bagnolet ou Porte de Montreuil ?
P comme postcard : je n'en ai envoyé qu'une seule!

R comme Rick Moody : ma patience a été récompensée et j'ai enfin trouvé son dernier bouquin, Le script, à moitié prix.

S comme sandwich et comme sardines : et donc comme "le" sandwich aux sardines du même nom, une spécialité (délicieuse) de Malou
S comme Snivel : on aurait presque pu se rencontrer alors, hein ?
S comme Spider solitaire : et vous, alors, votre record, c'est combien ?

T comme Turquie et Turcs : il en fut question à plusieurs reprises et dans des contextes très divers (europe, voyages, force, passage sur le corps...)

V comme vernissage : l'artiste m'y avait pourtant invité en personne, mais ça tombait mal, et je n'y suis pas allé...
V comme voiture en rade à Pétaouchnok : comme le contrôle technique*, il en fut beaucoup question...

Z comme zoom (x12) : pratique pour photographier les jeunes gens qui jouent au foot torse nu en contrebas très loin.

Une première journée parisienne sous le signe de la foule :

1) au beau milieu de la fououououle (france gall)
une première fois donc très tôt, avec ma copine Malou, qui m'incite à l'accompagner à un vide-grenier à Montreuil ("Pour faire les meilleures affaires, il faut arriver à 7 heures, au déballage..." et donc se lever à 6! Sauf que les choses ont démarré entre 9 et 10 heures du mat') alors qu'on était effectivement sur place à 7h! Je me suis donc un peu lassé de parcourir ces rues vides, le temps que ça commence à arriver et à s'installer, au milieu de tous ces gens et suis rentré donc à l'appart' ("Bonne idée de partir quand ça commence", ml'a fait remarquer Malou)

2) emporté par la foule (édith piaf)
une deuxième fois un peu plus tard, vers 10 heures et quelques, quand j'ai décidé d'aller voir Spiderman 3 à la première séance, au MK2 Gambetta. Cent mètres de queue - et un bon quart d'heure- avant d'arriver aux caisses, avant d'entrer dans une salle bruissante pleine de gamins, tout seuls ou en paquets, de gamins avec leurs papas, d'ados en groupe... Et tout ce monde d'applaudir à la fin (je reviendrai peut-être plus tard sur le film) mais, en sortant, la file d'attente pour la séance de 14 heures était dix fois plus imposante que celle du matin...

3) foule sentimentale, on a soif d'idéal... (alain souchon)
et une troisième fois, en nous rendant au Meeting donné par Ségolène R. au stade  Charléty. Ouah, quelle claque! 60000 participants selon le PS, (55 000 selon la police), le stade plein à craquer dès le début de l'après-midi, des gens partout, massés devant pour essayer d'entrer (par les portes ou par-dessus les grilles) ou assis dans l'herbe au soleil, ou en train de marcher (soit dans le sens aller, le tram ayant été provisoirement suspendu par les forces de l'ordre pour cause de trop remplissage du stade, soit dans le sens retour, pour cause de non pouvage rentrer dans le stade -et tel fut hélas notre cas, pourtant Malou avait commencé à escalader courageusement..-...) Bref on n'a pas pu rentrer, mais ça fait sacrément du bien de voir autant de gens avec qui vous partagez une intention de vote, des gens qui sourient, des gens complices, des bribes de c onversations, des sourires, une atmosphère bon enfant, des autocollants Stop Sarko, et une foule si dense, si douce, si impressionnante, que finalement, là, aussi sec, on pouvait  se laisser porter, se bercer d'illusions peut-être, bref se remettre à espérer...